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28.11.2025 à 04:49

Trump avertit d'opérations terrestres contre les "narcotrafiquants vénézuéliens" dans un avenir proche

FRANCE24
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Depuis septembre, les forces américaines ont ciblé plus de 20 navires soupçonnés de narcotrafic dans la mer des Caraïbes et dans le Pacifique Est, faisant au moins 83 morts. Des "exécutions extrajudiciaires", selon l'ONU. Donald Trump accuse en particulier le Venezuela d'être un artisan du trafic de drogue qui inonde le marché américain, ce que Caracas dément. Le président américain a accru la pression en déployant mi-novembre en mer des Caraïbes le plus grand porte-avions du monde, l'USS Gerald Ford, et son groupe aéronaval. Dans une allocution télévisée aux forces américaines pour Thanksgiving jeudi, le président américain a estimé que ce dispositif était un succès. Le trafic par voie maritime "est arrêté à environ 85%", a-t-il assuré. "Vous avez probablement remarqué que les gens ne veulent plus livrer (de la drogue) par la mer, et nous allons commencer à les arrêter sur terre également", a-t-il annoncé, soulignant que cette opération commencerait "très bientôt". Nommément visé par Washington, le Venezuela assure que Donald Trump se trompe de cible et que seuls 5% de la drogue produite en Colombie, le premier producteur mondial, cherche à transiter par le pays. Le président vénézuélien Nicolas Maduro estime qu'en réalité il s'agit d'une manœuvre militaire visant à le renverser et à s'emparer des réserves de pétrole de son pays, déjà objet d'un embargo pétrolier et de sanctions économiques. Donald Trump a autorisé des actions clandestines de la CIA au Venezuela et dit ne pas exclure une intervention militaire, tout en assurant mi-novembre qu'il parlerait "à un moment donné" à M. Maduro. Armée vénézuélienne en alerte Dans un message télévisé à l'armée, M. Maduro a évoqué jeudi "17 semaines de guerres psychologiques" et appelé l'armée à rester "imperturbable" et "en alerte" face au déploiement américain dans les Caraïbes. Ces derniers jours, une activité constante d'avions de combat américains a été enregistrée à quelques dizaines de kilomètres des côtes vénézuéliennes, selon des sites de suivi des aéronefs. La République dominicaine, voisine du Venezuela, a par ailleurs autorisé cette semaine les Etats-Unis à utiliser des installations aéroportuaires dans le cadre de son déploiement, tandis que l'Etat insulaire de Trinité-et-Tobago, éloigné d'une dizaine de kilomètres seulement du Venezuela, a accueilli récemment des exercices des Marines américains. Jeudi, à bord du porte-avions Gerald Ford, le ministre de la Défense Pete Hegseth a salué à l'occasion de la fête de Thanksgiving les soldats américains en mission, des "guerriers qui veillent à la sécurité", que ce soit aux Etats-Unis ou "en mer en luttant contre les cartels". Washington a aussi intensifié la pression en désignant lundi comme organisation terroriste étrangère le Cartel des Soleils, une organisation dont l'existence reste à démontrer selon de nombreux experts et qui, selon Washington, serait dirigée par le président Maduro. Avant le déploiement militaire dans les Caraïbes, la justice américaine avait déjà porté à 50 millions de dollars la récompense pour des informations conduisant à la capture de Nicolas Maduro. Caracas médiatise davantage qu'auparavant ses opérations contre le narcotrafic, montrant régulièrement des images parfois spectaculaires d'explosions de laboratoires, de destruction de pistes clandestines ou de petits avions abattus. Fin octobre, l'armée avait ainsi annoncé la destruction de deux camps présentés comme ceux de "narco-terroristes colombiens" dans le sud du pays. Dans ce contexte tendu, six compagnies aériennes, dont Iberia, TAP et Turkish Airlines, ont suspendu leurs liaisons avec le Venezuela, ce qui leur a valu de se voir retirer leurs licences par Caracas.

