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04.12.2025 à 13:30

CAN 2025 : l'Angola de Patrice Beaumelle avec Mata, mais sans Bastos

Cassandre TOUSSAINT
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Le sélectionneur de l'Angola, Patrice Beaumelle, a dévoilé la liste des 28 joueurs convoqués pour la CAN 2025, qui débutera le 21 décembre au Maroc. Les Palancas Negras, dans le groupe B, affronteront l'Afrique du Sud, le Zimbabwe et l'Égypte. En position d'outsiders, les Angolais pourront compter sur une défense solide emmenée par le Lyonnais Clinton Mata.
Le sélectionneur de l'Angola, Patrice Beaumelle, a dévoilé la liste des 28 joueurs convoqués pour la CAN 2025, qui débutera le 21 décembre au Maroc. Les Palancas Negras, dans le groupe B, affronteront l'Afrique du Sud, le Zimbabwe et l'Égypte. En position d'outsiders, les Angolais pourront compter sur une défense solide emmenée par le Lyonnais Clinton Mata.

04.12.2025 à 13:29

Municipales: Serge Blanco, légende du rugby, candidat chez lui à Biarritz

FRANCE24
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"Depuis une dizaine d'années, j'ai vu Biarritz se fracturer. Le pacte de confiance entre les Biarrots et leur Mairie s'est rompu (...) Ce constat me conduit aujourd'hui à me présenter", déclare dans un communiqué transmis à l'AFP l'ancien arrière du XV de France et du Biarritz olympique, son club de toujours comme joueur et dirigeant (président de 1995 à 1998 et de 2008 à 2015) "Ma démarche aujourd'hui n'est ni celle d'un homme isolé, ni celle d'un caprice ou d'un coup de tête. C'est d'abord celle d'un enfant de Biarritz", ajoute Serge Blanco dans une lettre qui sera distribuée samedi dans cette ville huppée de 25.000 habitants historiquement à droite. Pour sa première aventure en politique, à 67 ans, il n'affiche pas de positionnement, mais ses soutiens connus sont plutôt orientés au centre-droit. Son nom circulait régulièrement à l'approche des échéances politiques locales, mais il n'avait jamais franchi le pas. Il se lance "maintenant" - trois mois après un autre ancien poids lourd du sport français, l'ex-patron de l'OL Jean-Michel Aulas, qui brigue la mairie de Lyon -, car il est "grand temps de redonner à Biarritz l'élan qu'elle mérite". Trois exigences Sa candidature était attendue depuis qu'il avait participé mi-septembre à une manifestation au conseil municipal contre l'édification d'immeubles résidentiels sur le site d'Aguilera, où joue le BO et qui est le dernier foncier public de cette commune où les locaux peinent à se loger en raison de l'explosion des prix de l'immobilier et du nombre de résidences secondaires. Ce projet a été au cœur d'un long conflit entre la maire LR Maider Arosteguy et l'ex-président du club basque Jean-Baptiste Aldigé, notamment sur la part d'argent réinjecté pour moderniser le stade. Parti depuis à Nice, ce dernier a plusieurs fois menacé de délocaliser dans une autre région la structure professionnelle du club quintuple champion de France, englué en ProD2 depuis 2022 et en difficultés financières récurrentes, avec le soutien de Blanco, aujourd'hui à la tête de l'association du Biarritz olympique rugby amateur. L'ancien arrière appelle à "stopper l'improvisation" et "les revirements" sur ce dossier et met par ailleurs en avant "trois exigences": "gestion rigoureuse des finances", "transition écologique assumée" et "pratique démocratique de proximité". Mme Arosteguy, candidate déclarée à sa réélection, "salue l'engagement de monsieur Blanco, comme celui de tous les autres candidats déclarés ou à venir", dans une courte déclaration transmise à l'AFP. Liquidation judiciaire Natif de Caracas, au Venezuela, en 1958, mais débarqué à Biarritz après la mort de son père à tout juste deux ans, Blanco n'a depuis jamais quitté la côte basque. Sélectionné à 93 reprises en équipe de France, il a remporté six Tournois des cinq nations, dont deux Grands Chelems (1981 et 1987), et a disputé la première finale de la Coupe du monde contre la Nouvelle-Zélande en 1987. Celui que l'on surnomme "le Pelé du rugby", longtemps détenteur du record d'essais en équipe de France (38) avant d'être dépassé le mois dernier par Damian Penaud (40), n'a jamais été champion de France (finaliste en 1992) mais a participé au développement du professionnalisme dans son sport, amateur jusqu'en 1995. D'abord consultant pour Canal + (1995 à 1998), il a été le premier président de la Ligue nationale de rugby (1998 à 2008) avant d'occuper le poste de vice-président de la Fédération française (2012 à 2016). A la fin de sa carrière sportive, il s'est aussi lancé dans les affaires (marque de vêtements, centre de thalassothérapie, hôtellerie) mais l'aventure a mal terminé. En janvier 2020, après plusieurs années de déficit, la holding Serge Blanco, regroupant l'hôtellerie et la thalasso, a été placée en liquidation judiciaire.
