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10.12.2025 à 07:16

Ukraine en direct : Zelensky doit présenter aux États-Unis une version révisée du plan de paix

FRANCE 24
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Volodymyr Zelensky doit présenter mercredi aux États-Unis une version révisée du plan de paix américain visant à mettre fin à la guerre avec la Russie. La veille, le président ukrainien s'est dit prêt à organiser des élections dans son pays si la sécurité est garantie. Suivez notre direct.
Volodymyr Zelensky doit présenter mercredi aux États-Unis une version révisée du plan de paix américain visant à mettre fin à la guerre avec la Russie. La veille, le président ukrainien s'est dit prêt à organiser des élections dans son pays si la sécurité est garantie. Suivez notre direct.

10.12.2025 à 06:25

Les combats frontaliers Thaïlande-Cambodge poussent un demi-million de personnes à évacuer

FRANCE24
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"Les civils ont dû évacuer massivement en raison de ce que nous avons évalué comme une menace imminente pour leur sécurité", a expliqué le porte-parole du ministère thaïlandais de la Défense, Surasant Kongsiri, après avoir annoncé l'évacuation de plus de 400.000 de ses ressortissants. L'armée cambodgienne a fait savoir de son côté que plus de 100.000 personnes avaient été contraintes de quitter leurs maisons dans cinq provinces bordant la frontière contestée. Les deux voisins d'Asie du Sud-Est s'accusent mutuellement d'avoir déclenché la reprise des hostilités, dans lesquelles sept civils cambodgiens et quatre soldats thaïlandais ont été tués, selon les derniers bilans des autorités. Le nombre de déplacés dépasse celui du mois de juillet, lorsque 300.000 personnes avaient fui les combats, au sol et dans les airs, qui avaient fait 43 morts de part et d'autre en cinq jours. La Thaïlande et le Cambodge avaient signé le 26 octobre un accord de cessez-le-feu sous l'égide de Donald Trump, mais il été suspendu quelques semaines plus tard. "Demain, je dois passer un coup de fil et je pense qu'ils vont comprendre", a-t-il lancé. "Qui d'autre pourrait dire +je vais passer un coup de fil et arrêter une guerre entre deux pays très puissants+?" "Plus intenses" Des tirs d'artillerie résonnaient mercredi matin dans le village cambodgien quasiment désert de Samraong, à quelques kilomètres de la frontière et de plusieurs temples historiques revendiqués par la Thaïlande. "Les combats sont plus intenses cette fois (qu'en juillet), les Thaïlandais larguent des bombes depuis des avions de chasse", a dit à l'AFP Lay Non, qui a trouvé refuge dans une pagode de la province de Siem Reap. "Je me sens apaisé ici", a poursuivi l'agent de sécurité de 55 ans, assis près d'une grande statue de Bouddha. De l'autre côté de la frontière, Niam Poda faisait sa lessive lundi chez elle, dans la province thaïlandaise de Sa Kaeo, lorsqu'une forte explosion a retenti. "J'ai dû courir pour sauver ma vie dès que j'ai pu", a témoigné l'agricultrice de 62 ans, qui a laissé derrière dans la précipitation ses médicaments contre le diabète et l'hypertension. "J'espère que la paix reviendra rapidement pour que je puisse retourner m'occuper de mes cannes à sucre", a-t-elle ajouté devant sa tente installée sous un abri de fortune. La Thaïlande poursuivra ses opérations militaires jusqu'à ce que le Cambodge "change de position", a affirmé mardi soir le ministère thaïlandais de la Défense, sans montrer de signes d'apaisement. Dans ce contexte, le Cambodge s'est retiré mercredi des Jeux d'Asie du Sud-Est, une compétition sportive régionale organisée par la Thaïlande dont la cérémonie d'ouverture avait eu lieu la veille. burs-sco-sdu/roc
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"Les civils ont dû évacuer massivement en raison de ce que nous avons évalué comme une menace imminente pour leur sécurité", a expliqué le porte-parole du ministère thaïlandais de la Défense, Surasant Kongsiri, après avoir annoncé l'évacuation de plus de 400.000 de ses ressortissants. L'armée cambodgienne a fait savoir de son côté que plus de 100.000 personnes avaient été contraintes de quitter leurs maisons dans cinq provinces bordant la frontière contestée. Les deux voisins d'Asie du Sud-Est s'accusent mutuellement d'avoir déclenché la reprise des hostilités, dans lesquelles sept civils cambodgiens et quatre soldats thaïlandais ont été tués, selon les derniers bilans des autorités. Le nombre de déplacés dépasse celui du mois de juillet, lorsque 300.000 personnes avaient fui les combats, au sol et dans les airs, qui avaient fait 43 morts de part et d'autre en cinq jours. La Thaïlande et le Cambodge avaient signé le 26 octobre un accord de cessez-le-feu sous l'égide de Donald Trump, mais il été suspendu quelques semaines plus tard. "Demain, je dois passer un coup de fil et je pense qu'ils vont comprendre", a-t-il lancé. "Qui d'autre pourrait dire +je vais passer un coup de fil et arrêter une guerre entre deux pays très puissants+?" "Plus intenses" Des tirs d'artillerie résonnaient mercredi matin dans le village cambodgien quasiment désert de Samraong, à quelques kilomètres de la frontière et de plusieurs temples historiques revendiqués par la Thaïlande. "Les combats sont plus intenses cette fois (qu'en juillet), les Thaïlandais larguent des bombes depuis des avions de chasse", a dit à l'AFP Lay Non, qui a trouvé refuge dans une pagode de la province de Siem Reap. "Je me sens apaisé ici", a poursuivi l'agent de sécurité de 55 ans, assis près d'une grande statue de Bouddha. De l'autre côté de la frontière, Niam Poda faisait sa lessive lundi chez elle, dans la province thaïlandaise de Sa Kaeo, lorsqu'une forte explosion a retenti. "J'ai dû courir pour sauver ma vie dès que j'ai pu", a témoigné l'agricultrice de 62 ans, qui a laissé derrière dans la précipitation ses médicaments contre le diabète et l'hypertension. "J'espère que la paix reviendra rapidement pour que je puisse retourner m'occuper de mes cannes à sucre", a-t-elle ajouté devant sa tente installée sous un abri de fortune. La Thaïlande poursuivra ses opérations militaires jusqu'à ce que le Cambodge "change de position", a affirmé mardi soir le ministère thaïlandais de la Défense, sans montrer de signes d'apaisement. Dans ce contexte, le Cambodge s'est retiré mercredi des Jeux d'Asie du Sud-Est, une compétition sportive régionale organisée par la Thaïlande dont la cérémonie d'ouverture avait eu lieu la veille. burs-sco-sdu/roc

