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Chaîne de service public - Actualité internationale.

▸ les 15 dernières parutions

02.12.2025 à 20:39

L'ex-président du Honduras Hernandez, narcotrafiquant gracié par Trump

FRANCE24
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Une grâce à contre-courant du déploiement militaire actuel de Washington dans les Caraïbes, dans le cadre d'opérations antidrogue visant particulièrement le Venezuela. Celui qui s'était présenté pendant ses huit années à la présidence du Honduras (2014-2022) comme un champion de la lutte contre les trafiquants de drogue avait été reconnu définitivement coupable en mars 2022 par la justice américaine de trafic de drogue international. Mais la volonté de Trump de s'immiscer dans la présidentielle au Honduras lui a été bénéfique. Le milliardaire américain, qui multiplie les faits d'ingérence dans les affaires intérieures de pays alliés ou non, en particulier dans une Amérique latine considérée chasse gardée, a pesé de tout son poids pour faire élire le candidat du Parti national (PN) de M. Hernandez : l'homme d'affaires Nasry Asfura, 67 ans. Son plan n'est pas encore couronné de succès. Selon le dépouillement en cours, M. Asfura est au coude-à-coude avec un autre candidat de droite, Salvador Nasralla, 72 ans, dont Trump avait estimé qu'il ne pouvait pas avoir "confiance" en lui. Innocent ? Celui que ses compatriotes surnomment "JOH", en référence à ses initiales, avait été élu pour un premier mandat de quatre ans en 2014. Il était alors devenu à 45 ans le président le plus jeune du Honduras, un des pays les plus pauvres d'Amérique centrale, et le plus violent du monde hors zone de guerre. "JOH", aujourd'hui âgé 57 ans, s'est vanté pendant son mandat d'avoir divisé par deux le taux d'homicides en combattant les gangs, les "maras", et en extradant vers les Etats-Unis des dizaines de narcotrafiquants. M. Hernandez a été reconnu coupable en 2022 d'avoir participé et protégé un réseau qui a expédié plus de 500 tonnes de cocaïne aux États-Unis entre 2004 et 2022. En retour, il aurait reçu des millions de dollars des cartels, dont celui de Sinaloa dirigé par le célèbre narcotrafiquant mexicain Joaquin "Chapo" Guzman, condamné à la prison à vie aux États-Unis. Selon les procureurs américains, pendant la présidence de "JOH", le Honduras était devenu une "super autoroute" par laquelle passait une grande partie du trafic de drogue de la Colombie vers les États-Unis. Lors du procès, Un témoin a affirmé avoir entendu l'ancien président se vanter qu'il allait "mettre la drogue dans le nez des gringos" et qu'ils ne s'en rendraient "même pas compte" "Je suis innocent, je suis victime d'une vengeance et d'un complot", s'était défendu JOH dans une lettre manuscrite rédigée en prison destinée aux membres de la Cour suprême de justice qui le déboutera finalement de son ultime recours. Fraude Juan Orlando Hernandez est né le 28 octobre 1968 dans une famille de la classe moyenne rurale de l'ouest du pays. Il y a détenu des entreprises agricoles, un hôtel, une radio et une chaîne de télévision. Physique athlétique, cheveux poivre et sel et large sourire, il a fait ses classes dans un lycée militaire, d'où il est sorti sous-lieutenant de réserve dans l'infanterie. Diplômé de droit au Honduras, "JOH" a aussi obtenu à New York en 1995 un master en administration publique. Il s'est marié avec une avocate, avec qui il a eu quatre enfants. En 1998, il a fait son entrée en politique en étant élu député. En 2009, il soutient le coup d'Etat politico-militaire contre le président Manuel Zelaya, le mari de la présidente sortante de gauche, et est élu à la présidence du Parlement. En 2014, il devient le chef d'Etat puis est réélu en 2018. Une réélection, entachée de soupçons de fraude qui sera contestée par d'importantes manifestations populaires durement réprimées.