Texte intégral (621 mots)
"Depuis une dizaine d'années, j'ai vu Biarritz se fracturer. Le pacte de confiance entre les Biarrots et leur Mairie s'est rompu (...) Ce constat me conduit aujourd'hui à me présenter", déclare dans un communiqué transmis à l'AFP l'ancien arrière du XV de France et du Biarritz olympique, son club de toujours comme joueur et dirigeant (président de 1995 à 1998 et de 2008 à 2015) "Ma démarche aujourd'hui n'est ni celle d'un homme isolé, ni celle d'un caprice ou d'un coup de tête. C'est d'abord celle d'un enfant de Biarritz", ajoute Serge Blanco dans une lettre qui sera distribuée samedi dans cette ville huppée de 25.000 habitants historiquement à droite. Pour sa première aventure en politique, à 67 ans, il n'affiche pas de positionnement, mais ses soutiens connus sont plutôt orientés au centre-droit. Son nom circulait régulièrement à l'approche des échéances politiques locales, mais il n'avait jamais franchi le pas. Il se lance "maintenant" - trois mois après un autre ancien poids lourd du sport français, l'ex-patron de l'OL Jean-Michel Aulas, qui brigue la mairie de Lyon -, car il est "grand temps de redonner à Biarritz l'élan qu'elle mérite". Trois exigences Sa candidature était attendue depuis qu'il avait participé mi-septembre à une manifestation au conseil municipal contre l'édification d'immeubles résidentiels sur le site d'Aguilera, où joue le BO et qui est le dernier foncier public de cette commune où les locaux peinent à se loger en raison de l'explosion des prix de l'immobilier et du nombre de résidences secondaires. Ce projet a été au cœur d'un long conflit entre la maire LR Maider Arosteguy et l'ex-président du club basque Jean-Baptiste Aldigé, notamment sur la part d'argent réinjecté pour moderniser le stade. Parti depuis à Nice, ce dernier a plusieurs fois menacé de délocaliser dans une autre région la structure professionnelle du club quintuple champion de France, englué en ProD2 depuis 2022 et en difficultés financières récurrentes, avec le soutien de Blanco, aujourd'hui à la tête de l'association du Biarritz olympique rugby amateur. L'ancien arrière appelle à "stopper l'improvisation" et "les revirements" sur ce dossier et met par ailleurs en avant "trois exigences": "gestion rigoureuse des finances", "transition écologique assumée" et "pratique démocratique de proximité". Mme Arosteguy, candidate déclarée à sa réélection, "salue l'engagement de monsieur Blanco, comme celui de tous les autres candidats déclarés ou à venir", dans une courte déclaration transmise à l'AFP. Liquidation judiciaire Natif de Caracas, au Venezuela, en 1958, mais débarqué à Biarritz après la mort de son père à tout juste deux ans, Blanco n'a depuis jamais quitté la côte basque. Sélectionné à 93 reprises en équipe de France, il a remporté six Tournois des cinq nations, dont deux Grands Chelems (1981 et 1987), et a disputé la première finale de la Coupe du monde contre la Nouvelle-Zélande en 1987. Celui que l'on surnomme "le Pelé du rugby", longtemps détenteur du record d'essais en équipe de France (38) avant d'être dépassé le mois dernier par Damian Penaud (40), n'a jamais été champion de France (finaliste en 1992) mais a participé au développement du professionnalisme dans son sport, amateur jusqu'en 1995. D'abord consultant pour Canal + (1995 à 1998), il a été le premier président de la Ligue nationale de rugby (1998 à 2008) avant d'occuper le poste de vice-président de la Fédération française (2012 à 2016). A la fin de sa carrière sportive, il s'est aussi lancé dans les affaires (marque de vêtements, centre de thalassothérapie, hôtellerie) mais l'aventure a mal terminé. En janvier 2020, après plusieurs années de déficit, la holding Serge Blanco, regroupant l'hôtellerie et la thalasso, a été placée en liquidation judiciaire.

