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13.12.2025 à 17:41

L'armée israélienne affirme avoir tué un haut commandant du Hamas à Gaza

FRANCE 24
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L'un des principaux commandants de la branche armée du Hamas a été tué samedi dans une frappe israélienne à Gaza, a déclaré samedi un responsable militaire israélien. Raed Saad était considéré comme l'un des architectes des attaques du 7 octobre 2023 en Israël.
L'un des principaux commandants de la branche armée du Hamas a été tué samedi dans une frappe israélienne à Gaza, a déclaré samedi un responsable militaire israélien. Raed Saad était considéré comme l'un des architectes des attaques du 7 octobre 2023 en Israël.

13.12.2025 à 17:33

Bélarus: le prix Nobel de la paix Bialiatski et l'opposante Kolesnikova libérés

FRANCE24
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Ces deux figures de l'opposition, détenues depuis plus de quatre ans dans ce pays d'Europe orientale allié à la Russie, font partie d'un groupe de 123 personnes, dont la libération a été annoncée par Minsk. Le président bélarusse Alexandre Loukachenko a gracié "123 citoyens de différents pays", a indiqué sur Telegram le compte Poul Pervogo, affilié à la présidence, sans fournir leurs noms. Le compte précise que ces libérations s'inscrivent dans le cadre "d'accords conclus" avec Donald Trump impliquant notamment la levée par Washington, annoncée plus tôt samedi, de sanctions économiques américaines contre Minsk. Parmi les personnes libérées figurent également d'autres militants et journalistes, ainsi que Viktor Babariko, un ancien banquier devenu opposant qui avait tenté, avant son arrestation, de se présenter contre Alexandre Loukachenko lors de l'élection présidentielle contestée d'août 2020. Avec Maria Kolesnikova, qui était sa collaboratrice, ils se trouvent actuellement en Ukraine, où ils ont été conduits en bus. "Je pense aux gens qui ne sont pas encore libres et j'attends ce moment où nous pourrons tous nous prendre dans les bras", a déclaré Maria Kolesnikova, dans une vidéo diffusée par le programme gouvernemental ukrainien "Je veux vivre". Sur ces images, elle dit avec un grand sourire ressentir "un sentiment de bonheur irréel" et observer "la beauté" d'un "premier coucher de soleil en tant que personne libre". L'opposante a parlé également brièvement par téléphone avec Volodymyr Zelensky, a indiqué un conseiller du président ukrainien, Dmytro Lytvyn. Au total, 114 des personnes libérées ont été transférées en Ukraine, selon Kiev, tandis que les autres sont arrivées à Vilnius, en Lituanie. Prix Nobel en 2022 Agé de 63 ans, Ales Bialiatski a fondé en 1996 et animé pendant des années Viasna ("Printemps"), le principal groupe de défense des droits humains et source essentielle d'informations sur les répressions au Bélarus. Musicienne de formation, Maria Kolesnikova, 43 ans, a pour sa part été l'une des meneuses des manifestations massives contre la réélection jugée frauduleuse d'Alexandre Loukachenko, en 2020. Tous deux avaient été arrêtés lors de la répression brutale de ce mouvement de protestation et condamnés à de lourdes peines de prison. En septembre 2020, Maria Kolesnikova avait été enlevée par les services de sécurité bélarusses et conduite à la frontière ukrainienne pour être expulsée du Bélarus. Mais elle était parvenue à déchirer son passeport, ce qui avait rendu son expulsion légalement impossible et avait d'elle un symbole de la résistance anti-Loukachenko. Alors qu'il était en détention, le travail d'Ales Bialiatski lui avait pour sa part valu en 2022 le prix Nobel de la Paix, partagé avec l'ONG Memorial (Russie) et le Centre pour les libertés civiles (Ukraine). "Le prix Nobel, c'était une certaine considération de nos activités, de nos aspirations qui n'ont pas été encore réalisées. Et donc le combat continue", a déclaré M. Bialiatski après sa libération, dans une interview au média d'opposition bélarusse Belsat. Le comité Nobel norvégien s'est dit "soulagé" par sa libération et demande celle de tous les autres prisonniers politiques dans le pays, qui en compte toujours 1.203, selon Viasna. Pourparlers avec Washington Ces libérations font suite à l'annonce par un émissaire américain, John Coale, en visite au Bélarus, de la levée des sanctions des Etats-Unis sur le potassium, un composant utilisé pour la fabrication d'engrais et dont le Bélarus est un grand producteur. Ces derniers mois, Donald Trump a encouragé notamment le Bélarus à libérer les centaines de prisonniers politiques que compte le pays. Le président bélarusse Alexandre Loukachenko, au pouvoir depuis plus de 30 ans, a gracié des dizaines de personnes. En échange, Washington avait déjà partiellement levé les sanctions contre la compagnie aérienne bélarusse Belavia, lui permettant d'entretenir et d'acheter des pièces pour sa flotte, qui comprend des Boeing. John Coale a affirmé samedi que la proximité entre Alexandre Loukachenko et son homologue russe Vladimir Poutine pourrait être "très utile" dans la difficile médiation américaine en cours pour tenter de mettre fin à la guerre entre Kiev et Moscou. Alexandre Loukachenko, 71 ans, a écrasé plusieurs mouvements de contestation, dont le plus important, en 2020 et 2021, l'avait sérieusement fragilisé, le poussant à appeler à l'aide Vladimir Poutine.
