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28.12.2025 à 10:29

Plop ! Au Vietnam, la mode du pickleball rend les riverains fous

FRANCE24
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En plein essor aussi en Amérique du Nord, le pickleball ou tennis léger s'est répandu comme une traînée de poudre depuis deux ans au Vietnam, avec pas moins de 16 millions de pratiquants selon la fédération PPA Tour Asia. A mi-chemin entre le tennis, le ping-pong et le badminton, la discipline, imaginée au départ pour les enfants, offre convivialité et simplicité de pratique. Seul défaut: chaque rebond de la balle de plastique dur sur la raquette produit un "plop" sonore, comparable à celui d'une bouteille de champagne que l'on débouche. "Ca me rend folle", témoigne Hoa Nguyen, 44 ans, qui habite près d'un complexe de plusieurs courts dans la banlieue nord de Hanoï. Une nuisance accrue par le fait que les milliers de courts aménagés depuis deux ans à travers le pays l'ont le plus souvent été au pied de tours d'immeubles, où le son et les vivats des spectateurs résonnent à l'infini. "Les gens jouent jusqu'au milieu de la nuit. Impossible de dormir, ca fait plop-plop-plop sans arrêt", ajoute Mme Nguyen, qui dit avoir déposé plusieurs fois plainte, en vain. Le phénomène a pris de telles proportions que le pickleball est selon l'application officielle iHanoi devenu la première cause de plaintes pour bruit dans la capitale vietnamienne, devant les klaxons. "Danger" sanitaire La pression monte pour que les autorités fassent au minimum appliquer la loi contre les nuisances nocturnes. Les médias d'Etat eux-mêmes se sont emparés du sujet, évoquant un "danger" sanitaire. "Le bruit constant des balles n'est pas seulement gênant, il provoque également du stress, perturbe le sommeil et augmente les risques cardiovasculaires", souligne ainsi le média VTC sur son site, ajoutant que "les gens sont hantés par le bruit des plop". Avec à terme des risques pour la performance économique du pays. "Avec le bruit de ces balles, je n'arrive pas à me concentrer. Mon esprit est vide", déplore Duong, un lycéen de Hanoï âgé de 16 ans, inquiet pour son avenir professionnel. Gérante d'un dortoir pour ouvriers à Ho Chi Minh-Ville, mégapole qui compte pas moins de 1.000 courts, Lam Thanh, 50 ans, fait déjà les comptes. "Beaucoup de locataires sont partis car ils ne supportaient plus le bruit", s'inquiète-t-elle. "Le bruit des raquettes, les exclamations, les cris, les plaisanteries, ça nous épuise." Pham Duc Trung, 37 ans, entraîneur de pickleball à Hanoï, fait valoir que cette discipline est un loisir populaire par excellence. "La raquette est légère, la balle est légère, tout le monde peut y jouer, les adultes comme les enfants", souligne-t-il. Et même, "le bruit de la balle sur la raquette est plutôt agréable", juge-t-il. Un avis que tout le monde au Vietnam n'entend pas de cette oreille.

28.12.2025 à 10:23

En Angleterre, Luton veut célébrer sa diversité, en plein débat sur l'immigration