10.12.2025 à 06:05

Le Cambodge se retire des Jeux d'Asie du Sud-Est organisés en Thaïlande, sur fond d'affrontements frontaliers

FRANCE24
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"Il est confirmé que le Cambodge s'est retiré", a déclaré à l'AFP Akarin Hiranprueck, un haut responsable des Jeux. Le Comité national olympique cambodgien (NOCC) avait déjà annoncé fin novembre que ses athlètes ne participeraient pas aux épreuves concernant huit disciplines "en raison d'importants problèmes de sécurité". Mais les nouveaux affrontements en cours depuis dimanche, qui ont conduit à l'évacuation de plus de 500.000 personnes au total de part et d'autre de la frontière entre Thaïlande et Cambodge, se sont invités dans la compétition. Les deux pays s'accusent mutuellement d'avoir déclenché la reprise des hostilités, qui ont tué au moins sept civils cambodgiens et quatre soldats thaïlandais, selon les derniers bilans des autorités. Le Cambodge et la Thaïlande, qui se disputent de longue date des pans de territoire le long de leur frontière commune, s'étaient déjà affrontés en juillet durant cinq jours. Quarante-trois personnes avaient perdu la vie. Des membres de la délégation cambodgienne ont participé mardi au défilé des athlètes, lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux d'Asie du Sud-est à Bangkok, ville hôte au même titre que la province côtière de Chonburi. La cérémonie a eu lieu sous haute sécurité, en présence de membres de la famille royale thaïlandaise. Des milliers d'athlètes originaires de 11 pays asiatiques doivent prendre part jusqu'au 20 décembre à des épreuves de football, skateboard, voile ou encore d'escrime.
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"Il est confirmé que le Cambodge s'est retiré", a déclaré à l'AFP Akarin Hiranprueck, un haut responsable des Jeux. Le Comité national olympique cambodgien (NOCC) avait déjà annoncé fin novembre que ses athlètes ne participeraient pas aux épreuves concernant huit disciplines "en raison d'importants problèmes de sécurité". Mais les nouveaux affrontements en cours depuis dimanche, qui ont conduit à l'évacuation de plus de 500.000 personnes au total de part et d'autre de la frontière entre Thaïlande et Cambodge, se sont invités dans la compétition. Les deux pays s'accusent mutuellement d'avoir déclenché la reprise des hostilités, qui ont tué au moins sept civils cambodgiens et quatre soldats thaïlandais, selon les derniers bilans des autorités. Le Cambodge et la Thaïlande, qui se disputent de longue date des pans de territoire le long de leur frontière commune, s'étaient déjà affrontés en juillet durant cinq jours. Quarante-trois personnes avaient perdu la vie. Des membres de la délégation cambodgienne ont participé mardi au défilé des athlètes, lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux d'Asie du Sud-est à Bangkok, ville hôte au même titre que la province côtière de Chonburi. La cérémonie a eu lieu sous haute sécurité, en présence de membres de la famille royale thaïlandaise. Des milliers d'athlètes originaires de 11 pays asiatiques doivent prendre part jusqu'au 20 décembre à des épreuves de football, skateboard, voile ou encore d'escrime.

