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20.11.2025 à 19:39

De nouveau en redressement judiciaire, Alinea dans la tourmente

FRANCE24
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Le tribunal des affaires économiques de Marseille a assorti jeudi sa décision d'une période d'observation de 6 mois, laissant une chance à l'entreprise aux 36 magasins et 1.200 salariés d'élaborer un plan de reprise. La situation financière est néanmoins des plus préoccupantes: Alinea a enregistré un résultat net négatif de 47 millions d'euros en 2024, pour un chiffre d'affaires de 162 millions d'euros, bien loin des projets d'équilibre caressés en 2023 lorsqu'elle avait présenté son plan de transformation. Ce dernier était censé relancer la marque, trois ans après un premier redressement judiciaire, en pleine pandémie de Covid-19, lorsque l'entreprise fondée à Avignon en 1989 et dont le siège social est à Aubagne (Bouche-du-Rhône), près de Marseille, avait été finalement reprise par ses propres actionnaires. Une opération rendue possible par une ordonnance gouvernementale prise à la faveur de la crise sanitaire. Elle avait au passage perdu 17 magasins sur 26 et près de 1.000 salariés sur 1.800, avant d'intégrer dans son giron en 2023 une vingtaine de magasins Zodio (décoration), autre enseigne de la galaxie Mulliez. "Situation pas perdue" "Le concept aurait pu être bon, mais il fallait laisser le temps aux choses. Malgré des formations, les magasins Zodio ne pouvaient faire du chiffre rapidement, avec des gens n'ayant pas encore l'expérience et ne savaient pas vendre du canapé ou du lit", déplore auprès de l'AFP une source syndicale. "Les cultures n'étaient pas les mêmes, c'était une embûche supplémentaire", dans un marché de l'ameublement déjà très complexe, souligne aussi à l'AFP Frank Rosenthal, expert en marketing du commerce. "Le ralentissement du secteur de la construction et de l'immobilier, depuis plusieurs années", pèse en effet sur ce marché, en recul de 5,1% en 2024, explique cet expert. Et "avec un pouvoir d'achat tendu, les gens vont attendre avant de se décider à acheter un canapé à 2 ou 3.000 euros". Surtout avec des revenus rognés par l'inflation des produits alimentaires en 2022 et 2023 et face à la concurrence de géants comme Ikea, voire But-Conforama, aux parcs de magasins beaucoup plus denses, et plus agressifs sur les prix. Sans parler, note encore cet expert, de l'agressivité des enseignes de bazar discount comme Action (850 magasins en France) ou du site internet Temu, sur le marché de la décoration du quotidien. Autant de vents contraires qui ont sapé les efforts réels de repositionnement de la marque vers le "lifestyle" et le moyen-haut de gamme. Sollicitée par l'AFP, la direction n'a pas souhaité faire de commentaire. Mais, assure la source syndicale, "elle a exprimé l'espoir de trouver un ou des repreneurs, même si pour l'instant elle est dans la confidentialité et nous ne pouvons rien savoir. Nous craignons cependant que cette éventuelle reprise ne soit que partielle et ne porte pas sur tous les magasins". Le risque que la marque soit sacrifiée n'est pas à écarter, estime encore M. Rosenthal, notant par exemple l'intérêt d'Ikea de se développer dans les villes moyennes. Tout en relevant que "la situation n'est pas perdue, car il s'agit d'une marque avec une certaine notoriété". Dans la galaxie Mulliez figurent de nombreuses enseignes comme Leroy Merlin, Decathlon, Kiabi, Boulanger ou Auchan.

