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13.11.2025 à 13:10

Dix ans après, la presse européenne analyse l'impact du 13 novembre

Agathe Grinon
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Attentats les plus meurtriers depuis la Seconde Guerre mondiale en France, les attaques du 13 novembre 2015 "ont changé le pays à jamais", souligne d'emblée Die Zeit. "La société continue de se remettre de cette nuit terroriste", poursuit le journal allemand, qui retrace dans un article le déroulé des événements. Ceux-ci se sont succédé dans […]

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Texte intégral (1659 mots)
La Tour Eiffel illuminée durant trois jours en 2015 à la suite des attentats - Crédits : David Corbus / Flickr CC BY 2.0
La Tour Eiffel illuminée durant trois jours en 2015 à la suite des attentats - Crédits : David Corbus / Flickr CC BY 2.0

Attentats les plus meurtriers depuis la Seconde Guerre mondiale en France, les attaques du 13 novembre 2015 "ont changé le pays à jamais", souligne d'emblée Die Zeit. "La société continue de se remettre de cette nuit terroriste", poursuit le journal allemand, qui retrace dans un article le déroulé des événements.

Ceux-ci se sont succédé dans la soirée, d'abord au Stade de France, puis dans des bars et cafés proches du Bataclan, et enfin dans la salle elle-même. "En quelques heures, on déplore alors 130 morts et 350 blessés physiques. Trois victimes finiront également par se suicider après les événements", se remémore la RTBF.

Une journée de commémorations se tient aujourd'hui dans la capitale française. Emmanuel Macron a prévu de se rendre "sur tous les lieux des attentats. Première étape au Stade de France, où la première victime, Manuel Dias, fut tuée", explique Euronews. Après l'inauguration d'un Jardin du 13 novembre, derrière la mairie de Paris, la tour Eiffel sera illuminée, à la tombée de la nuit ce jeudi, aux couleurs du drapeau français.

Sur son compte X, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a elle aussi rendu hommage à ces vies "fauchées à la terrasse des cafés, dans une salle de concert, dans l'insouciance d'une soirée ordinaire".

Un pays marqué

La date "reste aujourd’hui ancrée dans la conscience collective, comme une cicatrice qui peine à se refermer", analyse la RTBF. "Le mot 'Bataclan' est depuis devenu en France synonyme d'attentats islamistes extrêmes, tout comme le 11-septembre l'est aux États-Unis", relève la BBC.

Malgré la "disparition du groupe État islamique (EI) en tant que force majeure en Syrie et en Irak", et bien que les services de renseignement soient "devenus très efficaces dans la lutte contre la radicalisation en ligne", l'ennemi "n'a jamais disparu", poursuit le média britannique.

"Des traces silencieuses d’un traumatisme national – comme l’omniprésence des caméras – façonnent encore la France", note Politico. Depuis 2015, le pays "a adopté une série de lois visant à garantir qu'un tel événement ne puisse plus jamais se reproduire".

Les députés "ont élargi les pouvoirs de surveillance de l’État et sa capacité à imposer des mesures restrictives sans approbation judiciaire préalable", continue le média en ligne. "Ils ont également remodelé la politique d'immigration de la France et la surveillance des organisations religieuses, en particulier musulmanes". "Le plan antiterroriste Vigipirate change la vie quotidienne des Français, la France s’habitue à un état d’alerte permanent", note Die Zeit.

Une société fracturée

Les attentats "visaient une société ouverte, et la France s'est alors engagée à défendre précisément ces valeurs. A-t-elle réussi ?", s'interroge quant à lui le Taggeschau. "Constitutionnalistes et politologues français critiquent le fait que l'ordre public prime ainsi sur les libertés individuelles", mettant en garde contre ce qu'ils appellent le "virage préventif".

"Le 13 novembre 2015 est devenu une date importante dans l'histoire de la France, traumatisant toute une nation et ébranlant le sentiment de sécurité du pays", observe The Independent. Le site britannique consacre un article au traumatisme auquel doivent toujours faire face les rescapés des attentats.

"La vigilance reste un impératif", poursuit de son côté Le Soir. Le quotidien belge insiste également sur l'"instant de fraternité" de cette journée de commémorations, alors que la "cohésion nationale" est menacée. "Un joyau à préserver", estime le média.

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12.11.2025 à 13:01

Budget européen 2028-2034 : des concessions de la Commission pour satisfaire le Parlement européen

Lou Caubet
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Ce mercredi 12 novembre, les députés européens doivent discuter du futur cadre financier pluriannuel pour la période 2028-2034. Si les débats restent à l'ordre du jour, la résolution prévue contre la proposition d'Ursula von der Leyen ne devrait pas être votée. Cette dernière n'est plus au programme selon une source du Monde, après l'annonce de "concessions […]

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Texte intégral (1918 mots)
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, à la tribune du Parlement européen lors de la session plénière d'octobre 2025 - Crédits : Daina Le Lardic / Parlement européen

Ce mercredi 12 novembre, les députés européens doivent discuter du futur cadre financier pluriannuel pour la période 2028-2034. Si les débats restent à l'ordre du jour, la résolution prévue contre la proposition d'Ursula von der Leyen ne devrait pas être votée. Cette dernière n'est plus au programme selon une source du Monde, après l'annonce de "concessions mineures" de la part de la Commission [Euronews].