02.12.2025 à 20:39

Casse du Louvre: le quatrième membre présumé du commando placé en détention provisoire

FRANCE24
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Présenté comme le dernier membre du commando, il avait été arrêté mardi dernier sur un chantier à Laval, avant d'être mis en examen vendredi par les juges d'instruction de la Juridiction interrégionale spécialisée, pour vol en bande organisée et association de malfaiteurs en récidive. "Nous interjetons appel de ce placement en détention que nous contestons", ont déclaré à l'AFP ses avocates, dénonçant le placement à l'isolement de leur client à Fresnes (Val-de-Marne), une prison "où la dignité humaine est tous les jours en péril". "Le but de l'instruction, c'est de réunir des preuves et pour le moment aucun élément ne permet de dire qu'il était sur place", ont ajouté Mes Ménya Arab-Tigrine et Farida Cagniard. L'homme âgé de 39 ans est originaire de Seine-Saint-Denis et a déjà été condamné à six reprises pour diverses infractions comme proxénétisme, conduite sans permis et recel de vol, délit pour lequel il avait été condamné à deux mois d'emprisonnement avec sursis en 2010, avait expliqué la procureure de Paris, Laure Beccuau après sa mise en examen. Avant ce dernier coup de filet, les enquêteurs de la Brigade de répression du banditisme de la police judiciaire parisienne ainsi que ceux de l'Office central de lutte contre le trafic de biens culturels avaient pu interpeller, en deux mouvements, trois des quatre membres présumés de l'équipe de cambrioleurs, qui ont aussi été mis en examen pour vol en bande organisée et association de malfaiteurs. Parmi les suspects, deux sont soupçonnés d'avoir pénétré le 19 octobre dans la galerie d'Apollon tandis que les deux autres -dont celui placé en détention ce mardi- étaient restés à l'extérieur, avant de prendre la fuite tous ensemble. Une cinquième personne, une femme de 38 ans, compagne de l'un des suspects, est, elle, poursuivie pour complicité mais a pu obtenir sa libération sous contrôle judiciaire. Les malfaiteurs avaient agi en plein jour, encagoulés, munis d'un monte-charge de déménageurs et armés de disqueuses. Un mois après ce casse spectaculaire, les bijoux, estimés à 88 millions d'euros, sont toujours dans la nature. Tout comme les commanditaires.

02.12.2025 à 20:14

Ukraine : la paix selon Poutine ?

Stéphanie ANTOINE
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L'émissaire américain S. Witkoff et le gendre de D. Trump, J. Kushner, ont rencontré le président russe V. Poutine ce mardi 2 décembre à Moscou pour lui présenter le plan de paix sur l'Ukraine, une version revisitée après des discussions avec la délégation ukrainienne à Miami. V. Zelensky a accusé la Russie d'utiliser ces négociations pour tenter « d'affaiblir les sanctions » visant Moscou alors que Poutine, lui, accuse les Européens de vouloir empêcher les efforts américains pour la paix. 

02.12.2025 à 20:07

Au procès pour tentative d’escroquerie contre TotalEnergies, l’ombre de "Dédé la Sardine"