04.12.2025 à 13:17

1.327 jours: le désespoir des familles d'employés de l'OSCE détenus en Russie

FRANCE24
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Avec ses collègues Maksim Petrov et Vadym Golda, Dmitri Chabanov, 38 ans aujourd'hui, a été arrêté dans les territoires ukrainiens occupés le 15 avril 2022, après le début de l'invasion russe. Il a été condamné à 13 ans de détention en septembre de la même année et a été transféré en mars 2025 vers la Sibérie. L'organisation internationale pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE), pour laquelle il oeuvrait, a été formée en 1975 dans le but de favoriser le dialogue Est-Ouest. Elle regroupe toujours à Vienne l'Europe, la Turquie, les anciennes Républiques de l'espace soviétique, la Mongolie, les États-Unis comme le Canada et tient son 32e Conseil cette semaine. Les employés arrêtés faisaient partie d'une mission d'observation déployée dans l'est de l'Ukraine en 2014 après des accords ayant permis de réduire l'intensité des affrontements qui avaient éclaté cette année-là entre les séparatistes soutenus par Moscou et les forces de Kiev. Les équipes ont quitté en catastrophe les deux régions séparatistes de Donetsk et de Lougansk dans la foulée du déclenchement de l'offensive russe en Ukraine en février 2022. Puis la Russie a bloqué le renouvellement du déploiement. "Message glaçant" "L'attente, ne pas savoir, l'espoir sans fin se transforment en silencieux désespoir", explique à l'AFP Margaryta Chabanova, 36 ans. Son avocate, Eugenia Kapalkina, 40 ans, qui représente aussi les proches de M. Petrov, a fait le voyage avec elle jusqu'à la capitale autrichienne. Elle estime que cette détention prolongée "envoie un message glaçant". "Ceux qui travaillent sous mandat officiel ne sont plus protégés", dit-elle. "C'est un "précédent dangereux". Cela rend "impossible tout contrôle crédible dans les zones de conflit ou les territoires occupés" et "établit une pratique selon laquelle un État peut utiliser le personnel d'une organisation internationale comme un outil de coercition politique". Selon elle, Moscou avait "une obligation claire" de protéger le personnel de l'OSCE. Or aujourd'hui, la situation est devenue kafkaïenne. Car les trois hommes sont des Ukrainiens. Mais comme MM. Chabanov et Petrov étaient enregistrés dans le territoire occupé, ils ont été automatiquement reconnus citoyens de la République populaire de Lougansk. Maksim Petrov, 45 ans aujourd'hui, qui servait d'interprète, a été condamné à la même peine que Dmitri Chabanov, assistant de sécurité, pour "haute trahison". A huis clos, ils ont été reconnus coupables d'avoir transmis des informations à des services de renseignement étranger. Quant à Vadym Golda, né en 1967 et lui aussi assistant de sécurité, il a écopé de 14 ans d'emprisonnement pour espionnage visant des installations industrielles qui auraient ensuite été frappées par des missiles. L'OSCE avait dénoncé des "pseudo-procédures" judiciaires et des accusations "montées de toute pièce". "Affaire close" A l'heure actuelle, la Russie campe fermement sur ses positions. Vassili Nebenzia, son représentant au Conseil de sécurité de l'ONU, a affirmé en avril 2024 que "certains des membres" de la mission de l'OSCE en Ukraine ont été "impliqués dans la collecte et la transmission de données de renseignement à Kiev". "Ils ont fait face à la justice russe pour des accusations criminelles graves" et "cette affaire est close", a-t-il tranché. Jeudi, le ministère russe des Affaires étrangères n'a pas immédiatement répondu à la demande de commentaire de l'AFP. Au vu de la situation de blocage, Egor Golda, le fils de Vadym Golda, estime auprès de l'AFP que "l'Ukraine, l'Occident et l'OSCE doivent tous contribuer à sa libération ou à ce qu'il soit échangé", quitte à devoir "négocier avec la Russie". Maksim Petrov aurait récemment été pris en charge dans la région de Tcheliabinsk, en Sibérie occidentale, par un hôpital traitant la tuberculose, ce qui inquiète son entourage. Une action "urgente et décisive est requise", réclame Mme Kapalkina, selon qui la liberté de ces trois hommes doit devenir un "préalable" à "tout cessez-le-feu et accord de paix". Sous couvert de l'anonymat, un employé de l'OSCE estime "qu'au bout de plus de 1.300 jours, quelle que soit l'action entreprise par l'organisation", le fait est que "des collègues de l'OSCE demeurent illégalement détenus". Interrogée par l'AFP, une porte-parole a assuré que leur libération "a été et reste une priorité absolue". "Nous travaillons sans relâche pour qu'ils puissent retrouver leurs proches dès que possible et nous restons en contact étroit avec leurs familles, qui ont déjà enduré bien trop et méritent d'être réunies sans délai".