Texte intégral (743 mots)
Ces deux figures de l'opposition, détenues depuis plus de quatre ans dans ce pays d'Europe orientale allié à la Russie, font partie d'un groupe de 123 personnes, dont la libération a été annoncée par Minsk. Le président bélarusse Alexandre Loukachenko a gracié "123 citoyens de différents pays", a indiqué sur Telegram le compte Poul Pervogo, affilié à la présidence, sans fournir leurs noms. Le compte précise que ces libérations s'inscrivent dans le cadre "d'accords conclus" avec Donald Trump impliquant notamment la levée par Washington, annoncée plus tôt samedi, de sanctions économiques américaines contre Minsk. Parmi les personnes libérées figurent également d'autres militants et journalistes, ainsi que Viktor Babariko, un ancien banquier devenu opposant qui avait tenté, avant son arrestation, de se présenter contre Alexandre Loukachenko lors de l'élection présidentielle contestée d'août 2020. Avec Maria Kolesnikova, qui était sa collaboratrice, ils se trouvent actuellement en Ukraine, où ils ont été conduits en bus. "Je pense aux gens qui ne sont pas encore libres et j'attends ce moment où nous pourrons tous nous prendre dans les bras", a déclaré Maria Kolesnikova, dans une vidéo diffusée par le programme gouvernemental ukrainien "Je veux vivre". Sur ces images, elle dit avec un grand sourire ressentir "un sentiment de bonheur irréel" et observer "la beauté" d'un "premier coucher de soleil en tant que personne libre". L'opposante a parlé également brièvement par téléphone avec Volodymyr Zelensky, a indiqué un conseiller du président ukrainien, Dmytro Lytvyn. Au total, 114 des personnes libérées ont été transférées en Ukraine, selon Kiev, tandis que les autres sont arrivées à Vilnius, en Lituanie. Prix Nobel en 2022 Agé de 63 ans, Ales Bialiatski a fondé en 1996 et animé pendant des années Viasna ("Printemps"), le principal groupe de défense des droits humains et source essentielle d'informations sur les répressions au Bélarus. Musicienne de formation, Maria Kolesnikova, 43 ans, a pour sa part été l'une des meneuses des manifestations massives contre la réélection jugée frauduleuse d'Alexandre Loukachenko, en 2020. Tous deux avaient été arrêtés lors de la répression brutale de ce mouvement de protestation et condamnés à de lourdes peines de prison. En septembre 2020, Maria Kolesnikova avait été enlevée par les services de sécurité bélarusses et conduite à la frontière ukrainienne pour être expulsée du Bélarus. Mais elle était parvenue à déchirer son passeport, ce qui avait rendu son expulsion légalement impossible et avait d'elle un symbole de la résistance anti-Loukachenko. Alors qu'il était en détention, le travail d'Ales Bialiatski lui avait pour sa part valu en 2022 le prix Nobel de la Paix, partagé avec l'ONG Memorial (Russie) et le Centre pour les libertés civiles (Ukraine). "Le prix Nobel, c'était une certaine considération de nos activités, de nos aspirations qui n'ont pas été encore réalisées. Et donc le combat continue", a déclaré M. Bialiatski après sa libération, dans une interview au média d'opposition bélarusse Belsat. Le comité Nobel norvégien s'est dit "soulagé" par sa libération et demande celle de tous les autres prisonniers politiques dans le pays, qui en compte toujours 1.203, selon Viasna. Pourparlers avec Washington Ces libérations font suite à l'annonce par un émissaire américain, John Coale, en visite au Bélarus, de la levée des sanctions des Etats-Unis sur le potassium, un composant utilisé pour la fabrication d'engrais et dont le Bélarus est un grand producteur. Ces derniers mois, Donald Trump a encouragé notamment le Bélarus à libérer les centaines de prisonniers politiques que compte le pays. Le président bélarusse Alexandre Loukachenko, au pouvoir depuis plus de 30 ans, a gracié des dizaines de personnes. En échange, Washington avait déjà partiellement levé les sanctions contre la compagnie aérienne bélarusse Belavia, lui permettant d'entretenir et d'acheter des pièces pour sa flotte, qui comprend des Boeing. John Coale a affirmé samedi que la proximité entre Alexandre Loukachenko et son homologue russe Vladimir Poutine pourrait être "très utile" dans la difficile médiation américaine en cours pour tenter de mettre fin à la guerre entre Kiev et Moscou. Alexandre Loukachenko, 71 ans, a écrasé plusieurs mouvements de contestation, dont le plus important, en 2020 et 2021, l'avait sérieusement fragilisé, le poussant à appeler à l'aide Vladimir Poutine.

