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01.12.2025 à 15:19

A l'ère des écrans, un plan pour "réenchanter" la lecture chez les jeunes

FRANCE24
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"La chute de la lecture n'est pas une fatalité", a affirmé le ministre de l'Education Edouard Geffray en visitant, avec son homologue de la Culture Rachida Dati, le salon du livre de jeunesse de Montreuil (Seine-Saint-Denis). Mais "il y a urgence à agir" car le constat de "la désaffection" de la lecture est "indiscutable", a alerté le président du comité de pilotage de ces Etats généraux, Nicolas Georges, directeur du livre au ministère de la Culture. Les 7-19 ans passent en moyenne 19 minutes à lire quotidiennement, contre plus de trois heures sur les écrans, soit dix fois plus, selon une étude pour le Centre national du livre. 20% des jeunes, dont 38% des 16-19 ans, ne lisent pas du tout dans leurs loisirs, et, aux yeux de beaucoup d'entre eux, "la lecture n'est pas sexy", a précisé Nicolas Georges. C'est particulièrement vrai pour les adolescents garçons, dont la lecture s'effondre en collège, au niveau de la classe de 4e. Ceux qui lisent sont traités d'"intellos", qui "ne socialisent pas", a témoigné Théo, un lycéen, lors d'une discussion avec des jeunes pendant le salon, en regrettant cette stigmatisation. De ce fait, "il y a une féminisation très forte de la lecture", a ajouté Nicolas Georges. Pas "une activité solitaire" Pour réhabiliter la lecture, les membres du comité de pilotage des Etats généraux ont appelé au lancement d'un "plan sur dix ans" basé sur 15 propositions. Parmi elles, figurent l'amélioration de la formation à la lecture des enseignants, la sensibilisation des familles sur l'importance des rituels, comme la lecture du soir, ou le soutien des initiatives, souvent locales, pour moderniser l'image du livre. "La lecture n'est pas uniquement une activité solitaire. Elle permet aussi de sociabiliser", a souligné Eléora, une lycéenne très active dans la communauté de lecteurs BookTok sur TikTok. "J'ai lu les Trois mousquetaires grâce à elle", a-t-elle indiqué. Rachida Dati a indiqué que les propositions des Etats généraux serviraient à la mise en place d'"une feuille de route" par les deux ministères car "une coopération plus structurée" est nécessaire sur ce dossier. Elle a assuré qu'ils essaieraient de trouver "des moyens financiers" pour ce plan, en évoquant le principe du "pollueur payeur" appliqué aux acteurs du numérique. "Il faut une concurrence plus équitable. Il faut faire payer les écrans", a avancé Nicolas Georges. Les propositions des Etats généraux insistent notamment sur l'importance de penser le rapport des jeunes à la lecture "comme une continuité, de la naissance à l'âge adulte". "La lecture commence avant de savoir lire", a précisé Édouard Geffray, une préoccupation marquée par la création cette année du prix pour "le livre pour bébé" par le ministère de la Culture. Selon le ministre de l'Education, des études ont démontré l'importance de la lecture pour réussir à l'école: "plus vous avez de livres à la maison, plus les résultats scolaires s'améliorent" et "plus un jeune a un champ lexical diversifié, mieux il réussit". L'une des membres des Etats généraux, la neuropsychologue Sylvie Chokron a souligné que la lecture était "un problème de santé publique". Elle "active la totalité du cerveau", contrairement aux écrans, qui "altèrent notamment la concentration et l'attention", a-t-elle expliqué. "Le combat du livre n'est pas un combat désuet", a estimé un autre membre, le romancier Timothée de Fombelle, auteur de la trilogie jeunesse à succès "Alma". "Au contraire, le livre est un outil qui peut régler bien des problèmes de notre société, comme ceux portant sur les liens sociaux ou la santé mentale".

01.12.2025 à 15:04

Des fermes et des champs "zéro plastique", est-ce possible ?

Myriam MASCARELLO
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Nos sols sont dix fois plus contaminés que nos océans par les plastiques. Ces déchets sous forme de micro et de nanoparticules s'infiltrent partout. Même dans les champs et les étables via le compost contaminé, le paillage artificiel des cultures ou les emballages de la nourriture animale. Certains éleveurs comme Pédro et Sophie ont pourtant décidé de faire autrement. Leur ferme vise le zéro plastique.
Texte intégral (625 mots)
Nos sols sont dix fois plus contaminés que nos océans par les plastiques. Ces déchets sous forme de micro et de nanoparticules s'infiltrent partout. Même dans les champs et les étables via le compost contaminé, le paillage artificiel des cultures ou les emballages de la nourriture animale. Certains éleveurs comme Pédro et Sophie ont pourtant décidé de faire autrement. Leur ferme vise le zéro plastique.

