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Le média des aventures humaines

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26.05.2023 à 15:11

C’est le moment »: Médias indépendants, comment renouer avec les lecteurs ?

La rédaction

Dans l'émission de "C'est le Moment", on parle de défense de la presse, avec un média d'investigation en danger, de médias alternatifs et d'un hackathon pour sensibiliser aux rapports du GIEC

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Texte intégral (665 mots)

Dans « C’est le Moment », on parle de médias indépendants et d’un hackathon pour sensibiliser aux rapports du GIEC.

C’est le moment, c’est une émission hebdomadaire d’actualité, diffusée sur Aligre FM, Radio Campus Paris et Vivre FM. Elle est portée par le média collaboratif Le Moment.

Animateurs : Benjamin Mathieu et Philippe Lesaffre

Mise en onde : Emmanuel de Miscault

Nos invité.e.s :

Ulysse Mathieu, Waël Sghaier et Flora Bellouin, membres du collectif La friche, qui organise des ateliers d’éducation aux médias dans les quartiers populaires notamment. Ils viennent de sortir une revue papier, qui s’appelle Contre-jour.

Manuel Sanson, co-créateur du site d’investigation régionale Le Poulpe, média normand menacé dans son existence même, à la suite de l’une de son révélation.

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Orianne Trouillet, DG d’Ekino et Loic Bonifacio du collectif Pour un réveil écologique, à l’origine d’un hackathon “hack for climate”, organisé du 2 au 4 juin prochain qui va chercher à imaginer des dispositifs numériques innovants pour sensibiliser le grand public aux rapports du GIEC.

Le replay

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18.05.2023 à 12:43

Agatha Liévin-Bazin : “Nous sommes toujours surpris par l’intelligence des animaux”

Enora Hillaireau

Agatha Liévin-Bazin est vulgarisatrice scientifique et docteur en éthologie. Elle étudie les comportements des espèces et s’intéresse aux liens sociaux entre animaux

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Texte intégral (1269 mots)

Agatha Liévin-Bazin est vulgarisatrice scientifique et docteur en éthologie. Elle étudie les comportements des espèces et s’intéresse aux liens sociaux entre animaux. En particulier dans son dernier album Que d’émotions ! (Milan, 2022), co-écrit avec Charlotte Duranton et illustré par Magali Attiogbé. “Les oiseaux vous forcent à un peu d’humilité.” Selon elle, il faut qu’on arrive collectivement à se reconnecter au vivant, aux espèces qui nous entourent. Des “colocataires”, comme elle dit, très utiles…

Vous lisez un extrait du Zéphyr n°15 « Le silence des oiseaux« . Le Zéphyr est un média indépendant, financé par ses lecteurs et lectrices. Découvrez le sommaire du spécial « volatiles » par ici, puis commandez l’opus. Vous pouvez aussi vous abonner et acheter le numéro en PDF. Bonne lecture !

Elle apparaît à l’écran avec son micro de chroniqueuse radio. Habillée de son pull vert vif, elle sourit franchement. Sans aucun doute, Agatha Liévin-Bazin est à l’aise pour parler des volatiles. Sa grande passion. L’éthologue passe de nombreuses journées à raconter des histoires sur les populations aviaires. Elle écrit aussi. Beaucoup. Si elle pouvait en vivre, nul doute qu’elle « ne ferait que ça », glisse-t-elle. Or, en attendant, Agatha vole de projet en projet de sensibilisation, telle sa pie fétiche.

« Comprendre comment vivent les animaux est indispensable »

Le Zéphyr : Vous avez arrêté la recherche universitaire en 2017 et vous êtes devenue vulgarisatrice indépendante. De quelle manière sensibilisez-vous à la problématique du déclin des oiseaux ?