13.12.2025 à 17:27

Dermatose: mobilisés sur l'A64, des agriculteurs prêts à y "passer Noël s'il le faut"

FRANCE24
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Ils sont une grosse centaine d'agriculteurs samedi à Carbonne, près de Toulouse, à se relayer sur le campement installé la veille à même la chaussée de l'A64 pour protester contre la mesure sanitaire qui consiste à abattre la totalité du troupeau lorsqu'un ou plusieurs animaux sont infectés, a constaté une équipe de l'AFP. "Tout marche à l'envers", s'exclame Benjamin Kalanquin, 24 ans. "Ils déploient les CRS pour aller tuer 200 vaches mais, sur les points de deal, on ne les voit pas!", fustige l'ouvrier agricole qui travaille en Ariège, non loin d'une exploitation touchée par la DNC cette semaine et où le troupeau complet a été abattu, malgré la mobilisation agricole, après l'intervention des forces de l'ordre. "L'abattage total, c'est pas la solution", ajoute le jeune homme. "Tout va mal, il faut que tout le monde soit solidaire et aille au combat", reprend-il, bien décidé à camper sur l'A64 jusqu'à Noël, "s'il n'y a pas de réponse convaincante". "Le mouvement est bien lancé", se réjouit Georges Darmani, un ancien éleveur de 60 ans, qui répondra aussi "présent" sur le barrage à Noël "s'il le faut", car "tout le monde agricole va crever si on ne défend pas notre métier". C'est déjà ici, à Carbonne, qu'était née la mobilisation agricole des "ultras de l'A64", en janvier 2024, sous la houlette de Jérôme Bayle, éleveur de Haute-Garonne, qui avait fait tache d'huile dans toute la France. "Toile d'araignée" Cette fois encore, la grogne paysanne est partie d'Occitanie, en Ariège, et "va faire toile d'araignée sur toute la France", prédit Jérôme Bayle, porte-voix de la colère agricole, interrogé samedi sur le barrage de l'A64. Sur la ferme ariégeoise touchée par la DNC, "j'ai dit que si les CRS nous passent dessus, ce sera le début d'une révolte historique agricole française et je pense qu'on est bien parti pour", dit-il à l'AFP, soulignant ne pas vouloir "d'affrontement" mais "de la construction". "C'est le peuple agricole qui se réveille", ajoute l'éleveur de bovins, figure régionale de la mobilisation. Mais "si on se sauve, ce sera ensemble", dit-il en appelant à un "collectif agricole fort et uni" au-delà des divisions syndicales. "Les gens en ont marre", renchérit Benjamin Roquebert, 37 ans, qui faisait également partie du mouvement de 2024. "Je pense que ça va partir dans tout le territoire, dit-il, même s'il espère que d'ici Noël "il y aura eu des avancées", parce que les éleveurs ne se mobilisent pas "par plaisir". "Un troupeau ça ne se monte pas en cinq minutes", ajoute cet éleveur de limousines et producteur de céréales. "C'est un travail d'une vie, de plusieurs générations (...) on ne peut pas tout gâcher en un claquement de doigts". La mobilisation ne concerne pas seulement la gestion gouvernementale de la DNC mais aussi l'accord sur le Mercosur ou encore la transmission des exploitations. "On trinque, on ne peut plus bouffer, on n'arrive même pas à se dégager 1.000 euros par mois", soupire Aurélien Marti, céréalier soumis aux "charges qui augmentent, aux contrôles" de plus en plus nombreux. "On ne veut pas mourir", ajoute l'exploitant venu sur l'A64 "défendre" le métier.
