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09.05.2025 à 12:17

Les ministres français et allemand des Finances décidés à redonner "de l'énergie" aux relations bilatérales

FRANCE24
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Alors que le nouveau chancelier Friedrich Merz et le président français Emmanuel Macron se sont rencontrés mercredi à Paris, Eric Lombard et Lars Klingbeil ont échangé pendant une heure à Bercy avec leurs équipes. "Nous avons commencé à parler de la façon dont nous allons travailler ensemble, d'abord pour renouer avec une énergie plus forte dans la relation entre nos deux pays, et dans leur contribution à la construction d'une nouvelle phase de l'Union européenne", a commenté M. Lombard après la rencontre. "Nous sommes conscients de la responsabilité commune que nous avons d'amener l'Europe au niveau supérieur maintenant", a déclaré de son côté M. Klingbeil, en remerciant son homologue français "du très bon esprit dans lequel ces discussions ont commencé". Préalablement, les deux ministres s'étaient chaleureusement salué devant la presse, M. Klingbeil sortant même son téléphone pour des selfies. Interrogé sur une possible relégation au second plan des préoccupations de finances publiques, au profit de la croissance et de l'effort de guerre, après la décision de l'Allemagne de desserrer ses règles budgétaires pour financer un vaste plan de réarmement, M. Klingbeil a confirmé que son pays "va investir beaucoup d'argent dans la défense". Mais, a-t-il ajouté, "il s'agit également de discuter au niveau européen de comment nous pouvons organiser les processus de manière plus efficace, organiser des achats communs, regrouper la force des 27 États qui investissent tous davantage dans la défense, et de comment changer également les structures". M. Lombard a, lui, réaffirmé le sérieux du gouvernement français en matière de retour à un déficit public acceptable, alors que celui-ci a atteint 5,8% du PIB l'an dernier. "Nous partons de bases de finances publiques totalement différentes, mais en ayant cette convergence: l'Allemagne a décidé d'augmenter sa dette, nous, nous avons l'impératif de délivrer nos programmes en maitrisant notre déficit et donc notre dette", a-t-il assuré. Les ministres se retrouveront à l'Eurogroupe de lundi et à l'Ecofin de mardi, avec une nouvelle réunion bilatérale lundi "parce que les partenariats se construisent aussi par les relations personnelles", a souligné M. Lombard, M. Klingbeil se félicitant de cette rencontre "permettant d'échanger aussi au niveau personnel" avec son homologue.
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Alors que le nouveau chancelier Friedrich Merz et le président français Emmanuel Macron se sont rencontrés mercredi à Paris, Eric Lombard et Lars Klingbeil ont échangé pendant une heure à Bercy avec leurs équipes. "Nous avons commencé à parler de la façon dont nous allons travailler ensemble, d'abord pour renouer avec une énergie plus forte dans la relation entre nos deux pays, et dans leur contribution à la construction d'une nouvelle phase de l'Union européenne", a commenté M. Lombard après la rencontre. "Nous sommes conscients de la responsabilité commune que nous avons d'amener l'Europe au niveau supérieur maintenant", a déclaré de son côté M. Klingbeil, en remerciant son homologue français "du très bon esprit dans lequel ces discussions ont commencé". Préalablement, les deux ministres s'étaient chaleureusement salué devant la presse, M. Klingbeil sortant même son téléphone pour des selfies. Interrogé sur une possible relégation au second plan des préoccupations de finances publiques, au profit de la croissance et de l'effort de guerre, après la décision de l'Allemagne de desserrer ses règles budgétaires pour financer un vaste plan de réarmement, M. Klingbeil a confirmé que son pays "va investir beaucoup d'argent dans la défense". Mais, a-t-il ajouté, "il s'agit également de discuter au niveau européen de comment nous pouvons organiser les processus de manière plus efficace, organiser des achats communs, regrouper la force des 27 États qui investissent tous davantage dans la défense, et de comment changer également les structures". M. Lombard a, lui, réaffirmé le sérieux du gouvernement français en matière de retour à un déficit public acceptable, alors que celui-ci a atteint 5,8% du PIB l'an dernier. "Nous partons de bases de finances publiques totalement différentes, mais en ayant cette convergence: l'Allemagne a décidé d'augmenter sa dette, nous, nous avons l'impératif de délivrer nos programmes en maitrisant notre déficit et donc notre dette", a-t-il assuré. Les ministres se retrouveront à l'Eurogroupe de lundi et à l'Ecofin de mardi, avec une nouvelle réunion bilatérale lundi "parce que les partenariats se construisent aussi par les relations personnelles", a souligné M. Lombard, M. Klingbeil se félicitant de cette rencontre "permettant d'échanger aussi au niveau personnel" avec son homologue.

