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28.11.2025 à 00:14

Après l'attaque à Washington, les États-Unis veulent réexaminer l'attribution des "cartes vertes"

FRANCE 24
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Au lendemain de l'attaque à Washington de deux soldats de la Garde nationale par un suspect afghan, les conséquences commencent à tomber. Les États-Unis vont réexaminer des milliers de "cartes vertes", le permis accordant le titre de résident permanent, attribuées aux ressortissants de 19 pays jugés sensibles – dont l'Afghanistan, le Venezuela et l'Iran.
Au lendemain de l'attaque à Washington de deux soldats de la Garde nationale par un suspect afghan, les conséquences commencent à tomber. Les États-Unis vont réexaminer des milliers de "cartes vertes", le permis accordant le titre de résident permanent, attribuées aux ressortissants de 19 pays jugés sensibles – dont l'Afghanistan, le Venezuela et l'Iran.

27.11.2025 à 23:39

Ligue Conférence: Strasbourg renverse Crystal Palace et s'offre une victoire de prestige

FRANCE24
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Les Alsaciens l'ont emporté grâce à Emanuel Emegha (53e) et Samir El Mourabet (77e), auteur de son premier but en professionnel, alors que les Eagles avaient pris l'avantage sur un but de Tyrick Mitchell (35). De quoi s'octroyer des frissons comme l'Europe peut en offrir: "Le stade est plein, on joue devant un super public un match européen face à une belle équipe qui est 5e en Premier League (...). On a donné tout ce qu'on pouvait et on a réussi à obtenir un résultat", a réagi à chaud le défenseur central Ismael Doukouré, au micro de Canal+. Et après une victoire à Bratislava (2-1), un nul face aux Polonais de Jagiellonia Bialystok (1-1), et un succès à Häcken (2-1), Strasbourg se hisse à la 2e place du classement (10 pts). Le Racing peut donc envisager sérieusement une qualification directe pour les 8e de finale, avant son prochain match à Aberdeen, en Ecosse, le 11 décembre. Durant la première demi-heure, les Strasbourgeois ont développé un jeu intéressant, se procurant plusieurs situations dont la plus aboutie fut une frappe de Samir El Mourabet détournée en corner par le gardien de Palace Dean Hendersson (10e). Les Eagles, eux, n’ont pas eu besoin de beaucoup d’occasions pour marquer. Après une première frappe hors cadre du Colombien Jefferson Lerma (24e), Tyrick Mitchell a réglé la mire d’une frappe croisée, bien servi par Jean-Philippe Mateta qui s’est joué d'un Lucas Hogsberg bien trop tendre face au nouvel international français (0-1, 35e). Miracle(s) En grande difficulté, le jeune danois Hogsberg, avant de céder sa place à Ben Chilwell (42e), l’ancien de Palace, a offert dans la foulée (37e) la balle de break au Sénégalais Ismaïla Sarr mais ce dernier n’a trouvé que le poteau de Penders alors que le but était vide. C’est en était trop pour l'entraîneur du Racing Liam Rosenior. En seconde période, Strasbourg a eu le mérite de s’accrocher et a été récompensé par l’égalisation d'Emanuel Emegha, futur joueur de Chelsea l’été prochain, idéalement servi par Daniel Moreira (1-1, 53e). Les Londoniens ont encore raté l’immanquable en touchant la barre transversale après une nouvelle offrande alsacienne, celle de Doukouré (60e). Miraculeusement toujours en vie, Strasbourg est alors parvenu à surprendre les Anglais à la suite d’un coup franc somptueux de Julio Enciso sur la barre, repris victorieusement par El Mourabet (2-1, 77e). Dans la foulée, Mike Penders a sorti un arrêt exceptionnel face à Yeremy Pino (75e), un autre miracle qui a permis à Strasbourg de remporter une victoire de prestige face aux Londoniens.
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Les Alsaciens l'ont emporté grâce à Emanuel Emegha (53e) et Samir El Mourabet (77e), auteur de son premier but en professionnel, alors que les Eagles avaient pris l'avantage sur un but de Tyrick Mitchell (35). De quoi s'octroyer des frissons comme l'Europe peut en offrir: "Le stade est plein, on joue devant un super public un match européen face à une belle équipe qui est 5e en Premier League (...). On a donné tout ce qu'on pouvait et on a réussi à obtenir un résultat", a réagi à chaud le défenseur central Ismael Doukouré, au micro de Canal+. Et après une victoire à Bratislava (2-1), un nul face aux Polonais de Jagiellonia Bialystok (1-1), et un succès à Häcken (2-1), Strasbourg se hisse à la 2e place du classement (10 pts). Le Racing peut donc envisager sérieusement une qualification directe pour les 8e de finale, avant son prochain match à Aberdeen, en Ecosse, le 11 décembre. Durant la première demi-heure, les Strasbourgeois ont développé un jeu intéressant, se procurant plusieurs situations dont la plus aboutie fut une frappe de Samir El Mourabet détournée en corner par le gardien de Palace Dean Hendersson (10e). Les Eagles, eux, n’ont pas eu besoin de beaucoup d’occasions pour marquer. Après une première frappe hors cadre du Colombien Jefferson Lerma (24e), Tyrick Mitchell a réglé la mire d’une frappe croisée, bien servi par Jean-Philippe Mateta qui s’est joué d'un Lucas Hogsberg bien trop tendre face au nouvel international français (0-1, 35e). Miracle(s) En grande difficulté, le jeune danois Hogsberg, avant de céder sa place à Ben Chilwell (42e), l’ancien de Palace, a offert dans la foulée (37e) la balle de break au Sénégalais Ismaïla Sarr mais ce dernier n’a trouvé que le poteau de Penders alors que le but était vide. C’est en était trop pour l'entraîneur du Racing Liam Rosenior. En seconde période, Strasbourg a eu le mérite de s’accrocher et a été récompensé par l’égalisation d'Emanuel Emegha, futur joueur de Chelsea l’été prochain, idéalement servi par Daniel Moreira (1-1, 53e). Les Londoniens ont encore raté l’immanquable en touchant la barre transversale après une nouvelle offrande alsacienne, celle de Doukouré (60e). Miraculeusement toujours en vie, Strasbourg est alors parvenu à surprendre les Anglais à la suite d’un coup franc somptueux de Julio Enciso sur la barre, repris victorieusement par El Mourabet (2-1, 77e). Dans la foulée, Mike Penders a sorti un arrêt exceptionnel face à Yeremy Pino (75e), un autre miracle qui a permis à Strasbourg de remporter une victoire de prestige face aux Londoniens.