28.11.2025 à 04:35

En Turquie, le pape célèbre la foi commune avec les orthodoxes

FRANCE24
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Arrivé jeudi dans le pays à majorité musulmane pour son premier voyage à l'étranger, le pape américain a été reçu par le président islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan à Ankara, où il a appelé la Turquie à jouer un rôle de "stabilisateur" dans un contexte mondial "fortement conflictuel". Malgré un lourd dispositif de sécurité, la visite du pape est passée largement inaperçue dans le pays, même si les médias ont relayé ses appels à "ne pas céder" aux "stratégies de pouvoir économique et militaire". Vendredi, Léon est attendu à Iznik, l'antique Nicée, au sud-est d'Istanbul, pour célébrer avec les autorités orthodoxes les 1.700 ans du premier concile oecuménique qui avait réuni, en l'an 325, plus de 300 évêques de l'Empire romain. Invité par le patriarche de Constantinople Bartholomée Ier, figure majeure et interlocuteur privilégié du Vatican chez des orthodoxes divisés, il prendra part sur les rives du lac d'Iznik à une prière oecuménique à laquelle devait initialement participer le pape François, décédé en avril. Divisés depuis le grand schisme de 1054 entre les Eglises d'Orient et d'Occident, catholiques et orthodoxes maintiennent un dialogue et des célébrations communes (oecuméniques), malgré des divergences doctrinales. Ils ont notamment engagé des efforts afin de trouver une date commune pour Pâques, fête la plus importante du calendrier chrétien, qu'ils célèbrent selon le calendrier julien ou grégorien. Dans un document publié dimanche, le chef de l'Eglise catholique a invité à "marcher ensemble pour parvenir à l'unité et à la réconciliation", en laissant "derrière soi les controverses théologiques". "Unis face aux défis du monde" Dans une époque où "le monde est troublé et divisé par les conflits et les antagonismes", la venue de Léon XIV "est particulièrement importante et significative", a déclaré à l'AFP le patriarche de Constantinople, qui exerce une primauté honorifique et historique sur les autres patriarches du monde orthodoxe. Les catholiques reconnaissent l'autorité universelle du pape comme chef de l'Eglise, tandis que les orthodoxes, plus fragmentés que jamais, sont organisés en Eglises autocéphales. En 2018, le puissant patriarcat de Moscou, dirigé par Kirill, proche soutien du président russe Vladimir Poutine, avait rompu avec le patriarcat de Constantinople après que celui-ci avait reconnu une Eglise indépendante en Ukraine. Alors que Kirill n'a pas été convié à Iznik, Léon XIV aura pour tâche d'éviter d'irriter Moscou, qui redoute que le Vatican renforce le rôle de Constantinople comme interlocuteur privilégié et fragilise son influence. Selon les médias locaux, l'auteur de l'attentat contre le pape Jean Paul II en 1981, Mehmet Ali Agca - un citoyen turc -, a dû quitter Iznik où il espérait rencontrer le souverain pontife "deux ou trois minutes". Selon l'agence DHA, "Mehmet Ali Agça a expliqué qu'on lui avait demandé de partir", mais plusieurs sites d'informations ainsi que la chaîne de télévision privée Halk TV, proche de l'opposition, assurent qu'il a été escorté par la police jusqu'à Istanbul. Avant Iznik en début d'après-midi, le pape rencontrera à 09H30 (06H30 GMT) des évêques, prêtres, diacres, religieux et religieuses catholiques à la cathédrale du Saint-Esprit d'Istanbul où il prononcera un discours avant de visiter une maison d'accueil pour personnes âgées. A son retour à Istanbul, il participera à une rencontre privée avec les évêques, à la veille d'une messe auprès de 4.000 fidèles dans un stade de la ville. Après Paul VI (1967), Jean-Paul II (1979), Benoît XVI (2006) et François (2014), Léon est le cinquième pape à se rendre en Turquie. De dimanche à mardi, il poursuivra son voyage avec une visite au Liban, rongé par une crise économique et politique dévastatrice depuis 2019 et régulièrement bombardé par Israël ces derniers jours, malgré un cessez-le-feu.

28.11.2025 à 03:17

Incendie de Hong Kong: 94 morts, les recherches de disparus s'achèvent dans les décombres