Texte intégral (771 mots)
Avec ses collègues Maksim Petrov et Vadym Golda, Dmitri Chabanov, 38 ans aujourd'hui, a été arrêté dans les territoires ukrainiens occupés le 15 avril 2022, après le début de l'invasion russe. Il a été condamné à 13 ans de détention en septembre de la même année et a été transféré en mars 2025 vers la Sibérie. L'organisation internationale pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE), pour laquelle il oeuvrait, a été formée en 1975 dans le but de favoriser le dialogue Est-Ouest. Elle regroupe toujours à Vienne l'Europe, la Turquie, les anciennes Républiques de l'espace soviétique, la Mongolie, les États-Unis comme le Canada et tient son 32e Conseil cette semaine. Les employés arrêtés faisaient partie d'une mission d'observation déployée dans l'est de l'Ukraine en 2014 après des accords ayant permis de réduire l'intensité des affrontements qui avaient éclaté cette année-là entre les séparatistes soutenus par Moscou et les forces de Kiev. Les équipes ont quitté en catastrophe les deux régions séparatistes de Donetsk et de Lougansk dans la foulée du déclenchement de l'offensive russe en Ukraine en février 2022. Puis la Russie a bloqué le renouvellement du déploiement. "Message glaçant" "L'attente, ne pas savoir, l'espoir sans fin se transforment en silencieux désespoir", explique à l'AFP Margaryta Chabanova, 36 ans. Son avocate, Eugenia Kapalkina, 40 ans, qui représente aussi les proches de M. Petrov, a fait le voyage avec elle jusqu'à la capitale autrichienne. Elle estime que cette détention prolongée "envoie un message glaçant". "Ceux qui travaillent sous mandat officiel ne sont plus protégés", dit-elle. "C'est un "précédent dangereux". Cela rend "impossible tout contrôle crédible dans les zones de conflit ou les territoires occupés" et "établit une pratique selon laquelle un État peut utiliser le personnel d'une organisation internationale comme un outil de coercition politique". Selon elle, Moscou avait "une obligation claire" de protéger le personnel de l'OSCE. Or aujourd'hui, la situation est devenue kafkaïenne. Car les trois hommes sont des Ukrainiens. Mais comme MM. Chabanov et Petrov étaient enregistrés dans le territoire occupé, ils ont été automatiquement reconnus citoyens de la République populaire de Lougansk. Maksim Petrov, 45 ans aujourd'hui, qui servait d'interprète, a été condamné à la même peine que Dmitri Chabanov, assistant de sécurité, pour "haute trahison". A huis clos, ils ont été reconnus coupables d'avoir transmis des informations à des services de renseignement étranger. Quant à Vadym Golda, né en 1967 et lui aussi assistant de sécurité, il a écopé de 14 ans d'emprisonnement pour espionnage visant des installations industrielles qui auraient ensuite été frappées par des missiles. L'OSCE avait dénoncé des "pseudo-procédures" judiciaires et des accusations "montées de toute pièce". "Affaire close" A l'heure actuelle, la Russie campe fermement sur ses positions. Vassili Nebenzia, son représentant au Conseil de sécurité de l'ONU, a affirmé en avril 2024 que "certains des membres" de la mission de l'OSCE en Ukraine ont été "impliqués dans la collecte et la transmission de données de renseignement à Kiev". "Ils ont fait face à la justice russe pour des accusations criminelles graves" et "cette affaire est close", a-t-il tranché. Jeudi, le ministère russe des Affaires étrangères n'a pas immédiatement répondu à la demande de commentaire de l'AFP. Au vu de la situation de blocage, Egor Golda, le fils de Vadym Golda, estime auprès de l'AFP que "l'Ukraine, l'Occident et l'OSCE doivent tous contribuer à sa libération ou à ce qu'il soit échangé", quitte à devoir "négocier avec la Russie". Maksim Petrov aurait récemment été pris en charge dans la région de Tcheliabinsk, en Sibérie occidentale, par un hôpital traitant la tuberculose, ce qui inquiète son entourage. Une action "urgente et décisive est requise", réclame Mme Kapalkina, selon qui la liberté de ces trois hommes doit devenir un "préalable" à "tout cessez-le-feu et accord de paix". Sous couvert de l'anonymat, un employé de l'OSCE estime "qu'au bout de plus de 1.300 jours, quelle que soit l'action entreprise par l'organisation", le fait est que "des collègues de l'OSCE demeurent illégalement détenus". Interrogée par l'AFP, une porte-parole a assuré que leur libération "a été et reste une priorité absolue". "Nous travaillons sans relâche pour qu'ils puissent retrouver leurs proches dès que possible et nous restons en contact étroit avec leurs familles, qui ont déjà enduré bien trop et méritent d'être réunies sans délai".