27.11.2025 à 23:37

Guinée-Bissau : un général investi, Umaro Sissoco Embaló est arrivé à Dakar

Célia CARACENA
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Le général Horta N'Tam, chef d'état-major de l'armée de Terre, a été investi nouvel homme fort de Guinée-Bissau et président d'une transition censée durer un an, ont annoncé jeudi à Bissau les militaires qui ont renversé la veille le président sortant et suspendu les élections en cours. Le président Embalo est arrivé au Sénégal, après avoir pris un vol spécial. La capitale était jeudi après-midi à l'arrêt avec les magasins, boutiques, marchés pour la plupart fermés.
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Le général Horta N'Tam, chef d'état-major de l'armée de Terre, a été investi nouvel homme fort de Guinée-Bissau et président d'une transition censée durer un an, ont annoncé jeudi à Bissau les militaires qui ont renversé la veille le président sortant et suspendu les élections en cours. Le président Embalo est arrivé au Sénégal, après avoir pris un vol spécial. La capitale était jeudi après-midi à l'arrêt avec les magasins, boutiques, marchés pour la plupart fermés.

27.11.2025 à 23:31

Pérou: l'éphémère président Pedro Castillo condamné à 11 ans de prison pour rébellion

FRANCE24
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Il a été en revanche innocenté des délits d'abus de pouvoir et de trouble à l'ordre public. Le parquet avait requis 34 ans de prison pour l'ensemble des charges. M. Castillo a assisté impassible aux côtés de son avocat à la lecture du jugement d'un peu plus de quatre heures. En détention provisoire depuis décembre 2022, l'ex-syndicaliste, qui était instituteur d'une commune rurale lorsqu'il a remporté contre toute attente la présidentielle en 2021, sera détenu jusqu'au 21 mai 2034 au plus tard dans une prison spéciale où son détenus trois autres présidents péruviens: Ollanta Humala (2011-2016), Alejandro Toledo (2001-2006) et Martin Vizcarra (2018-2020), condamné mercredi à 14 ans de prison dans une affaire de pots-de-vin. Sept autres coaccusés étaient également jugés, dont son ancienne Première ministre Betssy Chavez, réfugiée depuis le 3 novembre à l'ambassade du Mexique à Lima, finalement condamnée à une peine identique de 11 années de prison. L'ex-président péruvien avait prononcé la dissolution du Parlement et appelé à la convocation d'une Assemblée constituante le 7 décembre 2024, jour où le Parlement devait débattre d'une motion de destitution contre lui pour des accusations présumées de corruption. Sans le soutien de la hiérarchie militaire, il a finalement été destitué et arrêté par la police alors qu'il se rendait avec sa famille à l'ambassade du Mexique à Lima. "Je demande seulement justice" Premier président du Pérou sans liens avec les élites du pays, et surnommé le "président des pauvres", son élection avait suscité des espoirs de réformes dans un pays où un tiers de la population vit dans la pauvreté. Mais son mandat éphémère - d'un peu plus de 16 mois - a sombré sous le poids des accusations de corruption, avant une vaine tentative de dissoudre le Parlement pour éviter d'être destitué. Une vingtaine de sympathisants de Pedro Castillo se sont rassemblés avec des pancartes devant le centre pénitentiaire où le jugement a été prononcé. "Nous souffrons pour notre président parce qu'il n'a pas volé un seul sol (monnaie péruvienne, ndlr). Ici est emprisonné un innocent, nous demandons justice", a déclaré à l'AFP Julia Buendia, 54 ans. "Je ne suis pas venu demander la clémence, encore moins l'acquittement, je demande