Texte intégral (554 mots)
Ils sont une grosse centaine d'agriculteurs samedi à Carbonne, près de Toulouse, à se relayer sur le campement installé la veille à même la chaussée de l'A64 pour protester contre la mesure sanitaire qui consiste à abattre la totalité du troupeau lorsqu'un ou plusieurs animaux sont infectés, a constaté une équipe de l'AFP. "Tout marche à l'envers", s'exclame Benjamin Kalanquin, 24 ans. "Ils déploient les CRS pour aller tuer 200 vaches mais, sur les points de deal, on ne les voit pas!", fustige l'ouvrier agricole qui travaille en Ariège, non loin d'une exploitation touchée par la DNC cette semaine et où le troupeau complet a été abattu, malgré la mobilisation agricole, après l'intervention des forces de l'ordre. "L'abattage total, c'est pas la solution", ajoute le jeune homme. "Tout va mal, il faut que tout le monde soit solidaire et aille au combat", reprend-il, bien décidé à camper sur l'A64 jusqu'à Noël, "s'il n'y a pas de réponse convaincante". "Le mouvement est bien lancé", se réjouit Georges Darmani, un ancien éleveur de 60 ans, qui répondra aussi "présent" sur le barrage à Noël "s'il le faut", car "tout le monde agricole va crever si on ne défend pas notre métier". C'est déjà ici, à Carbonne, qu'était née la mobilisation agricole des "ultras de l'A64", en janvier 2024, sous la houlette de Jérôme Bayle, éleveur de Haute-Garonne, qui avait fait tache d'huile dans toute la France. "Toile d'araignée" Cette fois encore, la grogne paysanne est partie d'Occitanie, en Ariège, et "va faire toile d'araignée sur toute la France", prédit Jérôme Bayle, porte-voix de la colère agricole, interrogé samedi sur le barrage de l'A64. Sur la ferme ariégeoise touchée par la DNC, "j'ai dit que si les CRS nous passent dessus, ce sera le début d'une révolte historique agricole française et je pense qu'on est bien parti pour", dit-il à l'AFP, soulignant ne pas vouloir "d'affrontement" mais "de la construction". "C'est le peuple agricole qui se réveille", ajoute l'éleveur de bovins, figure régionale de la mobilisation. Mais "si on se sauve, ce sera ensemble", dit-il en appelant à un "collectif agricole fort et uni" au-delà des divisions syndicales. "Les gens en ont marre", renchérit Benjamin Roquebert, 37 ans, qui faisait également partie du mouvement de 2024. "Je pense que ça va partir dans tout le territoire, dit-il, même s'il espère que d'ici Noël "il y aura eu des avancées", parce que les éleveurs ne se mobilisent pas "par plaisir". "Un troupeau ça ne se monte pas en cinq minutes", ajoute cet éleveur de limousines et producteur de céréales. "C'est un travail d'une vie, de plusieurs générations (...) on ne peut pas tout gâcher en un claquement de doigts". La mobilisation ne concerne pas seulement la gestion gouvernementale de la DNC mais aussi l'accord sur le Mercosur ou encore la transmission des exploitations. "On trinque, on ne peut plus bouffer, on n'arrive même pas à se dégager 1.000 euros par mois", soupire Aurélien Marti, céréalier soumis aux "charges qui augmentent, aux contrôles" de plus en plus nombreux. "On ne veut pas mourir", ajoute l'exploitant venu sur l'A64 "défendre" le métier.

