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26.11.2025 à 13:31

La Russie voit des points "positifs" dans le plan américain pour l'Ukraine

FRANCE24
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La Russie a reconnu avoir abordé avec Washington "dans les grandes lignes" la version originale du plan américain en 28 points dévoilé la semaine dernière et perçu comme favorable aux positions de Moscou. Elle a toutefois été tenue à l'écart, à ce stade, des négociations ayant mené à la dernière mouture retravaillée par l'Ukraine. Peu de détails ont filtré de la réécriture des 28 propositions que beaucoup à Kiev et en Europe voyaient comme une capitulation de l'Ukraine. "Certains points (du plan américain, ndlr), on peut dire qu'ils sont positifs, mais beaucoup d'autres nécessitent une discussion spéciale entre experts", a commenté le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov, à la télévision publique russe. Il a néanmoins assuré que Moscou n'en avait encore discuté "en détail avec personne" et jugé "inutiles" les efforts des Européens pour jouer un rôle dans le règlement du conflit. Une réunion d'urgence avait été convoquée dimanche à Genève entre Ukrainiens et Américains, sans la partie russe, pour travailler sur des contre-propositions au plan originel de Washington, qui prévoyait notamment des cessions de territoires et que Kiev renonce à l'Otan. Les Européens avaient de leur côté rédigé un plan alternatif qui rejette les principales demandes russes. Cette contre-proposition européenne n'a pas été commentée par les Etats-Unis et rejetée lundi par le Kremlin, qui l'a qualifié de "pas du tout constructive". Émissaire américain à Moscou Les Etats-Unis ont ensuite tenu mardi des pourparlers avec des responsables russes à Abou Dhabi, aux Emirats arabes unis. Tandis que L'Ukraine pousse à l'organisation cette semaine d'une visite du président Volodymyr Zelensky aux Etats-Unis pour des négociations avec Donald Trump, l'émissaire américain Steve Witkoff est attendu la semaine prochaine à Moscou. "En ce qui concerne Witkoff, un accord préliminaire a été atteint sur sa visite à Moscou la semaine prochaine", a déclaré Iouri Ouchakov. M. Ouchakov a précisé qu'un certain "nombre d'autres représentants de l'administration" américaine liés au dossier ukrainien accompagneraient M. Witkoff dans ce déplacement que Donald Trump a annoncé mardi. Le président américain a déclaré mardi à la presse à bord de son avion que Steve Witkoff se rendrait la semaine prochaine à Moscou pour s'entretenir avec Vladimir Poutine sur le plan visant à trouver un règlement du conflit ukrainien. Il a également évoqué la possible présence de son gendre Jared Kushner sur place. Volodymyr Zelensky considère, lui, que les "principes" d'un plan américain révisé pour mettre fin à la guerre avec la Russie pourraient conduire à des "accords plus profonds", mais que "beaucoup dépend" désormais de Washington. "Particulièrement cynique" "Beaucoup dépend de l'Amérique, car la Russie accorde la plus grande attention à la force américaine", a-t-il estimé dans son adresse quotidienne mardi à la population. Il a aussi jugé "particulièrement cynique" que Moscou continue à frapper son pays pendant que des pourparlers de paix sont en cours. La Russie lance régulièrement des centaines de drones et missiles sur l'Ukraine, ciblant notamment les infrastructures énergétiques du pays à l'arrivée de l'hiver. Selon les services de secours ukrainiens, la ville de Zaporijjia (sud) a subi une attaque russe "massive" dans la nuit de mardi à mercredi. La veille, une attaque dans la capitale Kiev avait fait au moins sept morts. Les Européens, qui tentent de reprendre la main après la surprise d'un plan américain élaboré sans eux, martèlent la nécessité d'une paix "juste et durable". "L'Europe doit maintenir la pression sur la Russie, jusqu'à ce qu'il y ait une paix juste et durable. Et je veux être très claire: l'Europe se tiendra aux côtés de l'Ukraine et la soutiendra à chaque étape", a ainsi dit mercredi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Les alliés européens de Kiev continuent de réclamer un cessez-le-feu. Or, selon le président français Emmanuel Macron mardi, il n'y a "aujourd'hui clairement pas de volonté russe d'avoir un cessez-le-feu". Sur le front, les difficultés se multiplient pour les forces de Kiev, moins nombreuses et moins bien équipées que les forces russes. Les troupes ukrainiennes se battent pour les dernières forteresses du Donbass, région industrielle et minière de l'Est que le Kremlin s'est donné pour objectif prioritaire de conquérir.