FRANCE24
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Située à une quarantaine de kilomètres au nord-ouest de Londres, Luton est une des rares cités britanniques où la population est majoritairement non-blanche, selon le dernier recensement. Environ un tiers de ses 230.000 habitants sont musulmans. Le militant anti-islam au passé de hooligan, Tommy Robinson, de son vrai nom Stephen Yaxley-Lennon, et l'influenceur de la "manosphère" Andrew Tate y ont grandi. Tous deux ont critiqué son déclin industriel et sa diversité. Tommy Robinson, en particulier, a dénoncé "l'influence de l'idéologie islamiste" dans une ville où ont vécu plusieurs jihadistes impliqués dans des attaques au Royaume-Uni ou à l'étranger. Nombre de ses habitants rejettent aujourd'hui ce discours. "Cette énergie et cet esprit haineux qui viennent de Tommy, d'Andrew (...), cela ne représente absolument pas Luton", assure Glenn Jenkins, 62 ans, que l'AFP a rencontré dans le lieu communautaire qu'il a fondé dans un ancien bâtiment désaffecté. Abritant notamment un studio de musique et un café, il se trouve près de Marsh Farm, un ensemble de logements sociaux où Andrew Tate, né d'un père afro-américain et d'une mère anglaise, a passé sa jeunesse et qu'il a qualifié de "pire quartier de la pire des villes". "Atelier de paix" Mais pour Glenn Jenkins, le multiculturalisme de Luton "est un de ses trésors". "Nous avons de gros problèmes ici, des pénuries de logements. (...) Tommy et Andrew et tous les autres arrivent en disant +c’est la faute des immigrés+. Pour moi, ils trahissent la classe ouvrière". Capitale de la fabrication de chapeaux au XVIIe siècle, Luton, le berceau de Vauxhall, a prospéré grâce à l'automobile. Son aéroport pour compagnies à bas prix et sa proximité de la capitale entretiennent son dynamisme mais certains de ses quartiers figurent parmi les plus défavorisés du pays. Tommy Robinson s'y est fait connaître en fondant en 2009 la Ligue de défense anglaise (EDL), une formation d'extrême droite, en réaction à une manifestation d'un petit groupe islamiste local pendant un défilé de soldats britanniques de retour d'Irak. Les années suivantes, des heurts sporadiques entre l’EDL, aujourd'hui dissoute, des contre-manifestants et la police, ont entaché la réputation de Luton. Aujourd'hui, Tommy Robinson mobilise à Londres, où il a rassemblé plus de 100.000 personnes en septembre pour la plus grande marche d’extrême droite jamais organisée au Royaume-Uni. A Luton, où vivent des communautés d'origine irlandaise, est-européenne et asiatique, les élus - cette cité est depuis longtemps dirigée par le Parti travailliste (centre gauche) - et les responsables locaux affirment avoir travaillé dur et avec un certain succès pour renforcer la cohésion entre elles. "Nous sommes un atelier de paix", souligne auprès de l’AFP Peter Adams, un membre laïc de l'église St Mary’s depuis près de deux décennies. Maire LGBT La maire trentenaire de Luton, Amy Nicholls, élue en 2023, est la première issue de la communauté LGBT+. Mais le parti anti-immigration Reform UK de Nigel Farage, qui domine dans les sondages nationaux, a failli remporter une récente élection locale partielle. Il a mis en avant dans sa campagne l'immigration irrégulière et l'inquiétude qu'elle soulève chez certains qui se sentent "laissés pour compte", reconnaît Aslam Khan, un ancien élu local travailliste devenu conservateur. Mais il a aussi "diabolisé certaines communautés", déplore ce musulman d'origine pakistanaise. Il espère que différents projets de relance économique, comme la rénovation du centre-ville, vantée sur des panneaux publicitaires près de la gare, et la reconversion de l'ex-usine Vauxhall, permettront de contrer les arguments de l'extrême droite. Tricia, 75 ans, dont la famille vit à Luton depuis des générations, est loin d'être convaincue. "On a l'impression d'être des étrangers dans notre propre ville", confie-t-elle à l'AFP, devant le monument aux morts de la Première Guerre mondiale sur lequel s'affichent les noms de ses proches. "Je pense que les Anglais sont tout simplement évincés, partout dans le pays", ajoute-t-elle. "Je connais des gens qui adorent Tommy (Robinson) et ce sont mes amis et mes frères, j’ai grandi avec eux. Mais ils sont minoritaires", veut pourtant croire Glenn Jenkins. A Luton, "les gens franchissent les barrières culturelles chaque jour", assure-t-il.

28.12.2025 à 10:16

Élection présidentielle en Guinée : près de 7 millions de Guinéens aux urnes

FRANCE24
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Les Guinéens ont commencé à voter dimanche pour élire leur président, quatre ans après la prise du pouvoir par une junte dirigée par le général Mamadi Doumbouya. Les explications de Malick Diakitte, notre correspondant France 24 à Conakry en Guinée.
Texte intégral (733 mots)
Les Guinéens ont commencé à voter dimanche pour élire leur président, quatre ans après la prise du pouvoir par une junte dirigée par le général Mamadi Doumbouya. Les explications de Malick Diakitte, notre correspondant France 24 à Conakry en Guinée.