Agatha Liévin-Bazin : La vulgarisation scientifique, nous pouvons en faire assez facilement. Il y a forcément les conférences, les TedTalks, le concours « Ma thèse en 180 secondes »… Mais nous pouvons aussi nous y employer avec de la pâte à modeler, de la chanson, du dessin, avec la radio, le dessin animé ou des podcasts… Au départ, je voulais faire de l’illustration avec mon blog « Le nid de pie », mais je n’ai finalement que peu de temps pour dessiner (Rires). J’aime faire de tout, l’indépendance me plaît. J’ai également mon émission de radio, « Le nid de pie », sur Campus FM depuis octobre 2018.  Une émission de radio mensuelle sur le monde animal.

Lire aussi : En chute libre : les oiseaux sont-ils en danger ?

Je réalise comme j’ai de la chance depuis cinq ans. C’est super ! Je suis payée pour apprendre des choses et les apprendre aux autres ! Mes missions sont très variées. Par exemple, j’ai eu la chance de pouvoir organiser des visites pour des familles au musée d’Orsay, à Paris, pour l’exposition sur le travail de la peintre Rosa Bonheur, en 2022. Qui, soit dit en passant, était plus connue que Beyoncé, à son époque.

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En ce qui concerne le public de la jeunesse, je passe principalement par les livres. Dans mon dernier ouvrage publié, Que d’émotions !, il est question de la manière dont les émotions sont ressenties par les différentes espèces animales, dont les oiseaux.

Pourquoi est-ce si important pour vous de sensibiliser le grand public ?

Je pense que sensibiliser aux êtres vivants qui nous entourent est essentiel. Et urgent. Ça peut sembler un détail quand nous avons le nez dans le guidon (gagner sa vie, payer son loyer…), mais comprendre comment vivent les animaux autour de nous, c’est comme connaître l’Histoire pour en tirer des leçons. C’est respirer l’air pour fonctionner. J’ai beaucoup de mal à assimiler que nous ne puissions pas y porter au moins une attention polie.

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Ce sont nos colocataires. Tout le monde est amené à côtoyer des espèces : tant les animaux de compagnie, les pigeons dans la rue que les araignées qui s’invitent chez nous. Il faut donc cohabiter avec eux du mieux possible, et ça passe, à mon sens, par une meilleure connaissance de leur mode de vie. Si je peux sensibiliser les gens, leur apprendre à regarder autour d’eux, et surtout à prendre en compte ce qu’ils y voient, alors ma mission est accomplie, et elle prend sens. / Propos recueillis par Enora Hillaireau

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16.05.2023 à 14:30

Le sommaire des numéros du Zéphyr

Philippe Lesaffre

Le Zéphyr, c’est le média des aventures humaines, focalisé sur la protection de la nature. C’est un média en ligne et une revue imprimée. Totalement indépendant et 100 % financé par ses lecteurs, le média se veut lent, intimiste, engagé. Des citoyens, des collectifs s’engagent contre la destruction du vivant, Le Zéphyr se penche sur […]

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Texte intégral (718 mots)

Le Zéphyr, c’est le média des aventures humaines, focalisé sur la protection de la nature. C’est un média en ligne et une revue imprimée.

Totalement indépendant et 100 % financé par ses lecteurs, le média se veut lent, intimiste, engagé. Des citoyens, des collectifs s’engagent contre la destruction du vivant, Le Zéphyr se penche sur leurs combats. Au sommaire, des portraits et des témoignages ; des personnalités qui se dévoilent, partagent leur colère, leur engagement pour concevoir une société plus juste, plus sobre, qui nous rappellent que nous avons à nous reconnecter au vivant (fragilisé).

Depuis quand ?