26.11.2025 à 13:23

Russie: le Français Laurent Vinatier pourrait être jugé en février pour espionnage

FRANCE24
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Une audience, initialement annoncée pour ce jeudi, a "eu lieu le 21 novembre, sans doute par souci de discrétion", a déclaré mercredi à l'AFP Me Frédéric Bélot. L'enquête visant Laurent Vinatier pour espionnage a été "prolongée, avec remise des conclusions fin janvier et sans doute procès le 28 février", a-t-il précisé, comme l'a aussi évoqué Intelligence Online. Ce spécialiste de 49 ans de l'espace post-soviétique est incarcéré depuis juin 2024 en Russie. Il a été condamné en octobre 2024 à trois ans de prison pour ne pas s'être enregistré en tant qu'"agent de l'étranger", label utilisé par les autorités russes pour réprimer leurs détracteurs. Depuis fin août, il est visé par de nouvelles accusations d'espionnage, passibles d'un maximum de 20 ans de prison. "Nous sommes très attentifs à la procédure pénale en cours. Nous espérons que les arguments de la défense seront entendus et nous comptons sur le soutien de la diplomatie française, qui est très important pour Laurent et sa famille", a souligné Me Bélot. L'avocat a précisé que Laurent Vinatier allait "bien". "Pion" Le chercheur était employé sur le sol russe par une ONG suisse qui fait de la médiation dans des conflits hors des circuits diplomatiques officiels, notamment s'agissant de l'Ukraine. Fin août, Brigitte et Alain Vinatier avaient déclaré dans un entretien à l'AFP que leur fils était un "prisonnier politique", un "pion" utilisé par les Russes pour "faire pression". A l'issue d'une audience fin août, Laurent Vinatier avait déclaré être "fatigué" et avait répondu "oui" lorsque une journaliste lui avait demandé s'il s'estimait "otage" du pouvoir russe. Ces derniers mois, Paris a exigé de Moscou sa libération, accusant la Russie de chercher à prendre des Occidentaux en otage, alors que les relations entre les deux pays sont au plus bas depuis l'assaut russe contre l'Ukraine lancé en février 2022 et les sanctions qui ont suivi. La France se voit reprocher par Moscou son soutien militaire à Kiev ou de censurer les médias russes. Les parents de Laurent Vinatier avaient expliqué en août être angoissés par "la pression psychologique" subie par leur fils et la perspective d'une longue détention potentielle. "S'il reste 20 ans, c'est sûr qu'on sera morts" quand il sera libéré, avait souligné sa mère, en précisant qu'il avait été transféré récemment à la prison moscovite de Lefortovo, connue pour accueillir des détenus visés par des affaires à résonance politique. Une cinquantaine de personnalités, dont les écrivains Emmanuel Carrère et Annie Ernaux et l'ancienne détenue en Iran Clotilde Reiss, ont demandé à la France d'oeuvrer à sa libération dans une tribune publiée par Le Monde, soulignant qu'il est "prisonnier d'un jeu politique et diplomatique qui le dépasse". Espionnage en France Cette affaire se déroule alors qu'une série d'actes de déstabilisation et de désinformation ont été imputés à la Russie depuis deux ans en France, des étoiles bleues de David taguées sur les murs de Paris aux Mains rouges peintes au Mémorial de la Shoah, en passant par des cercueils retrouvés au pied de la tour Eiffel. Mardi, trois personnes ont par ailleurs été mises en examen et écrouées à Paris dans le cadre d'une double affaire d'espionnage économique au profit de Moscou et d'ingérence. L'un des mis en examen, Vyacheslav P., un Russe de 40 ans, a été reconnu par vidéosurveillance en train de coller début septembre sur l'Arc de triomphe des affiches à la gloire de la Russie. Il en aurait ensuite rendu compte au téléphone à la fondatrice de l'association SOS Donbass, une Franco-Russe de 40 ans soupçonnée d'avoir approché des cadres d'entreprises françaises pour obtenir des renseignements économiques. L'ambassade de Russie en France a confirmé l'arrestation par les autorités françaises d'Anna Novikova, qui possède les nationalités russe et française. "Nous suivons de près la situation", a-t-elle ajouté, précisant: "compte tenu du caractère délicat de la question, nous estimons qu'il n'est pas opportun, à ce stade, de faire d'autres commentaires".

