Lien du flux RSS
Chaîne de service public - Actualité internationale.

Accès libre

▸ les 15 dernières parutions

17.10.2025 à 13:46

Massacre de Thiaroye, deuil national au Kenya, coup d'État à Madagascar : l'hebdo Afrique

FRANCE 24
img

17.10.2025 à 13:45

En Irak, les agriculteurs confrontés à la hausse de la salinité de l'eau pour cause de sécheresse

FRANCE24
img
"Avant, nous buvions, nous nous lavions et nous cuisinions avec l'eau du fleuve, mais maintenant, elle nous cause du tort", explique la femme de 40 ans qui vit dans les marais asséchés d'Al-Mashab, dans la province de Bassora, à la pointe sud de l'Irak. Ces dernières semaines, Oum Ali dit avoir perdu des dizaines de canards d'élevage et 15 poules en raison d'une eau devenue trop saumâtre. "J'ai pleuré et je souffrais, j'avais l'impression que tout mon travail avait été vain", confie cette veuve, mère de trois enfants. Sous l'impact du changement climatique qui fait baisser les pluies et monter la température, l'Irak souffre depuis des années de sécheresse. La baisse des débits d'eau douce augmente les niveaux de concentration en sel et en polluants divers dans le sud du pays, historique Croissant fertile, où convergent les fleuves Tigre et Euphrate avant de se jeter dans le Golfe. "Nous n'avons jamais observé de niveaux de salinité aussi élevés en 89 ans", affirme Khaled Shamal, porte-parole du ministère irakien de l'Eau. Les niveaux de salinité mesurés le mois dernier dans la province de Bassora ont atteint 29.000 parties par million (ppm), contre 2.600 l'année dernière, détaille un rapport de son ministère. A titre de comparaison, l'eau dite douce doit normalement contenir moins de 1.000 particules de sels dissous par million et l'eau de mer avoisine les 35.000 ppm. Autrement dit, l'eau des marais du sud de l'Irak tient davantage de l'eau de mer que de l'eau douce. "Plus d'eau" Pour Hassan al-Khateeb, expert à l'Université irakienne de Koufa (sud), l'Euphrate a enregistré ces dernières semaines son niveau en eau le plus bas depuis des décennies. Au point où le Chatt al-Arab, principal chenal du delta commun du Tigre et de l'Euphrate, n'arrive plus à retenir l'eau salée du Golfe. Comme Oum Ali, Zoulaykha Hashem déplore que l'eau soit devenue très saumâtre dans la zone, et dit attendre une amélioration de la situation pour pouvoir irriguer ses grenadiers et figuiers. "Nous ne pouvons même pas partir d'ici. Où irions-nous?", lance-t-elle, dans cette région irakienne où le secteur agricole emploie un quart des femmes, selon l'ONU. En octobre 2024, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), recensait quelque 170.000 personnes déplacées dans le centre et le sud de l'Irak en raison de facteurs liés au climat. Il y a plusieurs années, la pénurie d'eau avait déjà poussé Mariam Salman à quitter la province voisine de Missan pour Bassora, dans l'espoir que son buffle puisse profiter du Chatt al-Arab. "Mais ici aussi, il n'y a plus d'eau", dit cette mère de trois enfants. Près de chez elle, l'AFP a vu trois squelettes de buffle sur la terre asséchée, tués, selon des habitants, par la pénurie d'eau. - Pêches en berne - Le Tigre et l'Euphrate prenant leur source en Turquie, les autorités irakiennes ont à plusieurs reprises imputé aux barrages situés de l'autre côté de la frontière la réduction significative de leur débit. Les autorités irakiennes disent recevoir aujourd'hui moins de 35% de la part d'eau de ces deux fleuves allouée au pays, aux systèmes de gestion de l'eau défaillants après des décennies de guerre et de négligence. Pour Hassan al-Khateeb, le gouvernement irakien doit non seulement réaffirmer ses droits sur ces eaux, mais intensifier les projets de désalinisation des eaux du Chatt al-Arab. En juillet, le gouvernement a annoncé un projet visant à dessaler un million de mètres cubes d'eau par jour à Bassora, où les habitants se plaignent aussi de l'impact de la hausse de la salinité sur les pêches. Hamdiyah Mehdi déplore que son mari, pêcheur, rentre beaucoup plus souvent bredouille en raison des "eaux troubles et salées" du Chatt al-Arab, ce qui affecte les finances, mais aussi l'humeur du foyer. "C'est vraiment difficile", dit-elle, "ces frustrations nous poussent à nous prendre les uns aux autres" dans la famille.
