Le condamné de 55 ans a nié tout au long de la procédure et du procès, assurant que les relations sexuelles étaient consenties. Il devra effectuer cinq ans de suivi socio-judiciaire et a été inscrit au fichier des auteurs d'infractions sexuelles.
Outre les viols, il a également été condamné pour avoir agressé sexuellement deux autres femmes.
Il était déjà sous le coup d'une interdiction d'exercer mais s'est vu interdire à vie d'exercer les fonctions de policier.
C'est l'audition de l'une des victimes dans une autre affaire qui lui a permis pour la première fois d'évoquer les faits, a expliqué à l'AFP Julien Aubry, avocat d'une partie civile.
L'IGPN (inspection générale de la police nationale), ainsi saisie, a pu identifier les quatre autres victimes, trentenaires au moment des faits.
Sa condamnation "est une première étape sur le chemin d'une éventuelle guérison, même si en toute franchise, je ne pense pas que ma cliente se remettra jamais de ce qu'elle a vécu", a confié Aymeric Martin-Cazenave, qui représentait une des victimes de viol.
"Ce sont des femmes qui ont perdu à jamais confiance dans l'institution policière, confiance dans la personne qui porte un uniforme", a-t-il poursuivi.
Dans la plupart des cas examinés pendant quatre jours par la cour criminelle départementale de Haute-Garonne, l'ex-policier a enlacé les femmes venues porter plainte, semblant vouloir les réconforter, avant de les agresser sexuelle0ment ou de leur imposer une relation sexuelle.
"Ma cliente attendait que cette décision, en posant les rôles de chacun et en posant son rôle de victime, lui permette d'enlever ce sentiment de honte, de culpabilité, de peur de ne pas être crue parce qu'il s'agissait d'un fonctionnaire de police", a déclaré Me Aubry à propos de sa cliente victime d'une agression sexuelle.
L'ex-policier, qui n'avait effectué que 20 jours de détention provisoire après sa mise en examen en 2019, a été écroué après sa condamnation.
Contactés par l'AFP, les avocats de la défense n'avaient pas répondu dans l'immédiat.
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Le condamné de 55 ans a nié tout au long de la procédure et du procès, assurant que les relations sexuelles étaient consenties. Il devra effectuer cinq ans de suivi socio-judiciaire et a été inscrit au fichier des auteurs d'infractions sexuelles.
Outre les viols, il a également été condamné pour avoir agressé sexuellement deux autres femmes.
Il était déjà sous le coup d'une interdiction d'exercer mais s'est vu interdire à vie d'exercer les fonctions de policier.
C'est l'audition de l'une des victimes dans une autre affaire qui lui a permis pour la première fois d'évoquer les faits, a expliqué à l'AFP Julien Aubry, avocat d'une partie civile.
L'IGPN (inspection générale de la police nationale), ainsi saisie, a pu identifier les quatre autres victimes, trentenaires au moment des faits.
Sa condamnation "est une première étape sur le chemin d'une éventuelle guérison, même si en toute franchise, je ne pense pas que ma cliente se remettra jamais de ce qu'elle a vécu", a confié Aymeric Martin-Cazenave, qui représentait une des victimes de viol.
"Ce sont des femmes qui ont perdu à jamais confiance dans l'institution policière, confiance dans la personne qui porte un uniforme", a-t-il poursuivi.
Dans la plupart des cas examinés pendant quatre jours par la cour criminelle départementale de Haute-Garonne, l'ex-policier a enlacé les femmes venues porter plainte, semblant vouloir les réconforter, avant de les agresser sexuelle0ment ou de leur imposer une relation sexuelle.
"Ma cliente attendait que cette décision, en posant les rôles de chacun et en posant son rôle de victime, lui permette d'enlever ce sentiment de honte, de culpabilité, de peur de ne pas être crue parce qu'il s'agissait d'un fonctionnaire de police", a déclaré Me Aubry à propos de sa cliente victime d'une agression sexuelle.
L'ex-policier, qui n'avait effectué que 20 jours de détention provisoire après sa mise en examen en 2019, a été écroué après sa condamnation.
Contactés par l'AFP, les avocats de la défense n'avaient pas répondu dans l'immédiat.