Le média en ligne existe depuis 2016. La revue imprimée a été lancée en 2020. Vous pouvez suivre l’actualité de la rédaction via notre newsletter hebdomadaire. Le Zéphyr a été reconnu service de presse en ligne par la Commission paritaire des publications et agences de presse à partir de septembre 2017. / Philippe Lesaffre, rédacteur en chef

Lire aussi : 3 bonnes raisons de soutenir le média indépendant

Découvrez le sommaire des derniers opus publiés :

Le Zéphyr n°11 « Sauver les animaux, ok, mais pour quoi faire ? »

Le Zéphyr n°12 « Du plus profond des océans »

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Le Zéphyr n°13 « Forêts : immensité fragile »

Le Zéphyr n°14 « Montagnes : merveilles et périls »

Le Zéphyr n°15 « Le silence des oiseaux »

Le Zéphyr n°16 (les insectes, à paraître en septembre 2023)

Le Zéphyr n°17 (les mammifères des bois, à paraître en décembre 2023).

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16.05.2023 à 14:13

Serial cocheur : Antoine Rougeron sur les traces des oiseaux rares

Philippe Lesaffre

Des milliers de personnes, munies de leurs jumelles, aiment observer les oiseaux, tant les nicheurs les plus communs que les migrateurs plus rares, qui se retrouvent parfois par hasard sur le territoire. But de l’opération : tenter d’en “cocher” le plus possible. Un jeu “addictif”, qu’Antoine Rougeron, membre de LPO, pratique depuis de longues années

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Texte intégral (1098 mots)

Des milliers de personnes, munies de leurs jumelles, aiment observer les oiseaux, tant les nicheurs les plus communs que les migrateurs plus rares, qui se retrouvent parfois par hasard sur le territoire. But de l’opération : tenter d’en “cocher” le plus possible. Un jeu “addictif”, qu’Antoine Rougeron, membre de la LPO, pratique depuis de longues années.

Vous lisez un extrait du Zéphyr n°15 « Le silence des oiseaux« . Le Zéphyr est un média indépendant, financé par ses lecteurs et lectrices. Découvrez le sommaire du spécial « volatiles » par ici, puis commandez l’opus. Vous pouvez aussi vous abonner et acheter le numéro en PDF. Bonne lecture !

Novembre 2016. Antoine Rougeron, les jumelles autour du cou, avance lentement au milieu d’une friche, à la recherche d’une espèce rare. Chargé d’étude et éducateur à l’environnement à la Ligue de protection des oiseaux en Bourgogne-Franche-Comté, il tend l’oreille. Soudain, entre deux sons de mésange, il croit entendre un cri familier. « Je me suis dit que j’avais rêvé… » Il poursuit sa route, puis entend de nouveau le même bruit. Cette fois, pas de doute. Antoine tente de se rapprocher au mieux et arrive devant une lisière forestière. Pas de trace du volatile. Il sort son téléphone et enclenche le petit enregistrement. Dans le jargon, on dit qu’on fait « de la repasse », c’est-à-dire qu’on va mettre le son de l’espèce pour attirer l’oiseau qu’on espère contempler.


  
Option déconseillée au printemps lors de la période de nidification. « Le son peut perturber le mâle, car celui-ci pourrait imaginer qu’un autre s’est introduit dans son territoire…. » En revanche, en cette fin d’année, pas de souci. Et, pour Antoine, c’est… mission accomplie. Le magnifique est apparu, devant lui. « Et, se remémore-t-il sept ans après, j’ai pu reconnaître à l’œil nu le pouillot de Pallas. » Une petite bête potelée à grosse tête, le croupion jaune et la queue courte, originaire d’Asie. « C’est le genre d’espèce égarée qu’on croise plutôt sur le littoral atlantique, pas en Bourgogne », précise Antoine, qui a alors « coché » ce passereau dans sa région en premier.

Lire aussi : En chute libre : les oiseaux sont-ils en danger ?

  
Jeu addictif


Et un point de plus pour lui. C’est que, depuis belle lurette, Antoine coche, c’est-à-dire qu’il cherche à observer le plus d’espèces possible, en particulier des oiseaux migrateurs les plus inattendus, les « gags », dans le jargon. La plupart du temps, après une longue route, ces oiseaux se posent près de la mer ou de l’océan. « Et plus on habite loin du littoral, plus leur découverte est ardue. »Comme des centaines d’autres naturalistes en France, le salarié de la LPO veut toujours en voir un de plus. Un jeu purement « addictif », selon lui, qu’il pratique, tant au travail que durant son temps libre.

