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04.12.2025 à 12:27

Emmanuel Macron en Chine : un déplacement stratégique face à la situation en Ukraine et aux enjeux économiques

Agathe Grinon
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Présent depuis mercredi à Pékin, "Emmanuel Macron appelle à 'dépasser' les désaccords avec la Chine lors de sa visite d'État", titre France info ce jeudi 4 décembre. Les points de friction suggérés sont pourtant clairs : "la guerre en Ukraine et le déséquilibre commercial entre l’Europe et la Chine" [Ouest-France]. Lors de leur rencontre, ce […]

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Emmanuel Macron et Xi Jinping durant une précédente rencontre le 6 mai 2024 à Paris. Sources : Commission européenne
Emmanuel Macron et Xi Jinping lors d'une précédente rencontre le 6 mai 2024 à Paris - Crédits : Christophe Licoppe / Commission européenne

Présent depuis mercredi à Pékin, "Emmanuel Macron appelle à 'dépasser' les désaccords avec la Chine lors de sa visite d'État", titre France info ce jeudi 4 décembre. Les points de friction suggérés sont pourtant clairs : "la guerre en Ukraine et le déséquilibre commercial entre l’Europe et la Chine" [Ouest-France].

Lors de leur rencontre, ce jeudi, Emmanuel Macron a appelé Xi Jinping à dépasser leurs différends. "Nous avons parfois des désaccords, mais nous avons la responsabilité de savoir les dépasser, de trouver des mécanismes de coopération", a déclaré le président français [Le Monde]. Son homologue chinois a lui souligné sa volonté de coopérer avec la France pour "écarter toute interférence et rendre le partenariat stratégique général entre la Chine et la France plus stable", rapporte La Dépêche.

L'Ukraine au cœur des discussions franco-chinoises

La guerre en Ukraine apparaît comme un fil rouge récurrent des échanges entre les deux chefs d'État. "Lors de son précédent voyage à Pékin en 2023, Emmanuel Macron avait appelé Xi Jinping à ramener la Russie à la raison" [Le Monde]. Une demande réitérée ce jeudi, poursuit le journal du soir : "nous devons continuer à nous mobiliser en faveur de la paix et de la stabilité dans le monde. Et de l’Ukraine aux différentes régions du monde qui sont touchées par la guerre, la capacité que nous avons à œuvrer ensemble est déterminante", a appuyé le président français "à l'issue d’un entretien restreint et avant des discussions en format élargi".

Néanmoins, le président chinois "a refusé toute responsabilité dans la guerre qui fait rage en Europe", constate L'Express. Bien qu'il ait déclaré que "la Chine soutient tous les efforts pour la paix et continuera à jouer un rôle constructif pour une solution à la crise", il a aussi tenu à s'opposer "fermement à toute tentative irresponsable visant à rejeter la faute ou à diffamer quiconque" [Huffington Post].

Le différend autour de la guerre en Ukraine reste profond car "l’Europe voudrait voir la Chine user de son influence pour mettre fin à la guerre à ses portes", explique Libération. "La Chine assure constamment vouloir la paix, mais elle n’a jamais condamné l’invasion de l'Ukraine par la Russie en février 2022". "Partenaire économique et politique primordial de la Russie, elle est le premier pays acheteur de combustibles fossiles russes au monde. Certains Européens l'accusent de fournir des composants militaires à Moscou", précise le média français.  

Emmanuel Macron entend ainsi profiter "de son moment privilégié avec Xi Jinping, vendredi à Chengdu, pour revenir à la charge sur le dossier ukrainien", après avoir fait "face à une Chine intransigeante" sur le sujet, notent Les Echos.

La balance commerciale toujours source de crispations

Le président français a également profité de cette visite pour appeler "à des 'investissements croisés' pour rééquilibrer la relation commerciale entre les deux pays", relate France info. "Emmanuel Macron entendait aborder des pratiques commerciales chinoises jugées déloyales, des voitures électriques à l'acier" [L'Express].

