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23.07.2025 à 11:28

Euro 2025 : miraculée, l'Angleterre s'offre l'Italie et la finale

FRANCE24
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Dans un match une nouvelle fois fou, les Anglaises au bord du précipice ont renversé les Italiennes mardi à Genève en demi-finale de l'Euro, s'imposant 2-1 en prolongations et s'offrant une chance de décrocher leur deuxième titre européen consécutif. Précisions de Sérine Bey, envoyée spéciale France 24 à Zurich.
Dans un match une nouvelle fois fou, les Anglaises au bord du précipice ont renversé les Italiennes mardi à Genève en demi-finale de l'Euro, s'imposant 2-1 en prolongations et s'offrant une chance de décrocher leur deuxième titre européen consécutif. Précisions de Sérine Bey, envoyée spéciale France 24 à Zurich.

23.07.2025 à 11:25

Jeux olympiques : les femmes transgenres américaines désormais exclues des épreuves féminines

FRANCE 24
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Le Comité olympique américain (USOPC) a interdit aux femmes transgenres de concourir dans les catégories féminines, invoquant une obligation de se conformer à un décret présidentiel de Donald Trump. La décision, révélée mardi, intervient alors que Los Angeles se prépare à accueillir les JO de 2028.
Le Comité olympique américain (USOPC) a interdit aux femmes transgenres de concourir dans les catégories féminines, invoquant une obligation de se conformer à un décret présidentiel de Donald Trump. La décision, révélée mardi, intervient alors que Los Angeles se prépare à accueillir les JO de 2028.

23.07.2025 à 11:17

En Albanie, les fruits exotiques pour tenter de s'adapter au réchauffement climatique