FRANCE24
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Des immeubles de 31 étages du complexe en cours de rénovation de Wang Fuk Court ne s'échappent plus qu'un peu de fumée, vestige du gigantesque brasier dans lequel les tours ont été prises mercredi après-midi, ont constaté des journalistes de l'AFP. Ces journalistes ont vu dans la matinée les secours charger à l'arrière de véhicules au moins quatre sacs mortuaires, contenant semble-t-il des dépouilles extraites des décombres. D'autres sacs mortuaires ont été déchargés à la morgue de Sha Tin, à environ 30 minutes de trajet du complexe résidentiel, selon les constatations de l'AFP. Les autorités doivent permettre aux proches de venir identifier les leurs à Sha Tin à partir de 14H00 locales (6H00 GMT), a appris une journaliste de l'AFP sur place. Après avoir maîtrisé le feu dans les sept immeubles touchés sur huit, les soldats du feu, mobilisés par centaines jour et nuit depuis deux jours, comptaient avoir pénétré dans tous les logements au cours de la matinée, quitte à en forcer les accès, a dit le directeur adjoint du service de lutte contre les incendies, Armstrong Chan. Les autorités ont porté jeudi soir à 94, dont un pompier, le nombre de personnes tuées dans le pire incendie qu'ait connu Hong Kong depuis 1948. Un nombre indéterminé de personnes sont toujours portées disparues. La tragédie a donné lieu à d'innombrables et douloureux récits de l'épreuve subie dans la fournaise et la panique ou au moment de l'identification des victimes. Mme Wong, 38 ans, raconte en pleurs faire le tour des hôpitaux à la recherche de sa belle-soeur et de la soeur jumelle de celle-ci. Jeudi, elle s'est rendue en vain avec sa soeur à une opération d'identification à partir de photos des victimes. "J'ai le coeur fragile et je ne pensais pas être capable de regarder les photos" de ses proches si elles étaient décédées, rapporte-t-elle. Elle a repris un peu d'espoir en entendant parler de victimes inconnues admises en soins intensifs à l'hôpital Prince of Wales. Mais "on est toujours sans nouvelles", se lamente-t-elle. Le drame a causé un choc dans le territoire à statut spécial de la Chine, et rappelé sa vulnérabilité due à sa densité. Il a déclenché un vaste élan de solidarité. Plus de 50 personnes sont toujours hospitalisées, dont 12 dans un état critique et 28 dans un état grave. Des habitants du complexe de près de 2.000 logements inuaguré en 1983 dans le quartier de Tai Po, dans le nord de Hong Kong, ont dit à l'AFP n'avoir entendu aucun signal d'alarme, et avoir dû frapper aux portes pour prévenir leurs voisins. "Le feu s'est propagé si vite...", a dit un homme nommé Suen. "Sonner et frapper aux portes, leur dire de s'enfuir - c'était comme ça", a-t-il dit. La police a annoncé avoir arrêté trois hommes, soupçonnés de "grossière négligence", après la découverte de matériaux inflammables abandonnés lors de travaux et qui ont permis au feu de "se propager rapidement", par vent soutenu. Le niveau exact de leur implication dans le départ du feu n'est pas clair. Le dirigeant John Lee a annoncé une inspection de tous les grands chantiers de rénovation de la ville. Le numéro deux du gouvernement de Hong Kong, Eric Chan, a pour sa part jugé "impératif d'accélérer la transition complète vers les échafaudages métalliques". L'incendie pourrait aussi avoir des conséquences sur la passation et l'exécution des marchés du bâtiment. "Vu le retentissement immense dans l'opinion, un groupe de travail a été mis place pour lancer une enquête approfondie sur de possibles faits de corruption dans le grand projet de rénovation de Wang Fuk Court à Tai Po", a déclaré la Commission indépendante contre la corruption de Hong Kong dans un communiqué. La société de courses hippiques de Hong Kong, une institution centenaire, a annoncé vendredi que ses courses de dimanche à Sha Tin se dérouleraient huis-clos et que les jockeys porteraient des brassards noirs en signe de deuil. Hong Kong, qui compte 7,5 millions d'habitants, affiche une densité moyenne de plus de 7.100 habitants au kilomètre carré. Un chiffre jusqu'à trois fois supérieur dans les zones les plus urbanisées. En raison de l'exiguïté du territoire, une profusion de tours d'habitation pouvant compter plus de 50 étages ont été construites.

28.11.2025 à 03:02

Donald Trump menace les "trafiquants de drogue vénézuéliens" de les attaquer aussi sur terre

FRANCE 24
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Le président américain Donald Trump a déclaré, jeudi, qu'il compte cibler les "trafiquants de drogue vénézuéliens" sur terre, et pas seulement en mer, "très bientôt". Depuis septembre, les forces américaines ont ciblé plus de 20 navires soupçonnés de trafic de drogue, faisant au moins 83 morts.
Texte intégral (746 mots)
Le président américain Donald Trump a déclaré, jeudi, qu'il compte cibler les "trafiquants de drogue vénézuéliens" sur terre, et pas seulement en mer, "très bientôt". Depuis septembre, les forces américaines ont ciblé plus de 20 navires soupçonnés de trafic de drogue, faisant au moins 83 morts.

28.11.2025 à 02:19

Mort d'une membre de la Garde nationale à Washington, des mesures déployées

FRANCE24
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Un des deux gardes nationaux pris pour cible par un suspect afghan, mercredi à Washington, a succombé à ses blessures. "Depuis le début de son mandat, Donald Trump n'était jamais apparu aussi en colère", rappelle Matthieu Mabin, le correspondant de France 24 à Washington. Les mesures en cascade se sont enchaînées : suspension du traitement des demandes de visa, de regroupement familial ou d'asile des ressortissants afghans ; lancement d'un audit des dossiers afghans entrés aux États-Unis et renforcement du dispositif sécuritaire. "L'avenir de la population afghane aux États-Unis est largement compromis."
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Un des deux gardes nationaux pris pour cible par un suspect afghan, mercredi à Washington, a succombé à ses blessures. "Depuis le début de son mandat, Donald Trump n'était jamais apparu aussi en colère", rappelle Matthieu Mabin, le correspondant de France 24 à Washington. Les mesures en cascade se sont enchaînées : suspension du traitement des demandes de visa, de regroupement familial ou d'asile des ressortissants afghans ; lancement d'un audit des dossiers afghans entrés aux États-Unis et renforcement du dispositif sécuritaire. "L'avenir de la population afghane aux États-Unis est largement compromis."
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