13.12.2025 à 16:21

Guterres acte la fin de la mission de l'ONU en Irak

FRANCE24
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A la demande de Bagdad, la Manui cessera ses activités après 22 ans d'accompagnement de la transition engagée à la suite de l'intervention militaire américano-britannique et de la chute de Saddam Hussein. "La Manui a été honorée et profondément touchée de marcher aux côtés du peuple irakien", a déclaré M. Guterres lors de la cérémonie de clôture. Mais, a-t-il ajouté, "si une mission peut s'achever, les Nations unies marcheront toujours aux côtés du peuple irakien sur la voie de la paix, du développement durable et des droits humains". Les agences et programmes de l'ONU continueront d'opérer en Irak. Lors d'une conférence de presse tenue plus tôt avec le Premier ministre irakien, Mohamed Chia al-Soudani, le chef de l'ONU a déclaré que "le monde doit comprendre une chose: l'Irak est désormais un pays normal". "Les relations entre l'ONU et l'Irak deviendront des relations normales avec la fin de la Manui", a-t-il insisté. Cette étape "marque le début d'un nouveau chapitre de coopération", a déclaré pour sa part M. Soudani. "Notre relation avec les Nations unies à travers la Manui a été déterminante et efficace pour répondre aux besoins de l'Irak et le soutenir jusqu'à ce qu'il atteigne le stade de l'autonomie complète", a-t-il poursuivi. La Manui avait été créée par une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU à la demande du gouvernement irakien, avant que son mandat ne soit élargi quatre ans plus tard. Peu après sa création, un camion piégé a frappé le siège de l'ONU à Bagdad le 19 août 2003, tuant le premier représentant spécial de l'ONU en Irak, Sergio Vieira de Mello, ainsi que 21 autres personnes. Parmi ses attributions figuraient notamment le conseil au gouvernement sur le dialogue politique et la réconciliation, ainsi que l'appui à l'organisation des élections et à la réforme du secteur de la sécurité. Mais alors que l'Irak a retrouvé ces dernières années une certaine normalité, les autorités estiment qu'il n'existe plus de raisons justifiant le maintien d'une mission politique onusienne.
Lire plus (365 mots)
A la demande de Bagdad, la Manui cessera ses activités après 22 ans d'accompagnement de la transition engagée à la suite de l'intervention militaire américano-britannique et de la chute de Saddam Hussein. "La Manui a été honorée et profondément touchée de marcher aux côtés du peuple irakien", a déclaré M. Guterres lors de la cérémonie de clôture. Mais, a-t-il ajouté, "si une mission peut s'achever, les Nations unies marcheront toujours aux côtés du peuple irakien sur la voie de la paix, du développement durable et des droits humains". Les agences et programmes de l'ONU continueront d'opérer en Irak. Lors d'une conférence de presse tenue plus tôt avec le Premier ministre irakien, Mohamed Chia al-Soudani, le chef de l'ONU a déclaré que "le monde doit comprendre une chose: l'Irak est désormais un pays normal". "Les relations entre l'ONU et l'Irak deviendront des relations normales avec la fin de la Manui", a-t-il insisté. Cette étape "marque le début d'un nouveau chapitre de coopération", a déclaré pour sa part M. Soudani. "Notre relation avec les Nations unies à travers la Manui a été déterminante et efficace pour répondre aux besoins de l'Irak et le soutenir jusqu'à ce qu'il atteigne le stade de l'autonomie complète", a-t-il poursuivi. La Manui avait été créée par une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU à la demande du gouvernement irakien, avant que son mandat ne soit élargi quatre ans plus tard. Peu après sa création, un camion piégé a frappé le siège de l'ONU à Bagdad le 19 août 2003, tuant le premier représentant spécial de l'ONU en Irak, Sergio Vieira de Mello, ainsi que 21 autres personnes. Parmi ses attributions figuraient notamment le conseil au gouvernement sur le dialogue politique et la réconciliation, ainsi que l'appui à l'organisation des élections et à la réforme du secteur de la sécurité. Mais alors que l'Irak a retrouvé ces dernières années une certaine normalité, les autorités estiment qu'il n'existe plus de raisons justifiant le maintien d'une mission politique onusienne.

13.12.2025 à 16:05

États-Unis : chute de la popularité de Donald Trump, selon un sondage

FRANCE24
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Aux États-Unis, la cote de popularité du président américain Donald Trump est en chute selon un sondage réalisé par l'agence de presse AP pour l'université de Chicago. Analyse avec Alain Roy, essayiste et directeur de la revue "L'Inconvénient". Il était l'invité de l'antenne de France 24 samedi 13 décembre.
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Aux États-Unis, la cote de popularité du président américain Donald Trump est en chute selon un sondage réalisé par l'agence de presse AP pour l'université de Chicago. Analyse avec Alain Roy, essayiste et directeur de la revue "L'Inconvénient". Il était l'invité de l'antenne de France 24 samedi 13 décembre.
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