20.11.2025 à 19:29

La Bourse de Paris termine en hausse, modérant son optimisme après Nvidia

FRANCE24
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L'indice vedette CAC 40 a avancé de 27,30 points, terminant la séance à 7.981,07 points. Il avait reculé de 14,16 points (-0,18%) mercredi. Les Bourses mondiales ont connu un mouvement positif après la publication des résultats de Nvidia, avant que la tendance ne s'essouffle et qu'elle ne finisse même par se retourner sur les marchés américains. Nvidia a annoncé un bénéfice net pour le trimestre clôturé fin octobre qui a bondi de 65% sur un an, à 31,9 milliards de dollars, un chiffre d'abord salué à Wall Street, où l'action du groupe bondissait de plus de 5% en première partie de séance avant de basculer dans le rouge. Vers 17H45 GMT, le titre reculait de 1,66%. Le bond initial de l'action a apporté "un soutien bienvenu à des marchés qui, ces dernières semaines, s'inquiétaient de valorisations des valeurs technologiques très élevées, d'un enthousiasme excessif autour de l'IA et de la durabilité de la dynamique des bénéfices", écrit Fawad Razaqzada, analyste de City Index. "Mais le problème est que, même si Nvidia pèse lourd, elle ne peut porter le marché qu'à un certain point (...) et la confiance dans le reste du secteur reste mitigée", poursuit-il. La publication du rapport sur l'emploi américain pour le mois de septembre a été le second élément principal de la séance. Les créations d'emplois ont progressé plus qu'attendu sur la période, mais en parallèle, le taux de chômage est passé de 4,1% à 4,4% sur un an. "C'est finalement un rapport neutre qui ne change pas l'avis du marché quant au fait que la banque centrale américaine laisse ses taux inchangés" lors de sa prochaine réunion de politique monétaire en décembre, commente Andrea Tueni, analyste marchés de Saxo Banque. BNP Paribas rehausse des objectifs financiers Le groupe bancaire français BNP Paribas a bondi de 4,40% à 70,02 euros après avoir annoncé qu'il visait un ratio de solvabilité supérieur d'ici 2027. Les résultats de Valeo accueillis avec fracas L'équipementier automobile français Valeo a fortement baissé de 13,04%, à 10,40 euros, bien qu'il ait annoncé jeudi prévoir un retour à la hausse de son chiffre d'affaires en 2027, grâce aux commandes engrangées ces dernières années et à son positionnement "au cœur" de la voiture de demain. Elior salué Le groupe français de restauration collective Elior s'est envolé de plus de 20% en séance avant de finalement terminer sur une hausse de 6,77% à 2,84 euros, au lendemain de l'annonce de son premier bénéfice net annuel depuis 2019, réalisé sur son exercice décalé 2024-2025.