Comme le rappelle La Tribune, "depuis sa présentation en juillet, le projet de budget – colossale enveloppe de quelque 2 000 milliards d’euros fixant le cap des priorités politico-économiques du bloc européen – ne fait pas l’unanimité".

Les critiques à l'égard de ce budget sont nombreuses. Il "mettrait en danger à la fois la politique agricole commune (PAC) et les fonds de cohésion, au grand dam des agriculteurs et des régions, et laisserait bien trop de côté les parlementaires européens" [Le Monde]. Selon La Tribune, le budget de la PAC serait le premier touché, "passant de 387 milliards d'euros sur la période 2021-2027 à 300 milliards entre 2028 et 2034". Les parlementaires "fustigent également la reprise en main d'une partie de ces fonds par les États", rappelle le quotidien.

Jeudi 30 octobre, "trois groupes politiques (Parti populaire européen, sociaux-démocrates et Renew) qui composent la 'majorité von der Leyen' ont menacé dans une lettre adressée à la présidente de la Commission de ne pas voter la structure du budget en cours de préparation si des changements n'y étaient pas apportés" [Le Monde].

Des concessions "minimales"

"[Ursula] von der Leyen fait un geste pour l'agriculture […] pour tenter de calmer la fronde de la profession et des eurodéputés", résume L'Express. La présidente de la Commission européenne a proposé lundi 10 novembre lors d’une réunion avec le Conseil et le Parlement européens "des modifications juridiques, notamment un objectif spécifique pour le financement de l'agriculture rurale, des garanties pour la participation régionale et un mécanisme de pilotage visant à accroître l'influence des députés européens sur les priorités de dépenses" [Euractiv].

Offrant "un rôle plus important aux autorités régionales" [Euronews], la présidente "propose d'introduire un 'objectif rural' qui contraindrait les capitales à consacrer au moins 10 % des plans nationaux au secteur agricole […]. Ces sommes […] s'ajouteraient aux 300 milliards d'euros déjà sanctuarisés dans le projet présenté en juillet", indiquent Les Échos.

"Une victoire politique pour l'assemblée"

Concernant le rôle du Parlement, la présidente de la Commission propose un "'mécanisme de pilotage' du futur budget afin de 'déterminer les priorités politiques, notamment pour les plans de partenariat nationaux et régionaux', avec un rôle accru des parlementaires" [Le Monde]. "C'est une victoire politique pour l'assemblée, qui dispose de pouvoirs très limités en matière budgétaire. Selon les traités, la négociation est du ressort des États membres. Les eurodéputés ne peuvent, en fin de course, qu'approuver leur montage ou le rejeter", rappellent Les Échos.

Par ailleurs, Le Monde fait état des critiques venus des États : si "les propositions en lien avec la PAC et le rôle des régions sont vues avec bienveillance", "donner un rôle plus important au Parlement pour les futurs plans nationaux reste pour l’instant problématique" pour les Vingt-Sept, arguant qu'il faut s'en tenir aux traités, complète le journal du soir.

Cette résolution survient dans un contexte de défiance politique à l'égard d'Ursula von der Leyen. "Lâchée par ses alliés" du Parlement européen, La Tribune rappelle que la présidente "a échappé en octobre à deux motions de censure [au Parlement européen]", à une large majorité cependant. Mais "le fait que la Commission ait proposé de modifier l'une de ses propositions après l'avoir officiellement présentée – une démarche très inhabituelle à Bruxelles – constitue une victoire politique pour le Parlement européen", conclut Euronews.

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07.11.2025 à 12:16

Accord UE-Mercosur : Emmanuel Macron se déclare "plutôt positif" concernant son adoption mais reste sur ses gardes

Juliette Verdes
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"En marge du sommet des chefs d'État précédant la COP30 à Belém, au Brésil, Emmanuel Macron a affiché [jeudi 6 novembre] un changement de ton sur le très controversé accord commercial entre l'Union européenne et le Mercosur", constate 20 Minutes. Le président français s'est dit "plutôt positif" sur la possibilité d'accepter cet accord commercial, grâce aux clauses de sauvegarde obtenues […]

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Texte intégral (2363 mots)
Selon Emmanuel Macron (au centre), si les clauses de sauvegarde promises sont effectivement mises en œuvre, "cet accord peut être acceptable" - Crédits : Conseil européen

"En marge du sommet des chefs d'État précédant la COP30 à Belém, au Brésil, Emmanuel Macron a affiché [jeudi 6 novembre] un changement de ton sur le très controversé accord commercial entre l'Union européenne et le Mercosur", constate 20 Minutes.

Le président français s'est dit "plutôt positif" sur la possibilité d'accepter cet accord commercial, grâce aux clauses de sauvegarde obtenues par la France, bien qu'il affirme rester "vigilant" [Ouest-France].