01.12.2025 à 14:56

CAN 2025 l’Afrique du Sud ouvre le bal avec Ronwen Williams en patron

Romain HOUEIX
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Première sélection à annoncer sa liste pour la CAN 2025, l’Afrique du Sud d’Hugo Broos arrive au Maroc avec des ambitions élevées et un effectif largement renouvelé. Portés par Ronwen Williams, héros de la CAN 2024, les Bafana Bafana devront pourtant faire sans plusieurs cadres, dont Percy Tau et Themba Zwane.
Texte intégral (625 mots)
Première sélection à annoncer sa liste pour la CAN 2025, l’Afrique du Sud d’Hugo Broos arrive au Maroc avec des ambitions élevées et un effectif largement renouvelé. Portés par Ronwen Williams, héros de la CAN 2024, les Bafana Bafana devront pourtant faire sans plusieurs cadres, dont Percy Tau et Themba Zwane.

01.12.2025 à 14:51

Madagascar : clap de fin pour le festival d'art urbain d'Antananarivo

FRANCE24
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Clap de fin pour le festival d’art urbain d’Antananarivo, à Madagascar. Graff, rap, danse, chants… pendant dix jours, la capitale malgache a vibré au rythme de l’art urbain. Un moyen de rendre l’art accessible à tous et de donner de la visibilité aux jeunes artistes émergents.
Texte intégral (625 mots)
Clap de fin pour le festival d’art urbain d’Antananarivo, à Madagascar. Graff, rap, danse, chants… pendant dix jours, la capitale malgache a vibré au rythme de l’art urbain. Un moyen de rendre l’art accessible à tous et de donner de la visibilité aux jeunes artistes émergents.

01.12.2025 à 14:51

BD: le festival d'Angoulême annulé, les organisateurs blâment les pouvoirs publics