Aujourd'hui, "la relation entre la Chine et l'Europe est caractérisée par un déficit commercial massif (357,1 milliards de dollars) en défaveur de l'UE", rappelle France 24. "Un conseiller du président français évoquait à la veille de la visite le risque de devoir 'fermer les marchés', déjà très secoués par la guerre des droits de douane engagée par le président américain Donald Trump" [Ouest France].

Emmanuel Macron est ainsi arrivé mercredi soir, accompagné "par 35 dirigeants de grands groupes (Airbus, EDF, Danone…) et d’entreprises familiales, du luxe à celui de l’agroalimentaire, et devait assister à la signature d’un certain nombre de contrats" [Le Monde].

"Les deux dirigeants ont signé 12 accords de coopération à la suite de leurs entretiens, couvrant le vieillissement de la population, les investissements bilatéraux [ou encore] l’énergie nucléaire", mais certains analystes "affirment que des contraintes politiques importantes pèsent [encore] sur leur partenariat" [Reuters].

Un constat également valable au niveau européen. Toujours selon l'agence de presse anglophone, l'UE a notamment "annoncé mercredi [3 décembre] de nouvelles [mesures]  de sécurité économique visant à réduire la dépendance du bloc vis-à-vis de la Chine". Les Européens "pressent aussi pour un meilleur accès aux métaux rares, dont la Chine domine la production et la transformation mondiales, levier dont elle a fait en 2025 un usage qui a ébranlé les chaînes d’approvisionnement de la planète" [Le Monde].

"La Chine, pour sa part, souhaite apaiser les tensions commerciales avec les 27 pays membres de l'UE concernant son industrie des véhicules électriques fortement subventionnée, tout en se présentant comme un partenaire commercial fiable et un marché alternatif aux États-Unis", écrit Reuters. Des ambitions mutuelles encore à concrétiser.

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03.12.2025 à 11:33

L'ancienne cheffe de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, inculpée pour "fraude"

Valentin Ledroit
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"Des perquisitions ont été menées [mardi 2 décembre] au Service européen pour l'action extérieure (SEAE) à Bruxelles ainsi qu'au prestigieux Collège d'Europe à Bruges – l'équivalent de l'ENA pour les diplomates européens", relève Le Point. Au terme de ce coup de filet de la police belge, trois personnes d'abord placées en garde à vue ont été inculpées […]

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Texte intégral (2003 mots)
L'ancienne haute représentante de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini, est rectrice du Collège d'Europe depuis 2020
L'ancienne haute représentante de l'UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini, est rectrice du Collège d'Europe depuis 2020 - Crédits : Daina Le Lardic / Parlement européen

"Des perquisitions ont été menées [mardi 2 décembre] au Service européen pour l'action extérieure (SEAE) à Bruxelles ainsi qu'au prestigieux Collège d'Europe à Bruges – l'équivalent de l'ENA pour les diplomates européens", relève Le Point. Au terme de ce coup de filet de la police belge, trois personnes d'abord placées en garde à vue ont été inculpées ce mercredi, selon le Parquet européen, "un organe indépendant de l’UE chargé de lutter contre la fraude aux fonds de l’Union" [Le Soir].

Le Monde précise l'identité des trois protagonistes : "Federica Mogherini, l’actuelle rectrice du Collège d’Europe, à Bruges, qui a occupé le poste de cheffe de la diplomatie européenne et de vice-présidente de la Commission de 2014 à 2019 ; Stefano Sannino, l’ancien secrétaire général du SEAE, et un manageur du Collège d’Europe, un conseiller de la rectrice".

Ces révélations touchant des acteurs haut placés secouent les institutions européennes. "La nouvelle a fait quinze fois le tour du rond-point Schuman à Bruxelles depuis ce mardi matin", ironise Le Point. "Si elles s'avéraient fondées, ces allégations déclencheraient le plus grand scandale à avoir touché Bruxelles depuis la démission collective de la Commission Jacques Santer en 1999, suite à des accusations de mauvaise gestion financière", affirme de son côté Politico.