"La Commission européenne avait annoncé début septembre des 'mesures de sauvegarde' pour protéger les secteurs agricoles dans le cadre de cet accord, en espérant arracher un feu vert de la France", relate France info. Mais cette clause renforcée proposée par Bruxelles doit encore être "adoptée et reconnue" par les pays du bloc latino-américain, a rappelé dimanche le ministre français chargé de l'Europe, Benjamin Haddad.

"Dans les semaines qui viennent", la Commission européenne va mener un "travail" avec le Mercosur "pour que ces clauses soient acceptées", a réitéré Emmanuel Macron [Libération]. Mais le monde agricole "continue de juger ces avancées, qui permettent à n'importe quel pays de l'UE de limiter les exportations de produits sud-américains sur son territoire en cas de déstabilisation du marché, insuffisantes pour protéger le secteur". Cette annonce est "une rupture avec l'agriculture française", juge la FNSEA qui dénonce un "reniement total" d'Emmanuel Macron sur le sujet [BFM TV].

Des clauses de sauvegarde en cours de négociation

Les négociations sur le traité destiné à libéraliser les échanges entre l'Union européenne et des pays d'Amérique latine (Argentine, Brésil, Paraguay et Uruguay) ont débouché sur un accord en décembre 2024. "Adopté le 3 septembre 2025 par la Commission européenne, le texte doit encore être approuvé par les 27 pays membres [et par le Parlement européen] avant d'entrer en application" [France info].

"Emmanuel Macron a auparavant affirmé à plusieurs reprises que cet accord n'était 'pas acceptable en l'état', alors que les agriculteurs français redoutent une 'concurrence déloyale' des Sud-Américains", rappelle Ouest-France. Le président français estime toutefois avoir été "cohérent depuis le début" : "j'ai dit qu'en l'état, il n'était pas acceptable, [mais] il est en train d'être changé. Et donc si ces clauses sont bien mises en œuvre, […] à ce moment-là, nous considérons que cet accord peut être acceptable", a-t-il affirmé depuis Belém [Libération].

D'après les informations d'Agence Europe, "les États membres de l'UE semblent être prêts à donner leur feu vert à la proposition de règlement qui détaille la clause de sauvegarde dans l'accord commercial UE/Mercosur".

La Commission veut adopter le texte fin décembre

Sur Europe 1, l'eurodéputée française Manon Aubry, coprésidente du groupe La Gauche au Parlement européen, dénonce ce matin un accord qui "entraînera l'importation de grandes quantités de viande ne respectant pas les normes européennes, mettant ainsi en péril la santé des consommateurs et l'équilibre de l'agriculture française". À l'Assemblée nationale, "les députés Les Républicains menés par Laurent Wauquiez avaient demandé mercredi au Premier ministre Sébastien Lecornu l'organisation d'un vote au Parlement sur le traité UE-Mercosur, qu'ils contestent" [France info].

Reste que "Bruxelles escompte obtenir l'aval des États européens avant fin décembre, tant que le président brésilien Lula occupe la présidence tournante du Mercosur" [France info].

"Mercredi, le ministre brésilien des Affaires étrangères, Mauro Vieira, a déclaré que la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, avait l'intention de signer l'accord commercial entre l'UE et le Mercosur le 20 décembre à Rio de Janeiro", fait savoir La Vanguardia. La signature a été discutée au cours d'une réunion à Belém entre la cheffe de la Commission et le président brésilien, une rencontre qualifiée "d'excellente" par M. Vieira, poursuit le quotidien espagnol.

Une résolution bientôt déposée au Parlement européen

Avec ce changement de ton du côté du gouvernement français, la conclusion de l'accord entre Européens et Sud-américains semble proche. "À moins que… dans un coup de théâtre, l'accord [puisse] finalement être jugé contraire au droit de l'UE ?", s'interroge Sud Ouest.

C'est l'espoir d'une soixantaine de députés, dont "le macroniste Pascal Canfin, […] l'Insoumise Manon Aubry, le social-démocrate Raphaël Glucksmann (Place publique), l'écologiste Marie Toussaint, ou encore le LR François-Xavier Bellamy". Ces derniers vont "déposer le 14 novembre au Parlement européen une résolution visant à saisir la Cour de justice de l'UE (CJUE)", précise le quotidien régional.

Cette proposition transpartisane devrait recevoir le soutien des pays traditionnellement opposés à l'accord, selon Euractiv, "notamment la France, la Pologne, l'Irlande et la région wallonne de Belgique. Le groupe d'extrême droite Patriotes pour l'Europe, troisième plus grand groupe du Parlement européen, pourrait également soutenir la motion compte tenu de sa forte opposition à l'accord".

La résolution devrait être à l'ordre du jour lors de la prochaine session plénière du Parlement européen, à Strasbourg, mi-novembre. Si elle est adoptée, la CJUE pourra alors être saisie. "Conséquence directe : l'adoption de l'accord de libre-échange serait gelée, le temps que l'instance basée à Luxembourg donne son avis, soit pendant environ un an, voire un an et demi", avance Sud Ouest. "Mais quelle pourrait être l'issue ?" soulève le quotidien.

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