09.05.2025 à 12:13

Top 14: La Rochelle, de l'agonie à la renaissance

FRANCE24
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Le court succès contre les espoirs de Toulouse (22-19) le 4 janvier avait amorcé une longue hibernation, rendant de plus en plus palpable une phase finale sans les Maritimes pour la première fois depuis 2018. Puis ce succès étriqué mais rassurant contre l'Aviron (29-28) a mis fin à la série noire le 19 avril. La démonstration de force sur le terrain de l'UBB (21-10) une semaine plus tard, a sonné comme une délivrance, rappelant les plus belles heures jaune et noir. Et voilà les Rochelais requinqués avant leur déplacement à Vannes, dernier de la classe mais en appétit. Ils sont revenus à hauteur de la 6e et dernière place qualificative pour les barrages occupée par Clermont. À quatre journées de la fin de la saison régulière, le double champion d'Europe (2022, 2023) a rebattu les cartes, une première étape vers son redressement. "On est capable de tout", a résumé Rémi Talès, l'entraîneur des trois-quarts, quelques minutes après que les siens eurent anesthésié l'UBB à Chaban-Delmas, dauphin du Top 14 et futur finaliste européen. "On savait qu'ils n'étaient pas à leur place", avait salué de son côté Yannick Bru, le manager bordelais, convaincu qu'il faudrait compter sur le club à la caravelle lors du sprint final. Ce "match de chiens" à Bordeaux, comme l'a qualifié le centre Jules Favre, a remis en lumière toutes les qualités maritimes enfouies (conquête, pression défensive, puissance). Les hommes de Ronan O'Gara devront les conserver pour se qualifier et pourquoi pas "gagner un Bouclier", vœu pieux du 2e ligne Thomas Lavault qui stimule le double finaliste du Top 14 (2022, 2023). "Cette équipe a toujours fait peur" Mais avant de penser aux matches couperets de juin, la bête fraîchement rétablie devra chasser les démons de sa saison, avec au programme trois équipes Vannes, Montpellier et Perpignan, dont le point commun est d'avoir battu les Maritimes durant la phase aller. Le rendez-vous chez le promu breton - première équipe à avoir ramené un succès de Deflandre fin novembre (23-14) - déterminé à conserver sa place en Top 14, comme en atteste son récent succès prestigieux face à Toulon (29-19), s'annonce crucial. "Forcément, il y a une petite revanche à prendre sur la défaite à domicile, qui nous a fait mal et qui nous a entraînés dans une spirale très négative pendant quelques semaines", reconnaît Sébastien Boboul, entraîneur de l'attaque maritime. "Si La Rochelle parle de revanche, c'est flatteur pour nous, a répondu mercredi Jean-Noël Spitzer, le manager vannetais. On sait très bien que c'est une montagne qu'il faut renverser", "une équipe qui était championne d'Europe il y a deux ans, avec quasiment le même effectif". Boboul ne peut qu'acquiescer: "comme le dit Greg (Alldritt, 3e ligne et capitaine rochelais), on n'est pas devenu une équipe nulle du jour au lendemain". "Ce sont les mêmes joueurs, même s'ils ont pris de l'âge", souligne-t-il, convaincu que "même quand on n'était pas bien, cette équipe a toujours fait peur". Reste à confirmer que la crainte des adversaires n'est pas infondée. "Ce match va vraiment décider de la suite du championnat, si on peut atteindre le top 6 ou pas", assure Boboul. "Il ne faut pas gâcher ce qu'on a devant nous, appuie Lavault. On a le destin entre nos mains."