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En 2013, Antoine a lancé avec deux autres personnes le site Cocheurs.fr pour que les passionnés puissent « jouer » dans un cadre établi, contrôlé, et au final… se comparer entre eux : « Il ne faut pas nier l’esprit de compétition entre nous, les membres souhaitent cocher des oiseaux, pour leur plaisir, mais aussi dans le but de gagner des points et figurer le plus haut possible dans le classement… » / Philippe Lesaffre

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16.05.2023 à 13:53

En chute libre : les oiseaux sont-ils en danger ?

Enora Hillaireau

La Terre abrite plus de 50 milliards d’oiseaux. Pourtant, rien qu’en Europe, moins de la moitié des espèces sont dans un état de “conservation favorable”. Depuis une trentaine d’années, les études témoignent d’un déclin préoccupant

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Texte intégral (968 mots)

La Terre abrite plus de 50 milliards d’oiseaux. Pourtant, rien qu’en Europe, moins de la moitié des espèces sont dans un état de “conservation favorable”. Depuis une trentaine d’années, les études témoignent d’un déclin préoccupant.

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Ils sont partout : dans nos villes, dans nos campagnes… Mais qui sait pour encore combien de temps ? Les oiseaux, comme beaucoup d’autres espèces animales, sont sur le déclin. En 2020, la Commission européenne rapportait que 47% de toutes les espèces d’oiseaux du continent étaient dans un état de “conservation favorable”, passant ainsi sous la barre symbolique des 50 %. Un an plus tard, une étude parue dans la revue scientifique Ecology and Evolution a évoqué une baisse d’environ 18 % des populations d’oiseaux nicheurs européens depuis 1980, soit plus de 560 millions d’individus en moins.

Et en France, demanderez-vous ? Les oiseaux ne sont pas mieux nichés : 30 % de déclin des populations en 30 ans. Telle est la sentence mutuelle de La Ligue de protection des oiseaux (LPO), de l’Office français de la biodiversité (OFB) et du Museum national d’histoire naturelle (MNHN). Nul besoin d’enchaîner les chiffres comme des perles sur un bien triste collier pour comprendre le sous-texte : il y a urgence pour les oiseaux. Ces êtres à plumes demeurent nécessaires à l’équilibre de la biodiversité – comme chacune de ses composantes. Leur déclin signifie non seulement une perte de richesse, mais aussi un déséquilibre qui pourrait avoir de graves conséquences…

Lire aussi : « La Femme corneille » : sur les traces d’oiseaux à l’intelligence folle

À l’abri ni en campagne, ni en ville

En France, les oiseaux ayant le plus souffert sont les espèces agricoles : – 29,5 % des effectifs, d’après le Suivi temporel des oiseaux communs (STOC) de Vigie-Nature. Une baisse évaluée sur la période 1989–2019. En cause : l’agriculture intensive. L’utilisation de pesticides tue les insectes, réduisant de facto la nourriture disponible pour les oiseaux. En cause, également, la pollution des sols et la destruction des arbres et des haies. Malheureux emblème de la situation : le pipit farlouse. Cette espèce agricole a perdu les deux-tiers de ses effectifs français en 19 ans. Sa situation est précaire dans toute l’Europe, comme nous l’apprend le programme du STOC.

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Les espèces aviaires citadines ne se portent pas bien mieux. La réfection des anciens bâtiments réduit drastiquement le nombre de cavités dans lesquelles les oiseaux ont pu nicher. Sans oublier la déstabilisante pollution lumineuse, ainsi que la pollution industrielle. Et la diminution d’insectes. Cocktail Molotov détonnant. / Enora Hillaireau

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