28.12.2025 à 09:55

Cryptomonnaies: quand le pari sur bitcoin se retourne contre des entreprises

FRANCE24
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Pourquoi accumuler des bitcoins ? Le bitcoin a initialement progressé cette année, atteignant début octobre un record à plus de 126.000 dollars. Certaines entreprises ont alors commencé à en accumuler pour diversifier leur trésorerie, se protéger contre l'inflation ou encore attirer des investisseurs séduits par des pespectives de profit. Certaines étaient déjà liées au secteur, comme les plateformes d'échange ou les sociétés de "minage" --qui "fabriquent" des bitcoins, reçus sous forme de récompense pour avoir participé au bon fonctionnement de cette devise numérique. Mais d'autres, issues de secteurs totalement différents, se sont aussi mises à en acheter, contribuant à faire grimper son prix. Pourquoi l'achat est-il risqué ? Pariant sur une hausse constante du prix du bitcoin, certaines entreprises ont eu recours à ce qu'on appelle des "obligations convertibles", c'est-à-dire qu'elles ont emprunté à faible taux, en offrant la possibilité au prêteur de se rembourser en actions. Problème: si leur action commence à baisser, par exemple car la chute du bitcoin rend leur modèle moins attractif, l'investisseur préfère un remboursement en argent liquide. La survie de l'entreprise est alors conditionnée à sa capacité à réunir le cash nécessaire. Que provoque la chute du bitcoin ? Des failles ont pointé à l'automne, le bitcoin baissant progressivement jusqu'à tomber sous les 90.000 dollars en novembre, plus bas qu'en janvier, ce qui a sapé la confiance dans le modèle de ces sociétés. "La question que le marché s'est très vite posée, c'est: +est-ce que ces entreprises vont être en difficulté ? Vont-elles faire faillite ?+", rapporte Eric Benoist, spécialiste technologie chez Natixis. Pour Carol Alexander, professeure de finance à l'université du Sussex, la bulle liée à ce type de sociétés "éclate lentement". Selon elle, la défiance est renforcée par le flou réglementaire et les risques qui les entourent, celles-ci étant sujettes aux cyberattaques ou aux fraudes internes. Qu'est-il arrivé à Strategy ? L'éditeur de logiciels Strategy --qui n'a pas répondu à l'AFP-- est la plus importante "accumulatrice" de bitcoins, avec plus de 671.000 unités, soit environ 3% de tous ceux qui existeront jamais. Mais en six mois, son action a chuté de plus de moitié, sa capitalisation passant même brièvement sous la valeur de ses bitcoins. En cause, ces fameuses obligations convertibles, qui l'exposent au risque de devoir rembourser une lourde dette. Pour rassurer le marché, Strategy a constitué un fonds de 1,44 milliard de dollars en vendant des parts. Dans une situation similaire, le spécialiste des semi-conducteurs Sequans a lui liquidé 970 bitcoins pour racheter une partie de sa dette. Quel risque de contagion ? Si des entreprises en difficulté inondent le marché en vendant leurs bitcoins, leur prix risque de baisser, aggravant la situation. "Le risque de contagion sur les marchés crypto est alors considérable", estime Mme Alexander, bien qu'il se limite selon elle au secteur, sans "impact majeur sur les marchés traditionnels". "Nous considérons cette volatilité" comme "le prix à payer pour un potentiel de hausse à long terme", explique à l'AFP Dylan LeClair, responsable bitcoin pour le japonais Metaplanet. Initialement spécialisée dans l'hôtellerie, cette entreprise poursuit ses achats de bitcoins, qui valent aujourd'hui environ 2,7  milliards de dollars. Quel avenir pour le secteur ? Pour Eric Benoist, ces sociétés vont devoir monétiser leurs réserves de bitcoins, par exemple via des produits financiers, et ne plus miser uniquement sur la hausse du cours. "Toutes ne survivront pas", mais "le modèle continuera d'exister", estime-t-il, jugeant inévitable une consolidation du secteur. Les initiatives continuent: fin novembre, l'entrepreneur français Eric Larchevêque a lancé The Bitcoin Society, une société de trésorerie crypto. La baisse des cours est "une bonne opportunité puisque ça permet d'acheter du bitcoin moins cher", assure à l'AFP celui qui a aussi co-fondé le spécialiste des portefeuilles de cryptomonnaies Ledger.
Texte intégral (647 mots)