Texte intégral (576 mots)
Le court succès contre les espoirs de Toulouse (22-19) le 4 janvier avait amorcé une longue hibernation, rendant de plus en plus palpable une phase finale sans les Maritimes pour la première fois depuis 2018. Puis ce succès étriqué mais rassurant contre l'Aviron (29-28) a mis fin à la série noire le 19 avril. La démonstration de force sur le terrain de l'UBB (21-10) une semaine plus tard, a sonné comme une délivrance, rappelant les plus belles heures jaune et noir. Et voilà les Rochelais requinqués avant leur déplacement à Vannes, dernier de la classe mais en appétit. Ils sont revenus à hauteur de la 6e et dernière place qualificative pour les barrages occupée par Clermont. À quatre journées de la fin de la saison régulière, le double champion d'Europe (2022, 2023) a rebattu les cartes, une première étape vers son redressement. "On est capable de tout", a résumé Rémi Talès, l'entraîneur des trois-quarts, quelques minutes après que les siens eurent anesthésié l'UBB à Chaban-Delmas, dauphin du Top 14 et futur finaliste européen. "On savait qu'ils n'étaient pas à leur place", avait salué de son côté Yannick Bru, le manager bordelais, convaincu qu'il faudrait compter sur le club à la caravelle lors du sprint final. Ce "match de chiens" à Bordeaux, comme l'a qualifié le centre Jules Favre, a remis en lumière toutes les qualités maritimes enfouies (conquête, pression défensive, puissance). Les hommes de Ronan O'Gara devront les conserver pour se qualifier et pourquoi pas "gagner un Bouclier", vœu pieux du 2e ligne Thomas Lavault qui stimule le double finaliste du Top 14 (2022, 2023). "Cette équipe a toujours fait peur" Mais avant de penser aux matches couperets de juin, la bête fraîchement rétablie devra chasser les démons de sa saison, avec au programme trois équipes Vannes, Montpellier et Perpignan, dont le point commun est d'avoir battu les Maritimes durant la phase aller. Le rendez-vous chez le promu breton - première équipe à avoir ramené un succès de Deflandre fin novembre (23-14) - déterminé à conserver sa place en Top 14, comme en atteste son récent succès prestigieux face à Toulon (29-19), s'annonce crucial. "Forcément, il y a une petite revanche à prendre sur la défaite à domicile, qui nous a fait mal et qui nous a entraînés dans une spirale très négative pendant quelques semaines", reconnaît Sébastien Boboul, entraîneur de l'attaque maritime. "Si La Rochelle parle de revanche, c'est flatteur pour nous, a répondu mercredi Jean-Noël Spitzer, le manager vannetais. On sait très bien que c'est une montagne qu'il faut renverser", "une équipe qui était championne d'Europe il y a deux ans, avec quasiment le même effectif". Boboul ne peut qu'acquiescer: "comme le dit Greg (Alldritt, 3e ligne et capitaine rochelais), on n'est pas devenu une équipe nulle du jour au lendemain". "Ce sont les mêmes joueurs, même s'ils ont pris de l'âge", souligne-t-il, convaincu que "même quand on n'était pas bien, cette équipe a toujours fait peur". Reste à confirmer que la crainte des adversaires n'est pas infondée. "Ce match va vraiment décider de la suite du championnat, si on peut atteindre le top 6 ou pas", assure Boboul. "Il ne faut pas gâcher ce qu'on a devant nous, appuie Lavault. On a le destin entre nos mains."