26.11.2025 à 12:51

JO d'hiver 2026: le relais de la flamme olympique a débuté à Olympie, en Grèce

FRANCE24
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En raison de la pluie annoncée sur le site antique, il n'a pas été procédé mercredi à l'allumage traditionnel de la flamme olympique avec les rayons du soleil. Les organisateurs ont utilisé la flamme allumée lundi avec les rayons du soleil lors d'une répétition, qui a été conservée et transmise au premier relayeur, l'athlète grec Petros Gaidatzis, médaillé de bronze en aviron aux Jeux de Paris 2024. Finalement, mercredi, au moment de la cérémonie, les nuages gris alternaient avec des éclaircies ensoleillées. La cérémonie été marquée par l'émotion de la nouvelle présidente du du Comité international olympique (CIO), Kirsty Coventry, élue en mars à ce poste, au bord des larmes lorsqu'elle a notamment évoqué le message de paix que véhiculent les Jeux olympiques en ces temps troublés. "Dans le monde divisé dans lequel nous vivons aujourd'hui, les Jeux occupent une place véritablement symbolique", a-t-elle insisté. "Il est de notre devoir et de notre responsabilité de faire en sorte que les athlètes du monde entier puissent se rassembler pacifiquement", a-t-elle ajouté, évoquant aussi "l'amitié et le respect" qui doivent s'imposer dans les compétitions sportives. Le premier porteur de la flamme Petros Gaidatzis devait ensuite rejoindre la première relayeuse italienne, Stefania Belmondo, double championne olympique de ski de fond (1992, 2002), avant Armin Zöggeler, double champion olympique de luge (2006, 2010). La flamme entamera ensuite un vaste périple avec un premier relais de neuf jours en Grèce avant une cérémonie de passation, le 4 décembre, dans le stade panathénaïque d'Athènes. En Italie, le relais débutera le 6 décembre à Rome. Portée par 10.001 relayeurs, la flamme traversera l'Italie du nord au sud et d'est en ouest pendant 63 jours sur 12.000 kilomètres, avec des passages dans des sites emblématiques comme Sienne, Pompéi ou Venise. Traditionnellement, l'allumage de la flamme se tient en plein air devant les ruines vieilles de 2.600 ans du temple d'Héra, au moyen d'un miroir concave qui concentre les rayons du soleil.

26.11.2025 à 12:45

Après 14 ans de travaux, les trésors du musée Bonnat-Helleu de Bayonne de nouveau visibles

FRANCE24
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Le grand public pourra découvrir à partir de jeudi le nouveau bâtiment, à la surface d'exposition doublée, inauguré mercredi en présence de la ministre de la Culture, Rachida Dati. Près de 1.200 peintures, sculptures, dessins, du Moyen Age au XIXe siècle seront exposés sur trois niveaux, issue de la riche collection du musée, qui compte au total 7.000 pièces, dont des oeuvres de Leonard de Vinci, Michel-Ange, Rubens, Rembrandt, El Greco, Delacroix ou encore Goya. Erigé à la fin du XIXe siècle, il abrite aussi l'un des 30 plus importants cabinets de dessins dans le monde. "C'est ici, à Bayonne, que se trouve l'ensemble de dépôts le plus important du Louvre en France. Il est le fruit d'une longue histoire, initiée par le legs par Léon Bonnat de sa très riche collection", rappelle Laurence des Cars, présidente-directrice du musée du Louvre, qui a signé une convention de partenariat avec la ville de Bayonne fin 2023. Son ancien conseiller, Barthélemy Etchegoyen Glama, a quitté le Louvre en février pour prendre la tête du musée bayonnais quelques mois avant la fin d'un chantier de plus de 30 millions d'euros. Depuis sa fermeture en 2011, il a subi d'importants travaux de mise aux normes, de rénovation et d'agrandissement, sur les locaux d'une ancienne école. Le peintre bayonnais Léon Bonnat avait légué 2.500 oeuvres à la ville en 1922 et le musée porte désormais aussi le nom de l'artiste Paul Helleu, en raison d'une autre importante donation effectuée par sa fille Paulette Howard-Johnston, avant sa fermeture. Pendant cette période, une partie des oeuvres ont voyagé pour s'offrir une nouvelle jeunesse, à commencer par "La Baigneuse", réalisée entre 1806 et 1807 par Jean-Dominique Ingres et qui faisait partie du legs Bonnat. Les ateliers de Versailles du Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France (C2RMF) ont redonné de l'éclat à cette toile, représentant une femme cachant sa nudité en montrant son dos, et à son cadre. Elle trônera dans une salle consacrée au XIXe siècle aux côtés de tableaux de Goya et de maîtres britanniques comme Thomas Lawrence, Joshua Reynolds ou John Constable.

26.11.2025 à 12:39

Casse du Louvre : un rapport de 2018 alertait sur la "vulnérabilité" du balcon

FRANCE24
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Le journal Le Monde a révélé qu'un audit de sécurité mené en 2018 avait identifié très précisément, comme point de vulnérabilité, le balcon emprunté par les cambrioleurs lors du casse du 19 octobre.
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Le journal Le Monde a révélé qu'un audit de sécurité mené en 2018 avait identifié très précisément, comme point de vulnérabilité, le balcon emprunté par les cambrioleurs lors du casse du 19 octobre.
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