FRANCE24
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Irakli Shkoza a 75 ans, un diplôme d'agronomie et une petite ferme à Divjaka, qui ressemblerait presque au Jardin d'Eden. Cherchant à s'adapter aux températures chaque année plus élevées, il a décidé il y a six ans de diversifier sa production. Il a d'abord fait venir les graines d'Afrique et d'Amérique et les a plantés sur son terrain d'environ deux hectares. Toutes se sont très bien adaptées au climat albanais. Nichée entre des terres agricoles et la côte adriatique, la région de Divjaka est considérée comme le grenier de l'Albanie, où poussent légumes et pastèques destinés tant au marché local qu'à l'export. Mais la hausse des températures couplée à un manque criant de main d'œuvre - l'Albanie a perdu 400.000 habitants en une décennie - pèsent sur les exploitations. Les fruits exotiques ont besoin de moins d'eau et d'entretien, explique Irakli Shkoza, leur coût de production est donc inférieur. Typiquement méditerranéen avec des étés chauds et sec et des hivers doux, le climat en Albanie a évolué sous le coup du réchauffement climatique. Les simulations des conditions climatiques futures projettent une augmentation de température pour les Balkans occidentaux de 3,5°C en cas d'émissions modérées de gaz à effet de serre jusqu'à 8,8°C pour le scénario à fortes émissions, d'ici la fin du XXIe siècle, soulignent dans leur étude sur les impacts du changement climatique sur l'agriculture les Balkans occidentaux deux chercheurs allemands, Daniel Müller et Max Hofmann. Les vagues de chaleur "endommageront probablement les rendements des cultures, en particulier en Albanie, où les températures moyennes sont les plus élevées pendant l'été", écrivent-ils. Dans ce pays, la part de l'agriculture, la sylviculture et de la pêche dans le PIB en 2020 était de 19%. Les changements climatiques ne sont pas nécessairement une calamité, veut cependant croire Irakli Shkoza, selon qui il faut savoir s'adapter pour en tirer profit. "Les agriculteurs albanais doivent se mettre à produire largement ces cultures, le climat est favorable. Ces fruits sont très recherchés sur le marché européen, alors qu'ils viennent de loin, d'Amérique latine, d'Asie du Sud-Est, de Nouvelle-Zélande, d'Australie... ", explique l'agronome, soulignant que le voyage jusqu'en Europe a un coût, tant financier qu'en termes de fraîcheur. "Moins chers, plus frais" S’ils venaient d'Albanie, "ils coûteraient non seulement moins cher mais ils seraient plus frais", estime aussi Altin Hila, un autre agronome qui a créé un musée du papillon à Divjaka. Les papayes que l'on trouve sur les marchés européens "sont récoltées encore vertes, puis apportées en Europe où elles mûrissent de façon artificielle. Ici, elles peuvent mûrir sur les arbres", dit Vasil Nikolovski, un producteur originaire de Macédoine du Nord installé depuis quelques années à Divjaka. "L'Albanie a toutes les capacités pour répondre aux demandes du marché européen et réaliser un chiffre d’affaires de 100 à 200 millions d'euros", espère-t-il. Irakli Shkoza a déjà réussi à mettre un pied sur le marché européen en exportant des fruits du dragon, de la passion et des pepinos - aussi appelé poire-melon, originaires d'Amérique latine. Récemment, en s'alliant à d'autres fermiers de sa région, il a pu exporter en Croatie 30 tonnes de kiwano - aussi appelé melon à cornes. "Et la récolte cette année s'annonce abondante", se réjouit-il en regardant attentivement les bourgeons de ses fruits du dragon. A 55 km au sud de Divjaka, Lulzim Bullari cultive des kiwis. "Il ne faut pas se plaindre des températures élevées, ces deux dernières années, la production du kiwi a été une bénédiction", explique-t-il au milieu de ses 40 hectares de ce fruit dont la culture est récente en Albanie et quasi exclusivement dédiée à l'exportation vers la Suisse et les Pays-Bas. Depuis peu, il s'est aussi mis à cultiver sur une quinzaine d'hectares une variété de figuiers originaire d'Afrique du Nord très résistant au climat hivernal doux. "La chance sourit aux audacieux et il faut courir pour l'attraper", professe-t-il.
