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18.12.2025 à 12:23

La reine de Thaïlande médaillée d'or en voile aux Jeux d'Asie du Sud-Est

FRANCE24
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Agée de 47 ans, la reine Suthida concourait dans la catégorie SSL47, sur des voiliers de 47 pieds (14 mètres) comprenant dix membres d'équipage mixtes. Elle a occupé les rôles de tacticienne et de barreuse pour mener l'équipe thaïlandaise à la victoire dans les eaux turquoises de Pattaya, devant la Malaisie et la Birmanie. Sa médaille d'or lui a été remise en personne par le roi Maha Vajiralongkorn, 73 ans, dont elle est devenue la quatrième épouse en 2019. Il lui avait auparavant présenté un bouquet de fleurs à sa descente du bateau, vêtu de la même tenue de sport que les athlètes thaïlandais. L'ancien roi de Thaïlande Rama IX avait également été médaillé d'or en voile à l'occasion des Jeux d'Asie du Sud-Est péninsulaire 1967, en compagnie de sa fille, la princesse Ubolratana Rajakanya. Diplômée en communication, la reine Suthida a travaillé comme hôtesse de l'air pour la compagnie Thai Airways avant d'embrasser une carrière dans l'armée. Cette passionnée de sport a couru un semi-marathon en 2h13:40 le 1er décembre à Bangkok en compagnie de la légende kényane de la course à pied Eliud Kipchoge. Elle pratique également le hockey sur glace. La souveraine avait conduit la délégation thaïlandaise lors de la cérémonie d'ouverture des 33e Jeux d'Asie du Sud-Est le 9 décembre dans la capitale. A deux jours de la fin des épreuves, la Thaïlande, à domicile, occupe largement la tête du tableau des médailles devant l'Indonésie et le Vietnam. Onze pays devaient initialement prendre part à la compétition, mais le Cambodge a retiré l'ensemble de ses athlètes pour des raisons de sécurité en raison des affrontements toujours en cours à la frontière avec le pays organisateur.

18.12.2025 à 12:21

Indignation de magistrats après le "soutien" exprimé par Darmanin pour un élu condamné en appel

FRANCE24
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"Il nous semble institutionnellement problématique, pour un garde des Sceaux en exercice, d'apporter un +soutien+ public à quelque justiciable que ce soit à l'issue d'une décision de justice", écrit l'Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire), dans une lettre ouverte dont l'AFP a eu connaissance jeudi. "Sans commenter d'aucune manière une décision de justice, j'ai une pensée plus qu'amicale pour Damien Castelain, qui est un grand Président de la Métropole de Lille, et un maire passionné de Péronne-en-Mélantois", a écrit mardi sur X le ministre de la Justice, l'assurant de son "soutien dans ce moment difficile". Dans sa lettre, l'USM dit avoir pris connaissance "avec consternation" de ce message. "Ce positionnement est tout simplement incompréhensible pour la plupart des magistrats et fonctionnaires de votre ministère qui œuvrent au quotidien, dans des conditions difficiles et sous le feu de critiques souvent partisanes et injustes, pour rendre la justice et appliquer les lois votées par la représentation nationale", estime-t-il, jugeant ce "mélange des genre (...) démocratiquement dangereux". Pour le Syndicat de la magistrature (SM, classé à gauche), le "premier" des devoirs du garde des Sceaux "est de faire respecter et donc de respecter lui-même la séparation des pouvoirs". Or, M. Darmanin "détourne ostensiblement sa fonction ministérielle au gré de ses préférences et au profit de ses amitiés personnelles et politiques", estime le SM. "Le clientélisme, le favoritisme, le copinage n'ont pas leur place dans notre pays. Ils abîment la confiance, déjà fragile, que les citoyens ont dans leurs institutions". Sollicité par l'AFP, l'entourage du ministre n'a pas souhaité faire de commentaire. Ce n'est pas la première fois que M. Darmanin s'exprime après une décision de justice. Après la condamnation le 25 septembre de Nicolas Sarkozy à cinq ans de prison dans l'affaire du financement libyen, il avait confié sa "tristesse". Il s'était rendu à la prison de la Santé où l'ex-président a été incarcéré vingt jours, une visite qui avait suscité des critiques. Nicolas Sarkozy a depuis l'interdiction, dans le cadre de son contrôle judiciaire imposé après sa sortie de prison, de rencontrer M. Darmanin.