10.12.2025 à 05:57

Au Brésil, les députés votent une loi pour réduire fortement la peine de Bolsonaro

FRANCE24
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Si ce texte est également voté par le Sénat, "Bolsonaro verra sa peine réduite de 27 ans et trois mois à environ deux ans et quatre mois de prison", a affirmé son rapporteur, le député Paulinho da Força, dans une vidéo envoyée à l'AFP. Mais la décision finale sur la durée des peines reviendra à la Cour suprême. Le texte, qui dit chercher "la pacification" du Brésil, a été adopté par 291 voix contre 148. Il prévoit aussi d'accorder une liberté conditionnelle à plus d'une centaine de partisans de l'ex-président d'extrême droite (2019-2022) condamnés pour l'assaut contre les sièges des pouvoirs à Brasilia le 8 janvier 2023, quelques jours après l'investiture de l'actuel président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva. "C'est un geste de réconciliation. Un pays ne peut rester éternellement prisonnier de son passé récent", a déclaré M. da Força pendant la séance. Incidents dans l'hémicycle Les débats ont été interrompus pendant un long moment à la suite d'incidents dans l'hémicycle. Un député progouvernemental, Glauber Braga, a été expulsé manu militari par la police après avoir dénoncé une "offensive putschiste" et s'être installé dans le fauteuil du président de la chambre. La retransmission en direct de la séance à la télévision a été coupée et les journalistes ont été chassés de la salle, ce qui a généré des bousculades et des échauffourées. Dans un communiqué, la Fédération des journalistes du Brésil a "condamné avec véhémence" cet "épisode de violence". Le texte vise à réduire de manière significative les peines de prison pour divers délits, dont celui de tentative de coup d'Etat. Bloquée plusieurs mois durant, la proposition a été finalement inscrite mardi à l'ordre du jour de la Chambre, pour le plus grand plaisir de l'opposition de droite qui milite en faveur d'une amnistie de l'ex-président, mais n'a pu jusqu'à présent parvenir à ses fins en raison de protestations populaires. "Attentat contre la démocratie" "Comme nous n'avons pas réussi à créer l'environnement politique et à obtenir les votes nécessaires pour l'amnistie, la première étape pour atteindre notre objectif sera la réduction des peines", a déclaré le député leader de l'opposition, Sostenes Cavalcante, au cours d'une conférence de presse. "Toute loi doit être générale. Nous faisons clairement une loi spécifique pour bénéficier à Bolsonaro", a commenté le député leader de la majorité, Lindbergh Farias. "Ce qui se passe aujourd'hui est une honte, un attentat contre la démocratie et un effort de plus pour l'immunité" des putschistes, a-t-il ajouté. Jair Bolsonaro, 70 ans, est détenu depuis fin novembre dans les locaux de la police fédérale à Brasilia, dans une petite cellule équipée d'un minibar, de la climatisation et d'une télévision. Mardi, ses avocats ont réclamé son hospitalisation d'urgence en raison d'une "aggravation significative de son état de santé", nécessitant selon eux une double opération chirurgicale. L'ancien président souffre de séquelles permanentes après avoir été poignardé à l'abdomen en 2018 lors d'un meeting de campagne présidentielle. Président du Brésil de 2019 à 2022, M. Bolsonaro a été reconnu coupable par la Cour suprême d'avoir conspiré pour se maintenir au pouvoir "de façon autoritaire" quel que soit le résultat de l'élection de 2022, qu'il a finalement perdue au second tour face à son rival de gauche Lula. Il clame son innocence, se disant victime de "persécution politique". Sa défense a déposé fin novembre un nouveau recours pour demander l'annulation du procès, après le rejet par la Cour suprême d'un premier appel. Vendredi, le fils de l'ex-président, Flavio Bolsonaro, un sénateur de 44 ans, avait annoncé que son père l'avait désigné pour représenter son camp lors de la prochaine élection présidentielle, en 2026.