Texte intégral (707 mots)
Irakli Shkoza a 75 ans, un diplôme d'agronomie et une petite ferme à Divjaka, qui ressemblerait presque au Jardin d'Eden. Cherchant à s'adapter aux températures chaque année plus élevées, il a décidé il y a six ans de diversifier sa production. Il a d'abord fait venir les graines d'Afrique et d'Amérique et les a plantés sur son terrain d'environ deux hectares. Toutes se sont très bien adaptées au climat albanais. Nichée entre des terres agricoles et la côte adriatique, la région de Divjaka est considérée comme le grenier de l'Albanie, où poussent légumes et pastèques destinés tant au marché local qu'à l'export. Mais la hausse des températures couplée à un manque criant de main d'œuvre - l'Albanie a perdu 400.000 habitants en une décennie - pèsent sur les exploitations. Les fruits exotiques ont besoin de moins d'eau et d'entretien, explique Irakli Shkoza, leur coût de production est donc inférieur. Typiquement méditerranéen avec des étés chauds et sec et des hivers doux, le climat en Albanie a évolué sous le coup du réchauffement climatique. Les simulations des conditions climatiques futures projettent une augmentation de température pour les Balkans occidentaux de 3,5°C en cas d'émissions modérées de gaz à effet de serre jusqu'à 8,8°C pour le scénario à fortes émissions, d'ici la fin du XXIe siècle, soulignent dans leur étude sur les impacts du changement climatique sur l'agriculture les Balkans occidentaux deux chercheurs allemands, Daniel Müller et Max Hofmann. Les vagues de chaleur "endommageront probablement les rendements des cultures, en particulier en Albanie, où les températures moyennes sont les plus élevées pendant l'été", écrivent-ils. Dans ce pays, la part de l'agriculture, la sylviculture et de la pêche dans le PIB en 2020 était de 19%. Les changements climatiques ne sont pas nécessairement une calamité, veut cependant croire Irakli Shkoza, selon qui il faut savoir s'adapter pour en tirer profit. "Les agriculteurs albanais doivent se mettre à produire largement ces cultures, le climat est favorable. Ces fruits sont très recherchés sur le marché européen, alors qu'ils viennent de loin, d'Amérique latine, d'Asie du Sud-Est, de Nouvelle-Zélande, d'Australie... ", explique l'agronome, soulignant que le voyage jusqu'en Europe a un coût, tant financier qu'en termes de fraîcheur. "Moins chers, plus frais" S’ils venaient d'Albanie, "ils coûteraient non seulement moins cher mais ils seraient plus frais", estime aussi Altin Hila, un autre agronome qui a créé un musée du papillon à Divjaka. Les papayes que l'on trouve sur les marchés européens "sont récoltées encore vertes, puis apportées en Europe où elles mûrissent de façon artificielle. Ici, elles peuvent mûrir sur les arbres", dit Vasil Nikolovski, un producteur originaire de Macédoine du Nord installé depuis quelques années à Divjaka. "L'Albanie a toutes les capacités pour répondre aux demandes du marché européen et réaliser un chiffre d’affaires de 100 à 200 millions d'euros", espère-t-il. Irakli Shkoza a déjà réussi à mettre un pied sur le marché européen en exportant des fruits du dragon, de la passion et des pepinos - aussi appelé poire-melon, originaires d'Amérique latine. Récemment, en s'alliant à d'autres fermiers de sa région, il a pu exporter en Croatie 30 tonnes de kiwano - aussi appelé melon à cornes. "Et la récolte cette année s'annonce abondante", se réjouit-il en regardant attentivement les bourgeons de ses fruits du dragon. A 55 km au sud de Divjaka, Lulzim Bullari cultive des kiwis. "Il ne faut pas se plaindre des températures élevées, ces deux dernières années, la production du kiwi a été une bénédiction", explique-t-il au milieu de ses 40 hectares de ce fruit dont la culture est récente en Albanie et quasi exclusivement dédiée à l'exportation vers la Suisse et les Pays-Bas. Depuis peu, il s'est aussi mis à cultiver sur une quinzaine d'hectares une variété de figuiers originaire d'Afrique du Nord très résistant au climat hivernal doux. "La chance sourit aux audacieux et il faut courir pour l'attraper", professe-t-il.