Texte intégral (680 mots)
"Avant, nous buvions, nous nous lavions et nous cuisinions avec l'eau du fleuve, mais maintenant, elle nous cause du tort", explique la femme de 40 ans qui vit dans les marais asséchés d'Al-Mashab, dans la province de Bassora, à la pointe sud de l'Irak. Ces dernières semaines, Oum Ali dit avoir perdu des dizaines de canards d'élevage et 15 poules en raison d'une eau devenue trop saumâtre. "J'ai pleuré et je souffrais, j'avais l'impression que tout mon travail avait été vain", confie cette veuve, mère de trois enfants. Sous l'impact du changement climatique qui fait baisser les pluies et monter la température, l'Irak souffre depuis des années de sécheresse. La baisse des débits d'eau douce augmente les niveaux de concentration en sel et en polluants divers dans le sud du pays, historique Croissant fertile, où convergent les fleuves Tigre et Euphrate avant de se jeter dans le Golfe. "Nous n'avons jamais observé de niveaux de salinité aussi élevés en 89 ans", affirme Khaled Shamal, porte-parole du ministère irakien de l'Eau. Les niveaux de salinité mesurés le mois dernier dans la province de Bassora ont atteint 29.000 parties par million (ppm), contre 2.600 l'année dernière, détaille un rapport de son ministère. A titre de comparaison, l'eau dite douce doit normalement contenir moins de 1.000 particules de sels dissous par million et l'eau de mer avoisine les 35.000 ppm. Autrement dit, l'eau des marais du sud de l'Irak tient davantage de l'eau de mer que de l'eau douce. "Plus d'eau" Pour Hassan al-Khateeb, expert à l'Université irakienne de Koufa (sud), l'Euphrate a enregistré ces dernières semaines son niveau en eau le plus bas depuis des décennies. Au point où le Chatt al-Arab, principal chenal du delta commun du Tigre et de l'Euphrate, n'arrive plus à retenir l'eau salée du Golfe. Comme Oum Ali, Zoulaykha Hashem déplore que l'eau soit devenue très saumâtre dans la zone, et dit attendre une amélioration de la situation pour pouvoir irriguer ses grenadiers et figuiers. "Nous ne pouvons même pas partir d'ici. Où irions-nous?", lance-t-elle, dans cette région irakienne où le secteur agricole emploie un quart des femmes, selon l'ONU. En octobre 2024, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), recensait quelque 170.000 personnes déplacées dans le centre et le sud de l'Irak en raison de facteurs liés au climat. Il y a plusieurs années, la pénurie d'eau avait déjà poussé Mariam Salman à quitter la province voisine de Missan pour Bassora, dans l'espoir que son buffle puisse profiter du Chatt al-Arab. "Mais ici aussi, il n'y a plus d'eau", dit cette mère de trois enfants. Près de chez elle, l'AFP a vu trois squelettes de buffle sur la terre asséchée, tués, selon des habitants, par la pénurie d'eau. - Pêches en berne - Le Tigre et l'Euphrate prenant leur source en Turquie, les autorités irakiennes ont à plusieurs reprises imputé aux barrages situés de l'autre côté de la frontière la réduction significative de leur débit. Les autorités irakiennes disent recevoir aujourd'hui moins de 35% de la part d'eau de ces deux fleuves allouée au pays, aux systèmes de gestion de l'eau défaillants après des décennies de guerre et de négligence. Pour Hassan al-Khateeb, le gouvernement irakien doit non seulement réaffirmer ses droits sur ces eaux, mais intensifier les projets de désalinisation des eaux du Chatt al-Arab. En juillet, le gouvernement a annoncé un projet visant à dessaler un million de mètres cubes d'eau par jour à Bassora, où les habitants se plaignent aussi de l'impact de la hausse de la salinité sur les pêches. Hamdiyah Mehdi déplore que son mari, pêcheur, rentre beaucoup plus souvent bredouille en raison des "eaux troubles et salées" du Chatt al-Arab, ce qui affecte les finances, mais aussi l'humeur du foyer. "C'est vraiment difficile", dit-elle, "ces frustrations nous poussent à nous prendre les uns aux autres" dans la famille.