09.05.2025 à 12:09

Valorisation des sargasses: Martinique et Guadeloupe avancent doucement

FRANCE24
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"On ne peut pas dire aujourd'hui ou demain que nous allons faire ci ou ça avec les sargasses. Ce qui est important c'est de faire des recherches." Lors du congrès Sargcoop II, qui s'est tenu fin mars au Gosier, le président de la région Guadeloupe, Ary Chalus, a prêté attention aux "idées sur place, dont certaines travaillées en coalition avec toute la Caraïbe" et entend "poursuivre ces travaux". Lui s'intéresse particulièrement "à la prévision" de ces arrivées d'algues brunes de l'Atlantique, car "imaginons qu'une entreprise investisse 5 ou 10 millions dans une usine de valorisation et que demain il n'y a plus de sargasses, que fait-on ?", s'interroge-t-il. Et de rappeler les sommes "énormes" dépensées par les collectivités et l'État pour dévier, ramasser ou stocker ces algues qui dégagent des gaz toxiques quand elles pourrissent une fois échouées. "Pas loin de 30 millions d'euros pour la Guadeloupe, entre 2018 à 2024", précise sa vice-présidente en charge de l'environnement, Sylvie Gustave Dit Duflot. L'enjeu est économique, sanitaire et environnemental, souligne Ferry Louisy, vice-président du conseil départemental de la Guadeloupe. Il souligne, avec d'autres élus, "la perturbation de la biodiversité marine" et en appelle à "un engagement collectif". "Pour le moment c'est juste stocké, donc il faut valoriser." Briques ou cosmétiques "L'UE dit qu'il est temps d'aller sur la valorisation. Mais comment valoriser quand on n'a pas les mêmes normes sanitaires ?", s'interroge Mme Gustave Dit Duflot. "Il faut d'abord décontaminer”, explique-t-elle, car "en France, on ne peut pas valoriser quelque chose rempli de métaux lourds, arsenic et -spécificité des Antilles françaises- de chlordécone", ce pesticide utilisé jusqu'en 1993 malgré les alertes sur sa dangerosité qui a durablement contaminé les sols et les eaux. Les pistes de valorisation existent : "biocarburants, briques, cosmétiques ou encore biochar, charbon avec lequel amender les sols, qui en améliore les propriétés de fertilisation et pourrait, selon certaines recherches, séquestrer le chlordécone", explique Charlotte Gully, coordinatrice du pôle économie circulaire à l'Ademe Martinique. En terme de "valorisation, il faut laisser le temps au temps", estime-t-elle, car si "en laboratoire, ça marche, maintenant la grande question, c'est comment passer à l'échelle industrielle". "Petit à petit, on ferme les portes, on expérimente de manière de plus en plus appliquée pour pouvoir dire pour la France +la stratégie, ce sera ça+", poursuit-elle. L'Ademe a lancé un appel à projets avec l'Agence nationale de la recherche "pour soutenir les pilotes, les démonstrateurs sur le territoire", explique Mme Gully. Parmi les projets à l'étude, Ulises Jauregui, professeur en sciences de l'environnement à l'Institut technologique de Saint-Domingue (République dominicaine), espère développer en Martinique "un procédé qui fait baisser de façon importante les teneurs en arsenic" de la sargasse, pour la transformer en "bio engrais liquide". "Mutualiser" Cependant, pour Olivier Marie-Reine, président de la commission Economie bleue à la Collectivité territoriale de Martinique, "il faut faire le tri entre toutes ces idées, parce que ce sont des opportunités économiques pour certains, mais cela coûte cher". Lui appelle à "mutualiser sur le long terme, sinon la facture sera énorme". Il évoque les défis du quotidien: "le ramassage en mer" et les barrages" déviants (empêchant l'échouement des sargasses sur les côtes), sur lesquels "il y a eu du bien et du moins bien". Pour Mme Gully, les deux territoires ont "la même préoccupation: développer des sites de stockage, imperméabilisés, qui récupèrent les jus de sargasses, qui les traitent”, et une "même problématique" qui est "d'identifier le foncier pour faire ça parce que sur nos îles, c'est compliqué". D'ici là, et alors que le plan sargasses 3 est en préparation, il faut "parler des sargasses" à l'international, insiste Sylvie Gustave Dit Duflot, qui voudrait voir, au Congrès des Océans à Nice en juin, "la thématique sargasses [...] évoquée lors de la déclaration finale avec tous les chefs d’Etat, parce qu'à partir du moment où une thématique est évoquée sur le plan international, cela devient une réalité et il faut s'en occuper".
Texte intégral (708 mots)