FRANCE24
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André Guelfi est présenté par la défense comme le personnage central de ce dossier complexe où sept personnes sont soupçonnées d'avoir participé à la mise en place d'un tribunal arbitral frauduleux visant à soutirer plus de 22 milliards de dollars (environ 19 milliards d'euros) à la multinationale à la fin des années 2000. Décédé en 2016 à 97 ans, André Guelfi n'a jamais été entendu dans le cadre de l'enquête, ouverte en 2011 après une plainte de TotalEnergies. Une situation "problématique et préjudiciable", a déploré Cédric Labrousse, conseil de l'un des mis en cause, l'avocat et ancien président du tribunal de commerce de Paris Jean-Pierre Mattei. La présidente, Céline Ballerini, lui a assuré que ces éléments seraient "pris en compte" par le tribunal. Pilote de course Décrivant un "parcours étonnant", Mme Ballerini a rappelé que M. Guelfi se targuait d'avoir été "successivement ou simultanément pilote de course automobile, exportateur de poisson au Maroc (d'où son surnom, NDLR) et patron de la marque Le Coq Sportif". Dans son autobiographie, l'homme d'affaires affirmait avoir aidé à faire élire l'Espagnol Juan Antonio Samaranch à la tête du Comité international olympique et contribué à l'organisation des Jeux olympiques de Moscou en 1980. Il s'est rapproché, dans les années 1990, du groupe Elf (acquis plus tard par l'actuel TotalEnergies), alors dirigé par Loïk Le Floch-Prigent, pour agir comme intermédiaire dans plusieurs pays de l'ex-URSS. A cette même période, en 1992, Elf signe, via l'une de ses filiales aujourd'hui liquidée, un contrat d'exploration de gisements d'hydrocarbures avec les régions russes de Saratov et de Volgograd (sud-ouest du pays) et la société de droit russe Interneft. Ce contrat, soumis à des conditions suspensives et dont la caducité a été confirmée par plusieurs décisions de justice, n'est jamais entré en vigueur. Dix-sept ans plus tard, à l'été 2009, les régions russes et Interneft réclament que TotalEnergies leur verse environ 22 milliards de dollars, arguant que le groupe n'avait pas honoré ses engagements. M. Guelfi est soupçonné d'avoir, à l'appui d'une société de droit chypriote, cherché à mettre en place une procédure d'arbitrage dont le but était d'extorquer le montant pharaonique à TotalEnergies. Plusieurs années avant la constitution de ce tribunal arbitral, "Dédé la Sardine" avait été l'une des figures majeures du procès Elf. Il a été condamné en 2005 en appel à 18 mois de prison pour son rôle dans le détournement de fonds du groupe pétrolier. Vacances en Corse En l'absence d'André Guelfi, le tribunal correctionnel se penche depuis lundi sur le rôle exact des sept personnes jugées. Trois d'entre elles sont les membres du tribunal arbitral, dont faisait partie Jean-Pierre Mattei qui devait agir pour le compte de la filiale d'Elf. Il comparaît pour corruption passive par arbitre international et tentative d'escroquerie en bande organisée. Dans son ordonnance de renvoi, le magistrat instructeur rappelle que MM. Mattei et Guelfi se connaissaient avant la constitution du tribunal arbitral et avaient passé des vacances en Corse. Également prévenus, les avocats Olivier Pardo et Xavier Cazottes, qui sont intervenus pour les parties russes, sont eux jugés, en plus des faits d'escroquerie, pour corruption active d'arbitre international et corruption active d'une personne chargée d'une mission de service public, en l'occurrence l'administrateur judiciaire Charles-Henri Carboni. Ce dernier se voit reproché d'avoir désigné M. Mattei tout en étant au courant de sa proximité avec M. Guelfi, ce qu'il conteste. L'avocat François Binet, ancien prestataire de TotalEnergies, est poursuivi pour tentative d'escroquerie. L'ordonnance de renvoi évoque son "double jeu" visant à rester à la fois proche de l'entreprise et de M. Mattei qu'il connaissait. Le procès doit s'achever le 19 décembre.

02.12.2025 à 19:49

Wauquiez retoqué par la justice sur la coupe d'une subvention régionale en 2021

FRANCE24
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La Région "fait évidemment appel de cette décision", a réagi l'institution dans un communiqué, "et appelle la préfecture à interdire la tenue de ce festival". La Région avait initialement accordé des subventions "pour le fonctionnement du centre culturel, la formation des bénévoles et la construction d'une salle de spectacle", rappelle le tribunal administratif de Lyon dans un communiqué. En 2021, une vidéo promotionnelle du festival "Lyon Antifa Fest" montrait deux rappeurs tenant "des propos insultants contre les forces de l'ordre", poursuit le tribunal. Dans la foulée, le président de la Région Laurent Wauquiez, aujourd'hui chef des députés LR, avait annoncé par voie de presse supprimer les subventions du centre culturel, qui proposait une salle à la location pour le festival. Or, note le tribunal dans son jugement, le centre culturel n'était pas l'organisateur et s'est désolidarisé des propos tenus. De plus, au moment de la vidéo, l'organisation de l'édition à venir du festival "n'était qu'à l'état de projet" et aucun contrat de location n'avait été signé en 2021. Le tribunal estime donc que la région a commis une faute et doit verser les sommes dues, pour un total de plus de 272.000 euros. La Région avait "le devoir de suspendre tout versement à ce lieu qui héberge et donc tolère que soient diffusés" des propos "intolérables à l'encontre des forces de l'ordre", a répondu mardi l'institution. Elle relève par ailleurs que "le ministère de la Culture a souhaité retirer la possibilité d'accéder à ce même festival via le Pass culture", une décision que la Région "a salué". En octobre, le tribunal administratif avait déjà ordonné à la région de verser à un théâtre une subvention de 149.000 euros dont la suppression en 2023 avait déclenché un tollé sur la politique culturelle de Laurent Wauquiez.
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