18.12.2025 à 10:15

L'anesthésiste Péchier condamné à la perpétuité pour 30 empoisonnements

FRANCE24
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La peine est assortie d'une période de sûreté de 22 ans. "Vous allez être incarcéré immédiatement", a indiqué la présidente de la cour, Delphine Thibierge. Le praticien n'avait jamais été détenu depuis le début de l'enquête en 2017. La cour a ainsi suivi l'accusation, qui avait requis vendredi la réclusion à perpétuité contre le médecin de 53 ans, qu'elle a présenté comme "l'un des plus grands criminels de l'histoire", coupable selon elle d'avoir "utilisé la médecine pour tuer". A l'inverse, son avocat Randall Schwerdorffer s'était dit lundi convaincu de son innocence et avait demandé à la cour de l'acquitter "purement et simplement", faute de preuves irréfutables. L'ensemble de la famille de l'anesthésiste, qui l'a soutenu sans faille, était venue pour le soutenir dans une salle comble jeudi matin. Ses filles, en larmes après l'annonce des premiers verdicts de culpabilité, sont sorties de la salle. Leur père est lui resté impassible, le regard fixe, le visage fermé à l'annonce de la sentence. Pour chaque cas, les six jurés et les trois magistrats professionnels ont dû dire si Frédéric Péchier était coupable ou innocent. Les faits ont été commis entre 2008 et 2017 dans deux cliniques privées de Besançon, sur des patients âgés de 4 à 89 ans. "Je ne suis pas un empoisonneur" Ce verdict survient après 15 semaines d'audience denses, parfois techniques et souvent poignantes. La cour délibérait depuis lundi après-midi dans un "lieu tenu secret". Dans l'attente de la décision, l'accusé, qui a comparu libre depuis le 8 septembre, avait dû rester à disposition de la justice dans son logement de Besançon. Lorsque la parole lui a été donnée une dernière fois lundi, au dernier jour de ce long procès, il a à nouveau clamé son innocence, une position dont il n'a jamais varié. "Je ne suis pas un empoisonneur", a-t-il affirmé. Selon l'accusation, le praticien a pollué des poches de perfusion avec du potassium, des anesthésiques locaux, de l'adrénaline ou encore de l'héparine, pour provoquer un arrêt cardiaque ou des hémorragies chez des patients pris en charge par des confrères. Son objectif: "Atteindre psychologiquement" des soignants avec lesquels il était en conflit et "nourrir sa soif de puissance", selon le parquet. Après avoir réfuté cette thèse pendant l'instruction, Frédéric Péchier a finalement admis, depuis l'ouverture du procès, qu'un empoisonneur avait bien sévi dans l'une des deux cliniques privées où il a travaillé. Mais il a constamment répété qu'il n'était pas cet empoisonneur. Le procès, qui a duré trois mois et demi, a alterné témoignages déchirants de victimes et échanges tendus avec un accusé décrit tantôt comme un tueur en série dénué d'empathie, tantôt comme un "homme détruit". Cassant et inflexible lors des interrogatoires, l'accusé a versé des larmes le 5 décembre, en évoquant sa tentative de suicide en 2021, mais il s'est montré impassible pendant la lourde charge menée à son encontre la semaine dernière par les deux représentantes de l'accusation. "C'est sa façon d'être, Frédéric Péchier est quelqu'un qui a toujours été dans le contrôle, il n'aime pas montrer ses émotions", a commenté mercredi sur ICI Besançon son défenseur Randall Schwerdorffer. L'anesthésiste "avait sous-estimé la difficulté de ce procès, il était persuadé que les jurés seraient très rapidement convaincus de son innocence", a également observé l'avocat. Me Schwerdorffer a par ailleurs déjà évoqué la perspective d'un deuxième procès en appel. Après avoir défendu Frédéric Péchier seul pendant trois mois et demi, le pénaliste a dit réfléchir d'ores et déjà à recourir au renfort d'un "confrère de haut niveau", car "j'ai été au bout de ce que je pouvais faire. Seul, ça n'est pas possible".

18.12.2025 à 09:59

La Bourse de Paris attentiste avant la BCE et l'inflation américaine

FRANCE24
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L'indice vedette CAC 40 prenait 0,17% vers 09H30, soit 13,98 points, à 8.100,03 points. Mercredi, il a terminé en repli de 20,11 points (-0,25%). La réunion de la BCE figure parmi les rendez-vous majeurs de la séance, même si le marché anticipe un maintien de ses taux d'intérêt. Le taux de dépôt, référence de l'institution monétaire, devrait ainsi rester fixé à 2%, comme depuis juillet, prévoient la plupart des observateurs. La conférence de presse de la BCE se tiendra à 14H45, heure de Paris. Outre la BCE, la Banque d'Angleterre annoncera également sa décision de politique monétaire. Le marché anticipe ici une baisse du taux directeur à 3,75%. L'inflation britannique, dévoilée la veille, a de nouveau ralenti en novembre, à 3,2% sur un an, notamment grâce à la baisse des prix alimentaires, là où les analystes anticipaient un repli plus modéré. Les investisseurs attendent aussi la publication de l'indice des prix aux Etats-Unis pour novembre (à 14H30, heure de Paris), qui pourrait donner des indications sur les intentions des décideurs économiques. Un rapport sur l'emploi publié mardi n'a pas apporté beaucoup de clarté au marché. "L'inflation reste tenace et au-dessus de l'objectif de la banque centrale américaine (Fed), rendant irréaliste un taux directeur à 1%, comme le préconise Donald Trump, sans risquer une flambée des prix pour les ménages", estime Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank. "En général, un affaiblissement du marché du travail contribue à contenir l'inflation, car la baisse des revenus réduit la consommation", poursuit-elle. BNP Paribas et Mercedes-Benz négocient Le groupe bancaire BNP Paribas (-0,49% à 79,68 euros), via sa filiale de location de véhicules longue durée (LLD) Arval, a annoncé jeudi être entré en négociations exclusives avec Mercedes-Benz (-0,12% à Francfort) pour le rachat d'Athlon, la branche leasing du constructeur automobile allemand. ADP en fort repli L'Autorité de régulation des transports (ART) a fait savoir qu'elle refusait d'approuver la hausse de 1,5% des redevances aéroportuaires que demandait Aéroport de Paris (ADP) du 1er avril 2026 au 30 mars 2027. Le régulateur a toutefois approuvé la revalorisation de 15% de la redevance pour l'assistance aux personnes handicapées et à mobilité réduite. Le titre du groupe ADP chutait de 6,44% à 120,50 euros vers 09H30.

18.12.2025 à 09:40

Trump/Maduro: affrontement inévitable ?

Raphael KAHANE
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Washington impose désormais un blocus aux pétroliers vénézueliens sous sanction et envoie des troupes en Equateur. l'annonce d'une intervention terrestre ? On va plus loin avec Richard Werly et Bruno Daroux.
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Washington impose désormais un blocus aux pétroliers vénézueliens sous sanction et envoie des troupes en Equateur. l'annonce d'une intervention terrestre ? On va plus loin avec Richard Werly et Bruno Daroux.
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