Texte intégral (669 mots)
Si ce texte est également voté par le Sénat, "Bolsonaro verra sa peine réduite de 27 ans et trois mois à environ deux ans et quatre mois de prison", a affirmé son rapporteur, le député Paulinho da Força, dans une vidéo envoyée à l'AFP. Mais la décision finale sur la durée des peines reviendra à la Cour suprême. Le texte, qui dit chercher "la pacification" du Brésil, a été adopté par 291 voix contre 148. Il prévoit aussi d'accorder une liberté conditionnelle à plus d'une centaine de partisans de l'ex-président d'extrême droite (2019-2022) condamnés pour l'assaut contre les sièges des pouvoirs à Brasilia le 8 janvier 2023, quelques jours après l'investiture de l'actuel président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva. "C'est un geste de réconciliation. Un pays ne peut rester éternellement prisonnier de son passé récent", a déclaré M. da Força pendant la séance. Incidents dans l'hémicycle Les débats ont été interrompus pendant un long moment à la suite d'incidents dans l'hémicycle. Un député progouvernemental, Glauber Braga, a été expulsé manu militari par la police après avoir dénoncé une "offensive putschiste" et s'être installé dans le fauteuil du président de la chambre. La retransmission en direct de la séance à la télévision a été coupée et les journalistes ont été chassés de la salle, ce qui a généré des bousculades et des échauffourées. Dans un communiqué, la Fédération des journalistes du Brésil a "condamné avec véhémence" cet "épisode de violence". Le texte vise à réduire de manière significative les peines de prison pour divers délits, dont celui de tentative de coup d'Etat. Bloquée plusieurs mois durant, la proposition a été finalement inscrite mardi à l'ordre du jour de la Chambre, pour le plus grand plaisir de l'opposition de droite qui milite en faveur d'une amnistie de l'ex-président, mais n'a pu jusqu'à présent parvenir à ses fins en raison de protestations populaires. "Attentat contre la démocratie" "Comme nous n'avons pas réussi à créer l'environnement politique et à obtenir les votes nécessaires pour l'amnistie, la première étape pour atteindre notre objectif sera la réduction des peines", a déclaré le député leader de l'opposition, Sostenes Cavalcante, au cours d'une conférence de presse. "Toute loi doit être générale. Nous faisons clairement une loi spécifique pour bénéficier à Bolsonaro", a commenté le député leader de la majorité, Lindbergh Farias. "Ce qui se passe aujourd'hui est une honte, un attentat contre la démocratie et un effort de plus pour l'immunité" des putschistes, a-t-il ajouté. Jair Bolsonaro, 70 ans, est détenu depuis fin novembre dans les locaux de la police fédérale à Brasilia, dans une petite cellule équipée d'un minibar, de la climatisation et d'une télévision. Mardi, ses avocats ont réclamé son hospitalisation d'urgence en raison d'une "aggravation significative de son état de santé", nécessitant selon eux une double opération chirurgicale. L'ancien président souffre de séquelles permanentes après avoir été poignardé à l'abdomen en 2018 lors d'un meeting de campagne présidentielle. Président du Brésil de 2019 à 2022, M. Bolsonaro a été reconnu coupable par la Cour suprême d'avoir conspiré pour se maintenir au pouvoir "de façon autoritaire" quel que soit le résultat de l'élection de 2022, qu'il a finalement perdue au second tour face à son rival de gauche Lula. Il clame son innocence, se disant victime de "persécution politique". Sa défense a déposé fin novembre un nouveau recours pour demander l'annulation du procès, après le rejet par la Cour suprême d'un premier appel. Vendredi, le fils de l'ex-président, Flavio Bolsonaro, un sénateur de 44 ans, avait annoncé que son père l'avait désigné pour représenter son camp lors de la prochaine élection présidentielle, en 2026.
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