FRANCE24
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Depuis plusieurs semaines, la plus grande incertitude entourait la 53e édition du Festival international de la bande dessinée (FIBD) prévue du 29 janvier au 1er février, l'un des plus grands rendez-vous du secteur qui attire chaque année des auteurs du monde entier et quelque 200.000 visiteurs. Après une édition 2025 sous tension, de nombreux auteurs et autrices, dont la lauréate du Grand Prix de la BD 2025 Anouk Ricard, avaient annoncé boycotter l'édition 2026, critiquant l'opacité et la dérive commerciale du festival. S'appuyant sur des révélations du quotidien L'Humanité, ils reprochaient également à 9e Art+ d'avoir licencié une salariée qui venait de porter plainte pour un viol survenu en marge du festival en 2024. Face à la tempête, les grandes maisons d'édition de BD avaient récemment jugé l'édition 2026 "compromise", estimant "la confiance (...) rompue" avec les organisateurs, avant que les financeurs publics du festival, qui contribuent pour moitié à son budget d'environ six millions d'euros, n'appellent le 20 novembre à une annulation pure et simple. Face à la pression, la société 9e Art+, qui organise l'événement depuis 2007, a décidé d'annuler la prochaine édition du festival pour la première fois depuis sa création en 1974, excepté en 2021 en raison de l'épidémie de Covid. "L'édition 2026 est annulée", a indiqué à l'AFP Me Vincent Brenot, l'un des deux avocats de la société 9e Art+, confirmant une information du journal La Charente Libre. "Cette situation ne résulte en aucun cas d’un choix de la société 9e Art+ dont le FIBD constitue l’unique raison d’être, mais bien d’une décision unilatérale prise sans concertation par les financeurs publics", détaillent dans un communiqué Me Brenot et son confrère Ghislain Minaire, au nom de 9e Art+. Passe d'armes "La responsabilité en incombe aux financeurs publics qui n’ont cessé de s’immiscer dans la gestion, pourtant privée, de l'événement, avec la volonté manifeste d’en évincer l’organisateur historique", détaillent-ils. Une accusation rejetée auprès de l'AFP par la région Nouvelle-Aquitaine, un des principaux financiers publics du festival, qui évoque une "pirouette". "On a un organisateur qui oublie juste que c'est lui qui a provoqué cette crise, avec un boycott de quasi 100% des auteurs de la filière et la quasi-totalité des éditeurs, quelle que soit leur taille, quelle que soit leur histoire avec le festival", estime Frédéric Vilcocq, conseiller culture de la région Nouvelle-Aquitaine. Après l'édition 2025, les opposants à 9e Art+ avaient obtenu de l'association FIBD, détentrice des droits du festival, le lancement d'un appel d'offres dans l'espoir qu'un nouvel organisateur soit désigné après l'édition 2027. A l'issue du processus, critiqué pour son manque de transparence, 9e Art+ avait toutefois été reconduit début novembre, provoquant une nouvelle levée de boucliers. Face au tollé, la reconduction avait été annulée par l'association FIBD qui avait même décidé d'écarter 9e Art+ du futur appel d'offres, sans toutefois réussir à éteindre l'incendie. Les financeurs publics (Etat, région, collectivités) avaient alors fait part de leur intention de "reprendre la main" sur l'organisation future de l'événement. "En dehors de tout cadre légal, les acteurs publics locaux ont, selon leurs propres termes, +pesé de tout leur poids+ pour empêcher la reconduction du contrat privé confiant à 9e Art+ l’organisation du FIBD", estiment les avocats de 9e Art+. Selon le communiqué, la société 9e Art+ affirme par ailleurs s’inquiéter "des conséquences humaines et économiques de l'absence d’édition 2026" et pointe la "lourde incertitude" qui entoure l'édition 2027, dont l'organisation lui "appartient juridiquement". "Une solution concertée peut, et doit, maintenant être trouvée", assure le communiqué.
Texte intégral (633 mots)
Depuis plusieurs semaines, la plus grande incertitude entourait la 53e édition du Festival international de la bande dessinée (FIBD) prévue du 29 janvier au 1er février, l'un des plus grands rendez-vous du secteur qui attire chaque année des auteurs du monde entier et quelque 200.000 visiteurs. Après une édition 2025 sous tension, de nombreux auteurs et autrices, dont la lauréate du Grand Prix de la BD 2025 Anouk Ricard, avaient annoncé boycotter l'édition 2026, critiquant l'opacité et la dérive commerciale du festival. S'appuyant sur des révélations du quotidien L'Humanité, ils reprochaient également à 9e Art+ d'avoir licencié une salariée qui venait de porter plainte pour un viol survenu en marge du festival en 2024. Face à la tempête, les grandes maisons d'édition de BD avaient récemment jugé l'édition 2026 "compromise", estimant "la confiance (...) rompue" avec les organisateurs, avant que les financeurs publics du festival, qui contribuent pour moitié à son budget d'environ six millions d'euros, n'appellent le 20 novembre à une annulation pure et simple. Face à la pression, la société 9e Art+, qui organise l'événement depuis 2007, a décidé d'annuler la prochaine édition du festival pour la première fois depuis sa création en 1974, excepté en 2021 en raison de l'épidémie de Covid. "L'édition 2026 est annulée", a indiqué à l'AFP Me Vincent Brenot, l'un des deux avocats de la société 9e Art+, confirmant une information du journal La Charente Libre. "Cette situation ne résulte en aucun cas d’un choix de la société 9e Art+ dont le FIBD constitue l’unique raison d’être, mais bien d’une décision unilatérale prise sans concertation par les financeurs publics", détaillent dans un communiqué Me Brenot et son confrère Ghislain Minaire, au nom de 9e Art+. Passe d'armes "La responsabilité en incombe aux financeurs publics qui n’ont cessé de s’immiscer dans la gestion, pourtant privée, de l'événement, avec la volonté manifeste d’en évincer l’organisateur historique", détaillent-ils. Une accusation rejetée auprès de l'AFP par la région Nouvelle-Aquitaine, un des principaux financiers publics du festival, qui évoque une "pirouette". "On a un organisateur qui oublie juste que c'est lui qui a provoqué cette crise, avec un boycott de quasi 100% des auteurs de la filière et la quasi-totalité des éditeurs, quelle que soit leur taille, quelle que soit leur histoire avec le festival", estime Frédéric Vilcocq, conseiller culture de la région Nouvelle-Aquitaine. Après l'édition 2025, les opposants à 9e Art+ avaient obtenu de l'association FIBD, détentrice des droits du festival, le lancement d'un appel d'offres dans l'espoir qu'un nouvel organisateur soit désigné après l'édition 2027. A l'issue du processus, critiqué pour son manque de transparence, 9e Art+ avait toutefois été reconduit début novembre, provoquant une nouvelle levée de boucliers. Face au tollé, la reconduction avait été annulée par l'association FIBD qui avait même décidé d'écarter 9e Art+ du futur appel d'offres, sans toutefois réussir à éteindre l'incendie. Les financeurs publics (Etat, région, collectivités) avaient alors fait part de leur intention de "reprendre la main" sur l'organisation future de l'événement. "En dehors de tout cadre légal, les acteurs publics locaux ont, selon leurs propres termes, +pesé de tout leur poids+ pour empêcher la reconduction du contrat privé confiant à 9e Art+ l’organisation du FIBD", estiment les avocats de 9e Art+. Selon le communiqué, la société 9e Art+ affirme par ailleurs s’inquiéter "des conséquences humaines et économiques de l'absence d’édition 2026" et pointe la "lourde incertitude" qui entoure l'édition 2027, dont l'organisation lui "appartient juridiquement". "Une solution concertée peut, et doit, maintenant être trouvée", assure le communiqué.
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