04.12.2025 à 12:55

IA: Meta soupçonné par l'UE d'entraver la concurrence dans WhatsApp

FRANCE24
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Cette nouvelle enquête démontre la détermination de Bruxelles à réguler les entreprises du numérique, malgré les pressions répétées des Etats-Unis de Donald Trump, qui accusent l'UE de cibler injustement les champions américains du secteur. Selon la Commission européenne, une nouvelle politique annoncée par Meta "pourrait empêcher les fournisseurs tiers d'intelligence artificielle de proposer leurs services via WhatsApp", ce qui, si ces soupçons étaient confirmés, constituerait un abus de position dominante. Un porte-parole de WhatsApp, contacté par l'AFP, a rejeté catégoriquement ces allégations. Au moment où "les activités d'IA sont en plein développement", Bruxelles veut s'assurer "que les citoyens et les entreprises bénéficient pleinement de cette révolution technologique, en empêchant les détenteurs de positions dominantes d'en profiter pour évincer les concurrents", souligne pour sa part Teresa Ribera, vice-présidente de la Commission européenne chargée de la Concurrence. Robots conversationnels Actuellement, explique l'exécutif européen, WhatsApp permet aux entreprises d'échanger avec leurs clients via sa plateforme, et certaines le font en utilisant des services d'IA développés par des fournisseurs indépendants de Meta, sous la forme de robots conversationnels ou "chatbots" qui répondent par exemple aux questions des consommateurs. Mais selon la Commission, de nouvelles règles de fonctionnement annoncées par Meta pourraient priver d'accès ces fournisseurs tiers, au bénéfice de son propre service, baptisé Meta AI. "Ces affirmations sont sans fondement", a réagi un porte-parole de WhatsApp sollicité par l'AFP. La multiplication des chatbots d'IA utilisant l'interface de programmation (API) de WhatsApp destinée aux entreprises "met nos systèmes à rude épreuve, alors qu'ils n'ont pas été conçus pour supporter une telle charge", d'où les changements annoncés, a-t-il indiqué. En outre, "le secteur de l'IA est extrêmement concurrentiel et les utilisateurs ont accès aux services de leur choix de multiples façons, notamment via les boutiques d'applications, les moteurs de recherche (...) et les systèmes d'exploitation", a ajouté ce porte-parole. Pressions américaines Fin novembre, le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick, avait appelé l'UE à "rééquilibrer" ses lois régulant la tech, comme le DSA et le DMA, deux lois phares entrées récemment en vigueur, en proposant en échange une diminution des droits de douane imposés par Washington sur l'acier européen. Une idée aussitôt rejetée par plusieurs responsables européens, qui ont réaffirmé le droit souverain de l'Union européenne à adopter et appliquer ses propres lois, et rappelé qu'elles s'appliquaient à toutes les entreprises actives sur le marché européen, quelle que soit leur nationalité. Il ne s'agit pas du premier contentieux entre Meta et l'UE. Le groupe a écopé en avril d'une amende de 200 millions d'euros pour infraction à la concurrence dans le cadre du DMA, le règlement sur les marchés numériques entré en vigueur l'an dernier, concernant l'utilisation à des fins publicitaires des données personnelles des utilisateurs de ses plateformes comme Facebook et Instagram. Le groupe américain a fait appel de cette décision. Auparavant, l'UE avait sanctionné le groupe à hauteur de 798 millions d'euros en novembre 2024, pour avoir abusé de sa position dominante dans les petites annonces en ligne, en liant son service Facebook Marketplace à Facebook. Meta faisait déjà l'objet depuis juillet d'une enquête en Italie liée au déploiement de son assistant d'IA dans WhatsApp, l'autorité de la concurrence italienne (AGCM) estimant qu'il pourrait nuire à ses concurrents. Bruxelles a précisé qu'elle veillerait à mener ses investigations sans empiéter sur cette enquête italienne.
Texte intégral (612 mots)