20.11.2025 à 19:17

Angle mort de l'IA: quand les outils échouent à détecter leurs propres faux

FRANCE24
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Les internautes se tournent de plus en plus vers des chatbots pour vérifier des images en temps réel. Mais ces outils échouent souvent, interrogeant sur leurs capacités à détecter les images factices, à un moment où les grandes plateformes réduisent la vérification humaine. Dans de nombreux cas, ils identifient comme authentiques des images générées par l'IA, ce qui accentue la confusion dans un univers numérique saturé de faux visuels. Les outils de vérification "sont principalement entraînés sur des schémas linguistiques et manquent de la compréhension visuelle nécessaire pour identifier correctement les images générées ou manipulées", explique Alon Yamin, PDG de Copyleaks, une plateforme de détection de contenus IA. "Les chatbots donnent souvent des évaluations incohérentes ou trop générales, ce qui les rend peu fiables pour des tâches comme la vérification ou l'authentification." Aux Philippines, une image fabriquée a ainsi circulé sur les réseaux sociaux impliquant Elizaldy Co, ex-député impliqué dans une vaste affaire de corruption concernant des projets fictifs de contrôle des inondations, qui auraient coûté des centaines de millions de dollars au contribuable. La photo montrait l'ex-député au Portugal, alors qu'il aurait dû se trouver aux Philippines à la disposition de la justice. Lorsque des internautes ont interrogé l'assistant IA de Google pour savoir si la photo était authentique, l'IA a répondu à tort par l'affirmative. Elizaldy Co n'est en réalité jamais réapparu en public depuis le début de l'enquête. Les vérificateurs de l'AFP ont retrouvé le créateur de l'image et établi qu'elle avait été précisément générée par l'IA de Google. Google n'a pas répondu aux sollicitations de l'AFP sur ce sujet. "Distinguable de la réalité" L'AFP a trouvé d'autres occurrences d'IA incapables de reconnaître leurs propres créations. Lors des violentes manifestations du mois dernier au Cachemire pakistanais, des internautes ont partagé une image censée montrer des hommes marchant avec des drapeaux et des torches. Une analyse de l'AFP a révélé qu'elle avait été créée avec le modèle Gemini de Google. Mais Gemini et Copilot (Microsoft) l'ont identifiée comme authentique. "Ces modèles (d'IA) sont programmés uniquement pour bien imiter", explique à l'AFP Rossine Fallorina, du centre de recherche Sigla. "En un sens, ils ne peuvent que générer des choses qui imitent correctement. Ils ne peuvent pas déterminer si cette imitation est réellement distinguable de la réalité". Plus tôt cette année, le Tow Center for Digital Journalism de l'université américaine Columbia a testé sept chatbots IA – dont ChatGPT, Perplexity, Gemini et Grok (une IA appartenant à Elon Musk) – sur 10 photos de photojournalistes. Tous ont échoué à identifier correctement la provenance des images qui leur étaient soumises, selon l'étude. "Choqué" L'AFP a retrouvé l'auteur de la fausse photo d'Elizaldy Co, qui a dépassé le million de vues sur les réseaux: un développeur web philippin qui affirme l'avoir créée "pour s'amuser" avec Nano Banana, le générateur d'images IA de Gemini. "Malheureusement, beaucoup de gens y ont cru", confie-t-il, sous couvert d'anonymat pour éviter les représailles. "J'ai modifié mon post en précisant +image générée par IA+ pour stopper la propagation, car j'étais choqué par le nombre de partages." Ces cas montrent à quel point les photos générées par IA peuvent être indiscernables des images réelles. Et la tendance inquiète, alors que les internautes délaissent les moteurs de recherche traditionnels au profit des outils IA pour s'informer et vérifier des contenus. Le géant américain Meta, qui contrôle Facebook et Instagram, a annoncé en début d'année la fin de son programme de fact-checking aux Etats-Unis pour le remplacer par un système de "notes de communauté", écrites par des utilisateurs, sur le modèle du réseau social X d'Elon Musk. L'AFP collabore en revanche toujours avec Meta dans 26 langues, en Asie, Amérique latine et dans l'Union européenne. Les chercheurs estiment que les modèles d'IA peuvent aider les fact-checkers professionnels à géolocaliser rapidement des images et repérer des indices visuels. Mais ils avertissent qu'ils ne peuvent pas remplacer le travail humain. "On ne peut pas compter sur les outils IA pour combattre l'IA à long terme", insiste Rossine Fallorina.