seulement justice", avait déclaré M. Castillo dans ses dernières déclarations devant le tribunal vendredi dernier. Durant l'audience, M. Castillo a estimé être "un président kidnappé" victime d'un "coup d'État du Parlement". Sa chute a entraîné l'accession au pouvoir de sa vice-présidente Dina Boluarte, déclenchant des manifestations violemment réprimées qui ont causé la mort de plus de 50 civils. Depuis 2016, le pays andin a connu sept présidents : trois destitués par le Parlement dont Mme Boluarte, deux qui ont démissionné, et deux présidents par intérim, l'un ayant terminé son mandat, l'autre étant le président actuel, José Jéri.
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Il a été en revanche innocenté des délits d'abus de pouvoir et de trouble à l'ordre public. Le parquet avait requis 34 ans de prison pour l'ensemble des charges. M. Castillo a assisté impassible aux côtés de son avocat à la lecture du jugement d'un peu plus de quatre heures. En détention provisoire depuis décembre 2022, l'ex-syndicaliste, qui était instituteur d'une commune rurale lorsqu'il a remporté contre toute attente la présidentielle en 2021, sera détenu jusqu'au 21 mai 2034 au plus tard dans une prison spéciale où son détenus trois autres présidents péruviens: Ollanta Humala (2011-2016), Alejandro Toledo (2001-2006) et Martin Vizcarra (2018-2020), condamné mercredi à 14 ans de prison dans une affaire de pots-de-vin. Sept autres coaccusés étaient également jugés, dont son ancienne Première ministre Betssy Chavez, réfugiée depuis le 3 novembre à l'ambassade du Mexique à Lima, finalement condamnée à une peine identique de 11 années de prison. L'ex-président péruvien avait prononcé la dissolution du Parlement et appelé à la convocation d'une Assemblée constituante le 7 décembre 2024, jour où le Parlement devait débattre d'une motion de destitution contre lui pour des accusations présumées de corruption. Sans le soutien de la hiérarchie militaire, il a finalement été destitué et arrêté par la police alors qu'il se rendait avec sa famille à l'ambassade du Mexique à Lima. "Je demande seulement justice" Premier président du Pérou sans liens avec les élites du pays, et surnommé le "président des pauvres", son élection avait suscité des espoirs de réformes dans un pays où un tiers de la population vit dans la pauvreté. Mais son mandat éphémère - d'un peu plus de 16 mois - a sombré sous le poids des accusations de corruption, avant une vaine tentative de dissoudre le Parlement pour éviter d'être destitué. Une vingtaine de sympathisants de Pedro Castillo se sont rassemblés avec des pancartes devant le centre pénitentiaire où le jugement a été prononcé. "Nous souffrons pour notre président parce qu'il n'a pas volé un seul sol (monnaie péruvienne, ndlr). Ici est emprisonné un innocent, nous demandons justice", a déclaré à l'AFP Julia Buendia, 54 ans. "Je ne suis pas venu demander la clémence, encore moins l'acquittement, je demande seulement justice", avait déclaré M. Castillo dans ses dernières déclarations devant le tribunal vendredi dernier. Durant l'audience, M. Castillo a estimé être "un président kidnappé" victime d'un "coup d'État du Parlement". Sa chute a entraîné l'accession au pouvoir de sa vice-présidente Dina Boluarte, déclenchant des manifestations violemment réprimées qui ont causé la mort de plus de 50 civils. Depuis 2016, le pays andin a connu sept présidents : trois destitués par le Parlement dont Mme Boluarte, deux qui ont démissionné, et deux présidents par intérim, l'un ayant terminé son mandat, l'autre étant le président actuel, José Jéri.