23.07.2025 à 11:17

A Londres, les débuts du Ballet national du Japon

FRANCE24
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Plus de trois ans et demi plus tard, le projet est sur le point de devenir une réalité pour cette compagnie fondée en 1997, qui doit se produire du 24 au 27 juillet à Londres. Une première. Au programme, un classique du répertoire romantique: Giselle, ballet crée en 1841. Miyako Yoshida, 59 ans, la directrice artistique du Ballet national du Japon est une habituée de l'institution britannique. Elle y a été "principal dancer", l'équivalent de danseur étoile à l'Opéra de Paris, de 1995 à 2010. Elle fut surtout la première danseuse japonaise à accéder à cette distinction au Royal Opera House. Aujourd'hui, ils sont onze danseurs japonais (soit près de 10% de la compagnie), dont trois "principal dancers". Alors forcément, revenir sur cette prestigieuse scène n'est pas seulement "un rêve devenu réalité", c'est aussi beaucoup de "pression", souligne l'ex-danseuse auprès de l'AFP. Tout commence en février 2022. Alors que la Russie vient d'envahir l'Ukraine, l'institution britannique annonce la déprogrammation de la tournée estivale du célèbre ballet moscovite du Bolchoï. C'est là que Kevin O'Hare, le directeur du Royal Ballet, et "ex-camarde de classe" de Miyako Yoshida, lui soumet une idée: faire venir sa compagnie, en remplacement. "Je n'aurais jamais cru que cela arriverait si vite", se rappelle avoir pensé l'ex-ballerine, citant un calendrier trop serré mais aussi des problèmes de financement. histoire d'amour impossible En bref, "c'était trop tôt", résume-t-elle. A demi-mot, elle évoque aussi la pression pour cette compagnie, qui, si elle se targue de pouvoir danser sur un vaste répertoire --qu'il soit classique ou moderne-- n'était peut-être pas tout à fait prête à succéder à l'une des plus anciennes et plus prestigieuses compagnies de ballet au monde. Jeune, cette compagnie s'est déjà produite aux Etats-Unis, en 2008, mais aussi au Bolchoï l'année suivante. Mais c'est la première fois qu'elle se produira sur une scène européenne, avec un ballet, certes devenu universel, mais qui reste un monument du romantisme occidental. "J'ai essayé de le simplifier", assure-t-elle. "Parce que pour les jeunes, ça peut paraître démodé". Pour ce faire, elle a voulu revenir à l'essence même de ce ballet qui raconte une histoire d'amour impossible. Pour cela, elle a pu s'appuyer sur le chorégraphe Alistair Marriott. Leur version veut se distinguer par sa sobriété formelle. Pour Miyako Yoshida, ces quatre soirées (et un après-midi) de représentations ont un objectif clair: "faire connaître le Ballet national du Japon partout dans le monde" et permettre à ses 75 danseurs d'évoluer dans d'autres compagnies. Européennes ou non.
Lire plus (442 mots)
Plus de trois ans et demi plus tard, le projet est sur le point de devenir une réalité pour cette compagnie fondée en 1997, qui doit se produire du 24 au 27 juillet à Londres. Une première. Au programme, un classique du répertoire romantique: Giselle, ballet crée en 1841. Miyako Yoshida, 59 ans, la directrice artistique du Ballet national du Japon est une habituée de l'institution britannique. Elle y a été "principal dancer", l'équivalent de danseur étoile à l'Opéra de Paris, de 1995 à 2010. Elle fut surtout la première danseuse japonaise à accéder à cette distinction au Royal Opera House. Aujourd'hui, ils sont onze danseurs japonais (soit près de 10% de la compagnie), dont trois "principal dancers". Alors forcément, revenir sur cette prestigieuse scène n'est pas seulement "un rêve devenu réalité", c'est aussi beaucoup de "pression", souligne l'ex-danseuse auprès de l'AFP. Tout commence en février 2022. Alors que la Russie vient d'envahir l'Ukraine, l'institution britannique annonce la déprogrammation de la tournée estivale du célèbre ballet moscovite du Bolchoï. C'est là que Kevin O'Hare, le directeur du Royal Ballet, et "ex-camarde de classe" de Miyako Yoshida, lui soumet une idée: faire venir sa compagnie, en remplacement. "Je n'aurais jamais cru que cela arriverait si vite", se rappelle avoir pensé l'ex-ballerine, citant un calendrier trop serré mais aussi des problèmes de financement. histoire d'amour impossible En bref, "c'était trop tôt", résume-t-elle. A demi-mot, elle évoque aussi la pression pour cette compagnie, qui, si elle se targue de pouvoir danser sur un vaste répertoire --qu'il soit classique ou moderne-- n'était peut-être pas tout à fait prête à succéder à l'une des plus anciennes et plus prestigieuses compagnies de ballet au monde. Jeune, cette compagnie s'est déjà produite aux Etats-Unis, en 2008, mais aussi au Bolchoï l'année suivante. Mais c'est la première fois qu'elle se produira sur une scène européenne, avec un ballet, certes devenu universel, mais qui reste un monument du romantisme occidental. "J'ai essayé de le simplifier", assure-t-elle. "Parce que pour les jeunes, ça peut paraître démodé". Pour ce faire, elle a voulu revenir à l'essence même de ce ballet qui raconte une histoire d'amour impossible. Pour cela, elle a pu s'appuyer sur le chorégraphe Alistair Marriott. Leur version veut se distinguer par sa sobriété formelle. Pour Miyako Yoshida, ces quatre soirées (et un après-midi) de représentations ont un objectif clair: "faire connaître le Ballet national du Japon partout dans le monde" et permettre à ses 75 danseurs d'évoluer dans d'autres compagnies. Européennes ou non.

23.07.2025 à 11:11

Dati renvoyée en procès: le président du tribunal judiciaire de Paris dénonce "l'opprobre" jetée sur les magistrats