Cette nouvelle enquête démontre la détermination de Bruxelles à réguler les entreprises du numérique, malgré les pressions répétées des Etats-Unis de Donald Trump, qui accusent l'UE de cibler injustement les champions américains du secteur. Selon la Commission européenne, une nouvelle politique annoncée par Meta "pourrait empêcher les fournisseurs tiers d'intelligence artificielle de proposer leurs services via WhatsApp", ce qui, si ces soupçons étaient confirmés, constituerait un abus de position dominante. Un porte-parole de WhatsApp, contacté par l'AFP, a rejeté catégoriquement ces allégations. Au moment où "les activités d'IA sont en plein développement", Bruxelles veut s'assurer "que les citoyens et les entreprises bénéficient pleinement de cette révolution technologique, en empêchant les détenteurs de positions dominantes d'en profiter pour évincer les concurrents", souligne pour sa part Teresa Ribera, vice-présidente de la Commission européenne chargée de la Concurrence. Robots conversationnels Actuellement, explique l'exécutif européen, WhatsApp permet aux entreprises d'échanger avec leurs clients via sa plateforme, et certaines le font en utilisant des services d'IA développés par des fournisseurs indépendants de Meta, sous la forme de robots conversationnels ou "chatbots" qui répondent par exemple aux questions des consommateurs. Mais selon la Commission, de nouvelles règles de fonctionnement annoncées par Meta pourraient priver d'accès ces fournisseurs tiers, au bénéfice de son propre service, baptisé Meta AI. "Ces affirmations sont sans fondement", a réagi un porte-parole de WhatsApp sollicité par l'AFP. La multiplication des chatbots d'IA utilisant l'interface de programmation (API) de WhatsApp destinée aux entreprises "met nos systèmes à rude épreuve, alors qu'ils n'ont pas été conçus pour supporter une telle charge", d'où les changements annoncés, a-t-il indiqué. En outre, "le secteur de l'IA est extrêmement concurrentiel et les utilisateurs ont accès aux services de leur choix de multiples façons, notamment via les boutiques d'applications, les moteurs de recherche (...) et les systèmes d'exploitation", a ajouté ce porte-parole. Pressions américaines Fin novembre, le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick, avait appelé l'UE à "rééquilibrer" ses lois régulant la tech, comme le DSA et le DMA, deux lois phares entrées récemment en vigueur, en proposant en échange une diminution des droits de douane imposés par Washington sur l'acier européen. Une idée aussitôt rejetée par plusieurs responsables européens, qui ont réaffirmé le droit souverain de l'Union européenne à adopter et appliquer ses propres lois, et rappelé qu'elles s'appliquaient à toutes les entreprises actives sur le marché européen, quelle que soit leur nationalité. Il ne s'agit pas du premier contentieux entre Meta et l'UE. Le groupe a écopé en avril d'une amende de 200 millions d'euros pour infraction à la concurrence dans le cadre du DMA, le règlement sur les marchés numériques entré en vigueur l'an dernier, concernant l'utilisation à des fins publicitaires des données personnelles des utilisateurs de ses plateformes comme Facebook et Instagram. Le groupe américain a fait appel de cette décision. Auparavant, l'UE avait sanctionné le groupe à hauteur de 798 millions d'euros en novembre 2024, pour avoir abusé de sa position dominante dans les petites annonces en ligne, en liant son service Facebook Marketplace à Facebook. Meta faisait déjà l'objet depuis juillet d'une enquête en Italie liée au déploiement de son assistant d'IA dans WhatsApp, l'autorité de la concurrence italienne (AGCM) estimant qu'il pourrait nuire à ses concurrents. Bruxelles a précisé qu'elle veillerait à mener ses investigations sans empiéter sur cette enquête italienne.

04.12.2025 à 12:32

Le nom de Donald Trump inscrit sur la façade de l'Institut américain pour la paix à Washington

FRANCE24
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Ce jeudi, Donald Trump doit recevoir à la Maison-Blanche le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, et son homologue rwandais, Paul Kagame, pour signer un accord de paix censé mettre fin aux violences dans l'est de la République démocratique du Congo.
Texte intégral (612 mots)
Ce jeudi, Donald Trump doit recevoir à la Maison-Blanche le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, et son homologue rwandais, Paul Kagame, pour signer un accord de paix censé mettre fin aux violences dans l'est de la République démocratique du Congo.
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