20.11.2025 à 18:59

Après dix mois d'errance, des réfugiés à Tulkarem attendent de rentrer chez eux

FRANCE24
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Hakam Irhil, 41 ans, affirme que sa maison a été démolie pendant l'opération "Iron Wall" ("mur de fer"), menée par Israël et étendue à plusieurs camps de réfugiés du nord de la Cisjordanie pour, d'après les autorités israéliennes, lutter contre des groupes armés palestiniens. Avant cette intervention, "notre vie était meilleure", confie ce père de quatre enfants à l'AFP, qui habitait dans le principal camp de Tulkarem, ville du nord de la Cisjordanie, un territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967. Au fil des décennies passées dans le camp, les tentes ont progressivement laissé place à des bâtiments plus solides, grandissant étage après étage au rythme des nouvelles générations. "Même si notre maison était dans un camp de réfugiés, chaque enfant avait sa chambre", ajoute M. Irhil, qui vit désormais dans une école voisine et dit craindre que ce refuge ne devienne permanent. "Crime de guerre" En début d'année, les autorités israéliennes "ont chassé 32.000 Palestiniens de leurs foyers situés dans des camps de réfugiés en Cisjordanie", d'après un rapport publié jeudi par Human Rights Watch (HRW). En dix mois, l'armée a détruit plus de 850 habitations et autres structures dans trois camps, selon le rapport de HRW, ouvrant de larges artères au milieu du dédale de ruelles pour permettre le passage des véhicules militaires. "Le déplacement forcé" de ces populations constitue "des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité", estime l'ONG, accusant Israël d'"actes de nettoyage ethnique". D'après l'armée israélienne, "des terroristes opèrent depuis des quartiers de civils" dans les camps de Tulkarem et de Jénine, aussi dans le nord. Elle a affirmé auprès de l'AFP que son intervention avait entraîné "une diminution significative des activités terroristes dans la région", sans préciser quand l'opération prendrait fin. Pendant ce temps, Hakam Irhil, dit vivre dans "une salle de classe, avec cinq autres personnes" où "il n'y a aucune intimité". Dans les couloirs, lui et 19 autres familles ont progressivement aménagé l'espace: des jardinières ont été installées, un évier a été placé dans une salle pour la vaisselle, et des cordes à linge tendues entre les colonnes de l'auvent. Droit au retour Oum Mohamed al-Jammal, a, elle, dû quitter en février Nour Chams, un autre camp de Tulkarem. "Nous sommes innocents, alors pourquoi nous ont-ils expulsés du camp? C'est une punition collective", déplore-t-elle, aux côtés d'autres Palestiniens déplacés venus manifester lundi pour réclamer leur droit au retour. Quelque 150 personnes ont franchi la barrière récemment installée sur la route menant au camp, avant de s'arrêter et de scander des slogans à l'entrée. L'air était chargé de l'odeur du cavadre d'un chien en décomposition que personne n'avait osé enlever par crainte de l'armée. Des coups de feu ont retenti à l'intérieur du camp, où sont stationnés des soldats israéliens, et un journaliste d'Al Jazeera a été atteint à la jambe, entraînant la fuite de la foule. L'armée a indiqué que les manifestants avaient pénétré dans une "zone militaire fermée" et que ses soldats avaient tiré sur "un perturbateur" après qu'il a "refusé" de cesser d'avancer. Des centaines de milliers de Palestiniens ont fui leurs foyers lors de la création d'Israël en 1948 après la première guerre israélo-arabe, un exode qu'ils appellent la Nakba ("la catastrophe"). Des camps de réfugiés ont été créés en Cisjordanie, dans la bande de Gaza et dans des territoires limitrophes. Ce traumatisme demeure vif, et les habitants des camps craignent maintenant qu'il ne se répète. Les Israéliens "disent +en janvier vous pourrez revenir+", lâche M. Irhil, répétant des rumeurs circulant parmi les réfugiés. "Alors nous nous préparons pour janvier", poursuit-il, redoutant toutefois qu'une autre décision ne reporte encore leur retour "à février, mars, avril..."

20.11.2025 à 18:50

Lutte contre le narcotrafic: "Une menace équivalente au terrorisme" selon Gérald Darmanin

Roselyne FEBVRE
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Après le meurtre du frère d’Amine Kessaci, militant de la lutte contre le narcotrafic, les autorités estiment qu’un point bascule a été franchi. L’Etat tente de faire face à la menace du narcobanditisme avec la mise en place en janvier du Parquet National Anticriminalité Organisée. Tiendra-t-il ses promesses ?  La polémique enfle après les propos du chef d’état-major des armées qui déclare qu’il « faut accepter de perdre nos enfants » en cas de guerre. 
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