27.11.2025 à 23:31

Les Etats-Unis réexaminent des milliers de "cartes vertes" après une attaque contre des militaires

FRANCE24
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Commis mercredi par un Afghan de 29 ans, arrivé aux Etats-Unis en 2021 après avoir servi aux côtés de l'armée américaine en Afghanistan, cet acte considéré comme une "embuscade" par les autorités a immédiatement poussé Donald Trump à promettre un durcissement de sa politique anti-immigration. "Nous devons prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer l'expulsion de tout étranger de quelque pays que ce soit qui n'a pas sa place ici ou qui n'apporte aucun avantage à notre pays", avait insisté mercredi soir le président américain. Appliquant la consigne présidentielle, le directeur des services d'immigration (USCIS), Joseph Edlow, a annoncé jeudi avoir "ordonné un réexamen complet et rigoureux de chaque carte verte délivrée à tout ressortissant étranger provenant de pays jugés préoccupants". Ce permis accordant le titre de résident permanent aux Etats-Unis sera réexaminé pour les immigrés originaires d'Afghanistan, mais aussi de 18 autres pays incluant notamment le Venezuela, Haïti et l'Iran. Le suspect, Rahmanullah Lakanwal, a traversé le pays en voiture depuis l'Etat de Washington, dans le nord-ouest du pays, pour se rendre dans la capitale fédérale, sur la côte est, selon la procureure de Washington, Jeanine Pirro. Les deux militaires, une femme de 20 ans et un homme de 24 ans, ont été grièvement blessés et se trouvent dans un état critique, a précisé Mme Pirro. Le suspect a été neutralisé par d'autres gardes nationaux. Ces derniers mois, Donald Trump a fait polémique en envoyant des membres de ce corps de réserve de l'armée dans plusieurs villes démocrates, contre l'avis des autorités locales, disant ces renforts nécessaires pour lutter contre la criminalité et l'immigration illégale. Enquête internationale Le tireur était toujours hospitalisé jeudi sous haute surveillance. La procureure a indiqué qu'il ferait face à trois chefs d'agression armée avec intention de tuer. Son mobile reste inconnu. Selon le directeur de la CIA, John Ratcliffe, il avait travaillé avec l'armée américaine en Afghanistan avant d'être exfiltré vers les Etats-Unis. "Nous enquêtons pleinement sur cet aspect de son passé", a déclaré le directeur du FBI, Kash Patel, lors d'une conférence de presse. La police fédérale a lancé une enquête internationale pour terrorisme et se penche également sur d'"éventuels complices" dans le pays ou à l'étranger, a-t-il indiqué. Il a ajouté que les autorités menaient des perquisitions en lien avec l'enquête, y compris au domicile du suspect, dans l'Etat de Washington. Rahmanullah Lakanwal était arrivé aux Etats-Unis un mois après le retrait précipité des forces américaines d'Afghanistan pendant la présidence du démocrate Joe Biden, en août 2021, dans le cadre d'une opération mise en place pour aider les Afghans ayant collaboré avec les Américains. Des responsables du FBI, de la CIA et du ministère de la Sécurité intérieure ont affirmé qu'il n'avait pas fait l'objet d'un examen minutieux à son arrivée et avait bénéficié des politiques d'accueil jugées laxistes mises en place après le retrait chaotique des troupes américaines d'Afghanistan. Les autorités américaines ont annoncé après l'attaque suspendre pour une durée indéfinie le traitement des demandes d'immigration concernant des ressortissants afghans. AfghanEvac, une organisation chargée d'aider des Afghans à s'établir aux Etats-Unis après le retrait américain d'Afghanistan de 2021, a assuré que la communauté afghane était soumise à "des vérifications de sécurité (...) parmi les plus approfondies" en matière d'immigration. "L'acte violent et isolé de cet individu ne doit pas servir d'excuse pour définir ou rabaisser toute une communauté", a mis en garde le président de l'organisation, Shawn VanDiver. Selon le département d'État américain, plus de 190.000 Afghans sont arrivés aux États-Unis depuis la prise de pouvoir des talibans.