FRANCE24
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"Si toute personne peut librement apporter tout élément d’explication utile à l’appui de sa défense, au titre d’une prise de parole assurant le respect de sa présomption d’innocence, l’opprobre jetée publiquement sur des magistrats soumis au devoir de réserve et ne pouvant répondre à ces attaques, jette le discrédit sur l’autorité judiciaire et sape la confiance légitime des citoyens dans la justice", a affirmé Peimane Ghaleh-Marzban dans un communiqué. Le président du tribunal a réagi après que l'ex-Garde des Sceaux de Nicolas Sarkozy, elle-même magistrate de formation, a dénoncé mardi soir sur LCI une "procédure émaillée d'incidents" et vilipendé des magistrats qui "marchent" sur les droits de la défense et perpétueraient des "atteintes graves" contre ces derniers. Elle a notamment mis en cause le procureur de la République financier qui, d'après elle, l'aurait assurée de son désaccord avec les charges portées contre elle lorsqu'il l'a "reçue deux heures trente dans son bureau" : "J’ai vu droit dans les yeux M. (Jean-François) Bohnert qui m’a dit que son parquet dysfonctionnait". "Il doit être rappelé que tout justiciable a la possibilité de former un recours contre une décision de justice le concernant", écrit le président du tribunal dans son communiqué. Mme Dati et M. Ghosn contestent les accusations dans ce dossier judiciaire instruit depuis 2019 à Paris et aux lourds enjeux politiques, Rachida Dati étant également une potentielle candidate à la mairie de Paris. La ministre, âgée de 59 ans, sera jugée pour recel d'abus de pouvoir et d'abus de confiance, corruption et trafic d'influence passifs par personne investie d'un mandat électif public au sein d'une organisation internationale, le Parlement européen. "Nous allons faire appel dès aujourd'hui de cette décision", ont déclaré à l'AFP deux des avocats de Mme Dati, Olivier Baratelli et Olivier Pardo, dont l'un des nombreux recours sur la prescription des faits qu'ils allèguent a encore été écarté mi-juillet. Mme Dati est soupçonnée d'avoir perçu 900.000 euros entre 2010 et 2012 pour des prestations de conseil actées dans une convention d'honoraires signée le 28 octobre 2009 avec RNBV, filiale de l'alliance Renault-Nissan, mais sans avoir réellement travaillé, alors qu'elle était avocate et députée européenne (2009-2019).
Lire plus (395 mots)
"Si toute personne peut librement apporter tout élément d’explication utile à l’appui de sa défense, au titre d’une prise de parole assurant le respect de sa présomption d’innocence, l’opprobre jetée publiquement sur des magistrats soumis au devoir de réserve et ne pouvant répondre à ces attaques, jette le discrédit sur l’autorité judiciaire et sape la confiance légitime des citoyens dans la justice", a affirmé Peimane Ghaleh-Marzban dans un communiqué. Le président du tribunal a réagi après que l'ex-Garde des Sceaux de Nicolas Sarkozy, elle-même magistrate de formation, a dénoncé mardi soir sur LCI une "procédure émaillée d'incidents" et vilipendé des magistrats qui "marchent" sur les droits de la défense et perpétueraient des "atteintes graves" contre ces derniers. Elle a notamment mis en cause le procureur de la République financier qui, d'après elle, l'aurait assurée de son désaccord avec les charges portées contre elle lorsqu'il l'a "reçue deux heures trente dans son bureau" : "J’ai vu droit dans les yeux M. (Jean-François) Bohnert qui m’a dit que son parquet dysfonctionnait". "Il doit être rappelé que tout justiciable a la possibilité de former un recours contre une décision de justice le concernant", écrit le président du tribunal dans son communiqué. Mme Dati et M. Ghosn contestent les accusations dans ce dossier judiciaire instruit depuis 2019 à Paris et aux lourds enjeux politiques, Rachida Dati étant également une potentielle candidate à la mairie de Paris. La ministre, âgée de 59 ans, sera jugée pour recel d'abus de pouvoir et d'abus de confiance, corruption et trafic d'influence passifs par personne investie d'un mandat électif public au sein d'une organisation internationale, le Parlement européen. "Nous allons faire appel dès aujourd'hui de cette décision", ont déclaré à l'AFP deux des avocats de Mme Dati, Olivier Baratelli et Olivier Pardo, dont l'un des nombreux recours sur la prescription des faits qu'ils allèguent a encore été écarté mi-juillet. Mme Dati est soupçonnée d'avoir perçu 900.000 euros entre 2010 et 2012 pour des prestations de conseil actées dans une convention d'honoraires signée le 28 octobre 2009 avec RNBV, filiale de l'alliance Renault-Nissan, mais sans avoir réellement travaillé, alors qu'elle était avocate et députée européenne (2009-2019).
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