"On ne peut pas dire aujourd'hui ou demain que nous allons faire ci ou ça avec les sargasses. Ce qui est important c'est de faire des recherches." Lors du congrès Sargcoop II, qui s'est tenu fin mars au Gosier, le président de la région Guadeloupe, Ary Chalus, a prêté attention aux "idées sur place, dont certaines travaillées en coalition avec toute la Caraïbe" et entend "poursuivre ces travaux". Lui s'intéresse particulièrement "à la prévision" de ces arrivées d'algues brunes de l'Atlantique, car "imaginons qu'une entreprise investisse 5 ou 10 millions dans une usine de valorisation et que demain il n'y a plus de sargasses, que fait-on ?", s'interroge-t-il. Et de rappeler les sommes "énormes" dépensées par les collectivités et l'État pour dévier, ramasser ou stocker ces algues qui dégagent des gaz toxiques quand elles pourrissent une fois échouées. "Pas loin de 30 millions d'euros pour la Guadeloupe, entre 2018 à 2024", précise sa vice-présidente en charge de l'environnement, Sylvie Gustave Dit Duflot. L'enjeu est économique, sanitaire et environnemental, souligne Ferry Louisy, vice-président du conseil départemental de la Guadeloupe. Il souligne, avec d'autres élus, "la perturbation de la biodiversité marine" et en appelle à "un engagement collectif". "Pour le moment c'est juste stocké, donc il faut valoriser." Briques ou cosmétiques "L'UE dit qu'il est temps d'aller sur la valorisation. Mais comment valoriser quand on n'a pas les mêmes normes sanitaires ?", s'interroge Mme Gustave Dit Duflot. "Il faut d'abord décontaminer”, explique-t-elle, car "en France, on ne peut pas valoriser quelque chose rempli de métaux lourds, arsenic et -spécificité des Antilles françaises- de chlordécone", ce pesticide utilisé jusqu'en 1993 malgré les alertes sur sa dangerosité qui a durablement contaminé les sols et les eaux. Les pistes de valorisation existent : "biocarburants, briques, cosmétiques ou encore biochar, charbon avec lequel amender les sols, qui en améliore les propriétés de fertilisation et pourrait, selon certaines recherches, séquestrer le chlordécone", explique Charlotte Gully, coordinatrice du pôle économie circulaire à l'Ademe Martinique. En terme de "valorisation, il faut laisser le temps au temps", estime-t-elle, car si "en laboratoire, ça marche, maintenant la grande question, c'est comment passer à l'échelle industrielle". "Petit à petit, on ferme les portes, on expérimente de manière de plus en plus appliquée pour pouvoir dire pour la France +la stratégie, ce sera ça+", poursuit-elle. L'Ademe a lancé un appel à projets avec l'Agence nationale de la recherche "pour soutenir les pilotes, les démonstrateurs sur le territoire", explique Mme Gully. Parmi les projets à l'étude, Ulises Jauregui, professeur en sciences de l'environnement à l'Institut technologique de Saint-Domingue (République dominicaine), espère développer en Martinique "un procédé qui fait baisser de façon importante les teneurs en arsenic" de la sargasse, pour la transformer en "bio engrais liquide". "Mutualiser" Cependant, pour Olivier Marie-Reine, président de la commission Economie bleue à la Collectivité territoriale de Martinique, "il faut faire le tri entre toutes ces idées, parce que ce sont des opportunités économiques pour certains, mais cela coûte cher". Lui appelle à "mutualiser sur le long terme, sinon la facture sera énorme". Il évoque les défis du quotidien: "le ramassage en mer" et les barrages" déviants (empêchant l'échouement des sargasses sur les côtes), sur lesquels "il y a eu du bien et du moins bien". Pour Mme Gully, les deux territoires ont "la même préoccupation: développer des sites de stockage, imperméabilisés, qui récupèrent les jus de sargasses, qui les traitent”, et une "même problématique" qui est "d'identifier le foncier pour faire ça parce que sur nos îles, c'est compliqué". D'ici là, et alors que le plan sargasses 3 est en préparation, il faut "parler des sargasses" à l'international, insiste Sylvie Gustave Dit Duflot, qui voudrait voir, au Congrès des Océans à Nice en juin, "la thématique sargasses [...] évoquée lors de la déclaration finale avec tous les chefs d’Etat, parce qu'à partir du moment où une thématique est évoquée sur le plan international, cela devient une réalité et il faut s'en occuper".

09.05.2025 à 11:59

REPLAY - Suivez la première messe du nouveau pape Léon XIV

FRANCE24
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Au lendemain de son élection, le pape Léon XIV a célébré sa première messe en tant que souverain pontife dans la chapelle Sixtine, entouré des cardinaux électeurs.
Texte intégral (708 mots)
Au lendemain de son élection, le pape Léon XIV a célébré sa première messe en tant que souverain pontife dans la chapelle Sixtine, entouré des cardinaux électeurs.
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