17.10.2025 à 13:31

Publicité ciblée: le Conseil d'État confirme l'amende de la Cnil à Apple

FRANCE24
img
Dans sa décision, consultée par l'AFP, la haute juridiction a estimé que la sanction du gendarme français des données personnelles n'était pas disproportionnée, considérant le nombre de personnes concernées (27,5 millions entre juillet 2020 et juillet 2021) ainsi que le chiffre d'affaires mondial du géant de la tech. Elle a également affirmé que les activités en France d'Apple justifiait la compétence de la Cnil dans ce domaine, et que l'entreprise avait bénéficié d'un temps suffisant pour préparer sa défense. Sollicité vendredi par l'AFP, Apple a répondu rester "fidèles à (ses) principes pour protéger la vie privée des utilisateurs face aux entreprises consommatrices de données personnelles". "Nous considérons (...) qu'un utilisateur devrait toujours avoir la possibilité de choisir s'il souhaite partager ses données et avec qui", a ajouté l'entreprise. L'enquête initiale avait été lancée par la Cnil après une plainte de l'association France Digitale, qui fédère les start-up françaises et notamment des développeurs de logiciels distribués via le magasin d'applications du groupe américain. Le montant relativement limité de l'amende s'explique par le fait qu'Apple s'est mis en conformité rapidement pendant l'enquête de la Cnil, qui a eu lieu à la mi-2021. De plus, ces identifiants publicitaires ne permettaient à Apple de cibler les internautes que lorsqu'ils naviguaient sur le magasin d'applications mobiles (App Store), donc dans un champ bien borné. Enfin, l'autorité n'a pu sanctionner que les manquements en France. En mars dernier, Apple avait également écopé d'une amende de l'Autorité de la concurrence de 150 millions d'euros pour abus de position dominante dans le cadre du ciblage publicitaire sur ses appareils.
Lire plus (287 mots)
Dans sa décision, consultée par l'AFP, la haute juridiction a estimé que la sanction du gendarme français des données personnelles n'était pas disproportionnée, considérant le nombre de personnes concernées (27,5 millions entre juillet 2020 et juillet 2021) ainsi que le chiffre d'affaires mondial du géant de la tech. Elle a également affirmé que les activités en France d'Apple justifiait la compétence de la Cnil dans ce domaine, et que l'entreprise avait bénéficié d'un temps suffisant pour préparer sa défense. Sollicité vendredi par l'AFP, Apple a répondu rester "fidèles à (ses) principes pour protéger la vie privée des utilisateurs face aux entreprises consommatrices de données personnelles". "Nous considérons (...) qu'un utilisateur devrait toujours avoir la possibilité de choisir s'il souhaite partager ses données et avec qui", a ajouté l'entreprise. L'enquête initiale avait été lancée par la Cnil après une plainte de l'association France Digitale, qui fédère les start-up françaises et notamment des développeurs de logiciels distribués via le magasin d'applications du groupe américain. Le montant relativement limité de l'amende s'explique par le fait qu'Apple s'est mis en conformité rapidement pendant l'enquête de la Cnil, qui a eu lieu à la mi-2021. De plus, ces identifiants publicitaires ne permettaient à Apple de cibler les internautes que lorsqu'ils naviguaient sur le magasin d'applications mobiles (App Store), donc dans un champ bien borné. Enfin, l'autorité n'a pu sanctionner que les manquements en France. En mars dernier, Apple avait également écopé d'une amende de l'Autorité de la concurrence de 150 millions d'euros pour abus de position dominante dans le cadre du ciblage publicitaire sur ses appareils.