Pourquoi accumuler des bitcoins ? Le bitcoin a initialement progressé cette année, atteignant début octobre un record à plus de 126.000 dollars. Certaines entreprises ont alors commencé à en accumuler pour diversifier leur trésorerie, se protéger contre l'inflation ou encore attirer des investisseurs séduits par des pespectives de profit. Certaines étaient déjà liées au secteur, comme les plateformes d'échange ou les sociétés de "minage" --qui "fabriquent" des bitcoins, reçus sous forme de récompense pour avoir participé au bon fonctionnement de cette devise numérique. Mais d'autres, issues de secteurs totalement différents, se sont aussi mises à en acheter, contribuant à faire grimper son prix. Pourquoi l'achat est-il risqué ? Pariant sur une hausse constante du prix du bitcoin, certaines entreprises ont eu recours à ce qu'on appelle des "obligations convertibles", c'est-à-dire qu'elles ont emprunté à faible taux, en offrant la possibilité au prêteur de se rembourser en actions. Problème: si leur action commence à baisser, par exemple car la chute du bitcoin rend leur modèle moins attractif, l'investisseur préfère un remboursement en argent liquide. La survie de l'entreprise est alors conditionnée à sa capacité à réunir le cash nécessaire. Que provoque la chute du bitcoin ? Des failles ont pointé à l'automne, le bitcoin baissant progressivement jusqu'à tomber sous les 90.000 dollars en novembre, plus bas qu'en janvier, ce qui a sapé la confiance dans le modèle de ces sociétés. "La question que le marché s'est très vite posée, c'est: +est-ce que ces entreprises vont être en difficulté ? Vont-elles faire faillite ?+", rapporte Eric Benoist, spécialiste technologie chez Natixis. Pour Carol Alexander, professeure de finance à l'université du Sussex, la bulle liée à ce type de sociétés "éclate lentement". Selon elle, la défiance est renforcée par le flou réglementaire et les risques qui les entourent, celles-ci étant sujettes aux cyberattaques ou aux fraudes internes. Qu'est-il arrivé à Strategy ? L'éditeur de logiciels Strategy --qui n'a pas répondu à l'AFP-- est la plus importante "accumulatrice" de bitcoins, avec plus de 671.000 unités, soit environ 3% de tous ceux qui existeront jamais. Mais en six mois, son action a chuté de plus de moitié, sa capitalisation passant même brièvement sous la valeur de ses bitcoins. En cause, ces fameuses obligations convertibles, qui l'exposent au risque de devoir rembourser une lourde dette. Pour rassurer le marché, Strategy a constitué un fonds de 1,44 milliard de dollars en vendant des parts. Dans une situation similaire, le spécialiste des semi-conducteurs Sequans a lui liquidé 970 bitcoins pour racheter une partie de sa dette. Quel risque de contagion ? Si des entreprises en difficulté inondent le marché en vendant leurs bitcoins, leur prix risque de baisser, aggravant la situation. "Le risque de contagion sur les marchés crypto est alors considérable", estime Mme Alexander, bien qu'il se limite selon elle au secteur, sans "impact majeur sur les marchés traditionnels". "Nous considérons cette volatilité" comme "le prix à payer pour un potentiel de hausse à long terme", explique à l'AFP Dylan LeClair, responsable bitcoin pour le japonais Metaplanet. Initialement spécialisée dans l'hôtellerie, cette entreprise poursuit ses achats de bitcoins, qui valent aujourd'hui environ 2,7  milliards de dollars. Quel avenir pour le secteur ? Pour Eric Benoist, ces sociétés vont devoir monétiser leurs réserves de bitcoins, par exemple via des produits financiers, et ne plus miser uniquement sur la hausse du cours. "Toutes ne survivront pas", mais "le modèle continuera d'exister", estime-t-il, jugeant inévitable une consolidation du secteur. Les initiatives continuent: fin novembre, l'entrepreneur français Eric Larchevêque a lancé The Bitcoin Society, une société de trésorerie crypto. La baisse des cours est "une bonne opportunité puisque ça permet d'acheter du bitcoin moins cher", assure à l'AFP celui qui a aussi co-fondé le spécialiste des portefeuilles de cryptomonnaies Ledger.

28.12.2025 à 09:54

Iran-Israël : le récit des 12 jours de guerre ouverte

David GORMEZANO
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Du 13 au 24 juin 2025, Israël et l’Iran s'affrontent à coups de missiles et de frappes aériennes. Un conflit qui affaiblit considérablement la République islamique, touche durement certaines villes israéliennes et dont l'issue est décidée dans le Bureau ovale. En lettres capitales sur son réseau social, c'est Donald Trump qui lui a donné son nom : “La guerre des douze jours”.  Récit.
Texte intégral (647 mots)
Du 13 au 24 juin 2025, Israël et l’Iran s'affrontent à coups de missiles et de frappes aériennes. Un conflit qui affaiblit considérablement la République islamique, touche durement certaines villes israéliennes et dont l'issue est décidée dans le Bureau ovale. En lettres capitales sur son réseau social, c'est Donald Trump qui lui a donné son nom : “La guerre des douze jours”.  Récit.
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