De "forts soupçons" du Parquet européen

"L’enquête cible des soupçons de favoritisme et une possible concurrence déloyale dans l’attribution par le SEAE au prestigieux Collège d’Europe d’un programme de formation de neuf mois destiné aux futurs diplomates européens", résume Le Soir. Actuellement dirigé par Federica Mogherini, cet établissement scolaire "fondé en 1949 à Bruges, a servi de centre de formation postuniversitaire à d'innombrables fonctionnaires et diplomates de l'UE", rappelle The Guardian.

Les faits remontent à 2021. Le Collège d'Europe ou ses représentants sont alors soupçonnés "d'avoir eu connaissance préalable d'un appel d'offres public lancé par le SEAE pour accueillir [cette] nouvelle académie diplomatique de l'UE. L'appel d'offres, qui a été attribué au Collège d'Europe en 2022, était ouvert aux établissements d'enseignement supérieur de toute l'Europe", précise Euractiv.

"Le timing interroge", souligne Le Point. À la même période, "alors qu'il traverse des difficultés financières, le Collège d'Europe achète un immeuble à Bruges pour 3,2 millions d'euros. Peu après, le SEAE publie un appel d'offres pour héberger la nouvelle académie diplomatique de l'UE – et l'une des conditions pour candidater est justement de disposer d'un hébergement pour les stagiaires. Le collège remporte le marché et obtient 654 000 euros de financement européen".

Dans son communiqué, le Parquet européen déclare "avoir de 'forts soupçons' quant au caractère équitable de l'appel d'offres lancé en 2021-2022. […] Si ces soupçons s'avéraient fondés, les faits pourraient constituer 'une fraude dans le domaine des marchés publics, de la corruption, un conflit d'intérêts et une violation du secret professionnel'".

L'image de l'UE ternie

"L'UE a eu du mal à se débarrasser d'une série de scandales de corruption depuis le début de cette décennie", note Politico. Le média basé à Bruxelles souligne que la nouvelle affaire arrive peu de temps après le scandale du "Qatargate", "lorsque l'État du Golfe a été accusé de chercher à influencer les eurodéputés par le biais de pots-de-vin et de cadeaux", ainsi que "l'enquête de corruption de cette année sur les activités de lobbying du géant chinois de la technologie Huawei en Europe".

Plusieurs médias s'inquiètent des répercussions pour les institutions européennes et leur image. "Les perquisitions menées à l'aube au sein du service diplomatique de l'UE et du Collège d'Europe renforcent les craintes que la corruption ait atteint les plus hauts échelons de l'appareil de politique étrangère de l'Union", indique par exemple Euractiv.

Pour Politico, cette nouvelle affaire "intervient alors que les partis eurosceptiques, populistes et d'extrême droite surfent sur une vague de mécontentement des électeurs et à un moment où l'UE fait pression sur les pays tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du bloc au sujet de leurs propres scandales de corruption". Ironie du sort, les législateurs européens ont conclu hier soir "un accord sur la première loi européenne visant à lutter contre la corruption", relate le média dans un autre article.

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02.12.2025 à 12:31

Biélorussie : Ursula von der Leyen prévoit de nouvelles sanctions après une "attaque hybride" en Lituanie

Lou Caubet
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L'aéroport de Vilnius "a repris ses activités lundi 1er décembre dans la matinée, après la suspension des vols dimanche soir en raison de la menace posée par des ballons biélorusses" [LRT]. "Après s’être entretenue avec le président lituanien Gitanas Nauseda, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a évoqué lundi [1er décembre] […]

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Depuis 2020, l'UE a imposé des sanctions répétées à Minsk, notamment à l'encontre de son président Alexandre Loukachenko (ici en 2023) et de sa famille - Crédits : Kremlin.ru / Wikimedia Commons CC BY 4.0

L'aéroport de Vilnius "a repris ses activités lundi 1er décembre dans la matinée, après la suspension des vols dimanche soir en raison de la menace posée par des ballons biélorusses" [LRT].