17.10.2025 à 13:17

Le Secours catholique annonce le premier plan social de son histoire

FRANCE24
img
Ce "projet de transformation", présenté au comité social et économique jeudi, vise "à mettre en place une organisation sobre, en proximité des actions de terrain", indique la direction dans un communiqué. Elle ajoute avoir engagé des discussions sur un plan de sauvegarde de l'emploi qui "comprendrait notamment une phase préalable de départs volontaires et porterait le nombre de postes en CDI de 932 à 802", soit 130 postes en moins. Il s'agit de "sortir d’une zone de risque à moyen terme" à l'heure où, "comme de nombreuses associations de solidarité, le Secours Catholique est confronté à des contraintes financières auxquelles il est de plus en plus compliqué de faire face", peut-on encore lire. Créé en 1946, le Secours catholique, qui vient en aide aux populations les plus précaires, compte à l'heure actuelle 932 salariés et près de 60.000 bénévoles. Dans un rapport publié en janvier, la Cour des comptes avait estimé que les déficits en 2023, la projection de déficit pour 2024 et l’augmentation des charges immobilières devaient "inciter" l’association "à rechercher les voies d’un retour à l’équilibre financier". L'annonce de ce plan social survient dans un contexte économique compliqué pour les associations qui ont tiré le 11 octobre la sonnette d'alarme pour alerter sur leur situation budgétaire et réclamer un soutien de l’État.
Lire plus (219 mots)
Ce "projet de transformation", présenté au comité social et économique jeudi, vise "à mettre en place une organisation sobre, en proximité des actions de terrain", indique la direction dans un communiqué. Elle ajoute avoir engagé des discussions sur un plan de sauvegarde de l'emploi qui "comprendrait notamment une phase préalable de départs volontaires et porterait le nombre de postes en CDI de 932 à 802", soit 130 postes en moins. Il s'agit de "sortir d’une zone de risque à moyen terme" à l'heure où, "comme de nombreuses associations de solidarité, le Secours Catholique est confronté à des contraintes financières auxquelles il est de plus en plus compliqué de faire face", peut-on encore lire. Créé en 1946, le Secours catholique, qui vient en aide aux populations les plus précaires, compte à l'heure actuelle 932 salariés et près de 60.000 bénévoles. Dans un rapport publié en janvier, la Cour des comptes avait estimé que les déficits en 2023, la projection de déficit pour 2024 et l’augmentation des charges immobilières devaient "inciter" l’association "à rechercher les voies d’un retour à l’équilibre financier". L'annonce de ce plan social survient dans un contexte économique compliqué pour les associations qui ont tiré le 11 octobre la sonnette d'alarme pour alerter sur leur situation budgétaire et réclamer un soutien de l’État.

17.10.2025 à 13:15

Pédocriminalité : un rapport du Vatican critique la négligence de l’Église envers les victimes

FRANCE24
img
Représailles "troublantes", négligence, manque de transparence, lenteur: l'Eglise catholique souffre encore de sévères maux dans l'accompagnement des victimes de violences sexuelles en son sein, malgré des années d'efforts pour lutter contre ce fléau mondial, a révélé jeudi une commission du Vatican.
Lire plus (219 mots)
Représailles "troublantes", négligence, manque de transparence, lenteur: l'Eglise catholique souffre encore de sévères maux dans l'accompagnement des victimes de violences sexuelles en son sein, malgré des années d'efforts pour lutter contre ce fléau mondial, a révélé jeudi une commission du Vatican.
5 / 15

 

  GÉNÉRALISTES
Basta
Blast
L'Autre Quotidien
Alternatives Eco.
Le Canard Enchaîné
La Croix
Le Figaro
France 24
France-Culture
FTVI
HuffPost
L'Humanité
LCP / Public Senat
Le Media
Le Monde
Libération
Mediapart
La Tribune
 
  EUROPE ‧ RUSSIE
Courrier Europe Centrale
Desk-Russie
Euractiv
Euronews
Toute l'Europe
 
  Afrique du Nord ‧ Proche-Orient
Haaretz
Info Asie
Inkyfada
Jeune Afrique
Kurdistan au féminin
L'Orient - Le Jour
Orient XXI
Rojava I.C
 
  INTERNATIONAL
CADTM
Courrier International
Equaltimes
Global Voices
I.R.I.S
The New-York Times
 
  OSINT ‧ INVESTIGATION
OFF Investigation
OpenFacto°
Bellingcat
Disclose
Global.Inv.Journalism
 
  MÉDIAS D'OPINION
AOC
Au Poste
Cause Commune
CrimethInc.
Hors-Serie
L'Insoumission
Là-bas si j'y suis
Les Jours
LVSL
Médias Libres
Politis
Quartier Général
Rapports de force
Reflets
Reseau Bastille
Rézo
StreetPress
 
  OBSERVATOIRES
Armements
Acrimed
Catastrophes naturelles
Conspis
Culture
Curation IA
Extrême-droite
Human Rights
Inégalités
Information
Internet actu ✝
Justice fiscale
Liberté de création
Multinationales
Situationnisme
Sondages
Street-Médics
Routes de la Soie
🌞