Texte intégral (656 mots)
Commis mercredi par un Afghan de 29 ans, arrivé aux Etats-Unis en 2021 après avoir servi aux côtés de l'armée américaine en Afghanistan, cet acte considéré comme une "embuscade" par les autorités a immédiatement poussé Donald Trump à promettre un durcissement de sa politique anti-immigration. "Nous devons prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer l'expulsion de tout étranger de quelque pays que ce soit qui n'a pas sa place ici ou qui n'apporte aucun avantage à notre pays", avait insisté mercredi soir le président américain. Appliquant la consigne présidentielle, le directeur des services d'immigration (USCIS), Joseph Edlow, a annoncé jeudi avoir "ordonné un réexamen complet et rigoureux de chaque carte verte délivrée à tout ressortissant étranger provenant de pays jugés préoccupants". Ce permis accordant le titre de résident permanent aux Etats-Unis sera réexaminé pour les immigrés originaires d'Afghanistan, mais aussi de 18 autres pays incluant notamment le Venezuela, Haïti et l'Iran. Le suspect, Rahmanullah Lakanwal, a traversé le pays en voiture depuis l'Etat de Washington, dans le nord-ouest du pays, pour se rendre dans la capitale fédérale, sur la côte est, selon la procureure de Washington, Jeanine Pirro. Les deux militaires, une femme de 20 ans et un homme de 24 ans, ont été grièvement blessés et se trouvent dans un état critique, a précisé Mme Pirro. Le suspect a été neutralisé par d'autres gardes nationaux. Ces derniers mois, Donald Trump a fait polémique en envoyant des membres de ce corps de réserve de l'armée dans plusieurs villes démocrates, contre l'avis des autorités locales, disant ces renforts nécessaires pour lutter contre la criminalité et l'immigration illégale. Enquête internationale Le tireur était toujours hospitalisé jeudi sous haute surveillance. La procureure a indiqué qu'il ferait face à trois chefs d'agression armée avec intention de tuer. Son mobile reste inconnu. Selon le directeur de la CIA, John Ratcliffe, il avait travaillé avec l'armée américaine en Afghanistan avant d'être exfiltré vers les Etats-Unis. "Nous enquêtons pleinement sur cet aspect de son passé", a déclaré le directeur du FBI, Kash Patel, lors d'une conférence de presse. La police fédérale a lancé une enquête internationale pour terrorisme et se penche également sur d'"éventuels complices" dans le pays ou à l'étranger, a-t-il indiqué. Il a ajouté que les autorités menaient des perquisitions en lien avec l'enquête, y compris au domicile du suspect, dans l'Etat de Washington. Rahmanullah Lakanwal était arrivé aux Etats-Unis un mois après le retrait précipité des forces américaines d'Afghanistan pendant la présidence du démocrate Joe Biden, en août 2021, dans le cadre d'une opération mise en place pour aider les Afghans ayant collaboré avec les Américains. Des responsables du FBI, de la CIA et du ministère de la Sécurité intérieure ont affirmé qu'il n'avait pas fait l'objet d'un examen minutieux à son arrivée et avait bénéficié des politiques d'accueil jugées laxistes mises en place après le retrait chaotique des troupes américaines d'Afghanistan. Les autorités américaines ont annoncé après l'attaque suspendre pour une durée indéfinie le traitement des demandes d'immigration concernant des ressortissants afghans. AfghanEvac, une organisation chargée d'aider des Afghans à s'établir aux Etats-Unis après le retrait américain d'Afghanistan de 2021, a assuré que la communauté afghane était soumise à "des vérifications de sécurité (...) parmi les plus approfondies" en matière d'immigration. "L'acte violent et isolé de cet individu ne doit pas servir d'excuse pour définir ou rabaisser toute une communauté", a mis en garde le président de l'organisation, Shawn VanDiver. Selon le département d'État américain, plus de 190.000 Afghans sont arrivés aux États-Unis depuis la prise de pouvoir des talibans.
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