"Après s’être entretenue avec le président lituanien Gitanas Nauseda, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a évoqué lundi [1er décembre] la possibilité d’infliger de nouvelles sanctions européennes [à la Biélorussie voisine] de la Lituanie dont décollent ces derniers temps des ballons de cigarettes de contrebande", explique la RTBF. Pour la cheffe de l'exécutif européen, la Biélorussie orchestre une "attaque hybride inacceptable" contre la Lituanie.

Le matin même, Minsk accusait "la Lituanie de 'provocation' après la chute d'un drone sur son territoire" [France Info], évoquant "une violation de la frontière" [Le Figaro]. "De telles actions constituent une menace pour la sécurité de la République de Biélorussie et constituent une violation directe du droit international", a déclaré le porte-parole du ministère biélorusse des Affaires étrangères [Euractiv].

Tensions répétées avec la Biélorussie, alliée de Poutine

La Lituanie avait fermé ses 680 km de frontière avec la Biélorussie "le 30 octobre après une série d’incursions de ballons servant à la contrebande de cigarettes" [La Croix]. "Ces survols imprévus avaient fortement perturbé le trafic aérien à partir des aéroports de Vilnius et Kaunas" [RTBF]. La Lituanie avait alors reproché au président biélorusse Alexandre Loukachenko "de ne rien faire pour empêcher ces incursions". La Première ministre lituanienne Inga Ruginienė avait également déclaré que les forces armées de son pays prendraient "toutes les mesures nécessaires" pour abattre les ballons [CNN].

M. Loukachenko avait quant à lui "accusé l’Occident de 'guerre hybride' contre son pays et la Russie, son alliée". Avant de saisir "quelque 2 000 camions lituaniens qui s'étaient retrouvés bloqués en Biélorussie après la fermeture de deux points de passage" [Le Figaro]. "Vilnius a accusé Minsk de 'chantage' au sujet de millions d'euros de marchandises bloquées" [Euractiv].

Si "la Lituanie a rouvert fin novembre sa frontière avec la Biélorussie" [La Croix], la cheffe du gouvernement lituanien a affirmé que celle-ci "pourrait de nouveau être fermée à tout moment et pour une durée illimitée, si les attaques hybrides devaient se poursuivre" [LRT]. Quelques jours plus tard, elle déclarait "qu'environ 280 camions étaient toujours bloqués", cite un autre article du média lituanien. Pour l'association nationale des transporteurs routiers Linava, le nombre de véhicules retenus est même "plus proche de 4 000, dont environ 1 250 camions".

Vers de nouvelles sanctions ?

Cités dans LRT, "le ministre lituanien des Affaires étrangères, Kęstutis Budrys, et le ministre des Transports, Juras Taminskas, ont exhorté [le 1er décembre] la Commission européenne à aider à récupérer les camions bloqués en Biélorussie et à imposer de nouvelles sanctions au régime de Minsk en réponse à la récente vague d'incursions de ballons de passeurs". Le média poursuit en précisant que M. Budrys souhaite des sanctions plus fortes que celles proposés en octobre, qui ont gelé les avoirs de cinq nouvelles personnes (deux personnes physiques et trois personnes morales).

"Depuis 2020, l'UE a imposé des sanctions répétées à Minsk, notamment à l'encontre de Loukachenko et de sa famille, pour la répression brutale de la dissidence et le soutien à la guerre menée par Moscou en Ukraine" [Euractiv]. Ce proche allié de la Russie a notamment permis "à Moscou d'utiliser son pays comme base de lancement pour son invasion de 2022" [La Croix].

"Le service diplomatique de l'UE a […] annoncé avoir convoqué le chargé d'affaires de la Biélorussie à Bruxelles pour des explications concernant 'la situation inacceptable des transporteurs lituaniens retenus' dans le pays" [France Info]. Ces dernières semaines par ailleurs, "l'UE s'efforce de renforcer ses défenses sur son flanc oriental face à la multiplication des incursions de drones, Bruxelles y voyant des actions de déstabilisation menées par Moscou" [Le Figaro].

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