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Chaîne de service public - Actualité internationale.

▸ les 15 dernières parutions

23.12.2025 à 09:35

La Poste : la cyberattaque "a baissé en intensité" mais "se poursuit"

FRANCE24
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"Elle a baissé en intensité mais ça reste une cyberattaque qui se poursuit", a répondu Roland Lescure à une question sur l'attaque informatique qui a touché les services en ligne de La Poste lundi. La Poste a confirmé à l'AFP que l'"attaque est toujours en cours". "Aucune donnée personnelle n'a été aspirée", a par ailleurs déclaré Roland Lescure. "Si vous avez demandé un colis pour Noël, vous n'avez pas aujourd'hui les moyens d'aller voir sur le site où il en est mais le colis, lui, est en train d'arriver", a-t-il assuré, expliquant que "la priorité des priorités, c'est de faire en sorte que les colis arrivent à temps pour Noël". Les postiers "mettent les bouchées doubles pour y arriver et ils me disent que oui, ils vont y arriver". La cyberattaque intervient au début de la semaine des fêtes de Noël, période la plus dense pour La Poste. Sur les deux derniers mois de l'année, La Poste trie et distribue 180 millions de colis. C'est un "incident de type +déni de service+" selon les termes de La Poste, qui consiste à surcharger des sites web et des applications par des requêtes ciblées de telle sorte qu'ils ne soient plus accessibles. Les paiements en ligne de La Banque Postale ne restaient possibles qu'avec une authentification par SMS, a expliqué lundi La Poste, précisant que la distribution du courrier et des colis était aussi affectée. Lundi matin, le groupe BPCE (Banque Populaire, Caisse d'épargne) a lui été victime "d'un dysfonctionnement interne" et "temporaire" sur les applications et les sites internet.

23.12.2025 à 09:31

Italie: amende de 255 millions à Ryanair pour abus de position dominante

FRANCE24
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La compagnie aérienne irlandaise "a mis en œuvre une stratégie abusive" visant à complexifier l'association de vols Ryanair à d'autres services par les agences de voyage, entre avril 2023 et jusqu'à au moins avril 2025, a déclaré dans un communiqué l'Autorité italienne de la concurrence (AGCM). Cette stratégie "visait à bloquer, entraver ou rendre plus difficile, voire plus onéreux (économiquement ou techniquement), l'achat de vols Ryanair sur le site ryanair.com par les agences de voyages", que ce soit "en combinaison avec des vols d'autres compagnies ou d'autres services de voyage et d'assurance", a expliqué l'Antitrust. "Ces pratiques ont compromis la capacité des agences à acheter des vols Ryanair et à les combiner avec des vols d’autres compagnies et/ou des services de voyage supplémentaires, réduisant ainsi la concurrence directe et indirecte entre les agences." En 2019, Ryanair s'était déjà vu infliger une amende de trois millions d'euros en Italie pour sa politique de bagage cabine payant, finalement annulée par un tribunal administratif.

23.12.2025 à 09:29

La Thaïlande rejette la demande du Cambodge pour des pourparlers en terrain neutre

FRANCE24
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Les deux voisins d'Asie du Sud-Est avaient convenu lundi de se mettre autour de la table à partir de mercredi, mais le choix du lieu reste une source de désaccord. Désormais menacées, les discussions doivent se faire dans le cadre d'un comité frontalier pré-existant, dont les réunions se tiennent alternativement dans chaque pays. Le Cambodge ayant accueilli la dernière, l'organisation en revient cette fois à la Thaïlande, qui a proposé la province frontalière de Chanthaburi. Une option dont ne veut pas Phnom Penh. "Pour des raisons de sécurité liées aux combats en cours le long de la frontière, cette réunion devrait se tenir dans un lieu sûr et neutre", a écrit le ministre cambodgien de la Défense, Tea Seiha, dans une lettre adressée à son homologue thaïlandais, consultée mardi par l'AFP. La Malaisie, qui assure la présidence tournante de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (Asean), a donné son accord pour que les deux parties se retrouvent à Kuala Lumpur, a-t-il précisé. Mais la Thaïlande tient à ce que les négociations se déroulent sur son sol, dans la province de Chanthaburi, où il n'y a "quasiment pas de combats" à l'heure actuelle, a assuré le ministre de la Défense, Nattaphon Narkphanit. "Nous confirmons que la réunion se déroulera à Chanthaburi et garantissons que Chanthaburi est sûre", a réaffirmé peu après le porte-parole de son ministère, Surasant Kongsiri. Le maintien de ce lieu pourrait-il remettre en cause la tenue des pourparlers, amenés à durer plusieurs jours? "Cela dépend du Cambodge", a-t-il répondu. "La Thaïlande a une position ferme et des arguments clairs". "Situation en main" Un premier épisode d'affrontements en juillet entre la Thaïlande et le Cambodge avait fait 43 morts et environ 300.000 déplacés en cinq jours avant qu'une trêve ne soit conclue. Les deux pays avaient signé un accord de cessez-le-feu fin octobre à Kuala Lumpur, sous l'égide de Donald Trump, mais il a été suspendu quelques semaines plus tard par Bangkok après que plusieurs de ses soldats ont été blessés dans l'explosion d'une mine à la frontière. Le ministre thaïlandais des Affaires étrangères Sihasak Phuangketkeow a estimé lundi que cet accord avait été "précipité" à l'occasion d'un déplacement en Asie du président américain, qui rêve du prix Nobel de la paix. "Les États‑Unis voulaient que la déclaration soit signée à temps pour la visite du président Trump", a déclaré le chef de la diplomatie thaïlandaise. "Parfois, il faut vraiment s'asseoir et débattre des choses en profondeur". Après avoir récemment échangé par téléphone avec les Premiers ministres thaïlandais et cambodgiens pour arracher une trêve, sans succès, Donald Trump a de nouveau évoqué le sujet lundi. "La Thaïlande commence à rentrer dans le rang", a-t-il lancé devant des journalistes depuis sa résidence de Mar-a-Lago. "Ils ont commencé avec le Cambodge, puis ça a repris. Mais je pense que nous avons la situation plutôt bien en main pour que ça s'arrête". Selon les derniers bilans officiels, au moins 44 personnes ont été tuées -- 23 côté thaïlandais, 21 côté cambodgien -- depuis la reprise des hostilités, le 7 décembre, et plus de 900.000 habitants des régions frontalières ont été contraints d'évacuer de part et d'autre. Le conflit trouve son origine dans un différend territorial sur le tracé de la frontière de 800 kilomètres entre les deux pays, effectué pendant la période coloniale française. burs-sdu/alv

23.12.2025 à 08:55

Dans un entrepôt robotisé d'Amazon, l'algorithme dicte la cadence des fêtes

FRANCE24
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Votre prochaine commande Amazon n'est pas encore validée, mais l'article est sans doute déjà en chemin, dans le dédale automatisé de l'entrepôt de Brétigny ou d'un autre centre logistique de la plateforme américaine. Grâce à l'intelligence artificielle (IA), Amazon analyse les tendances pour prédire quels articles seront commandés puis optimise les flux pour stocker et enfin livrer le client au plus vite. Selon les produits, il sera encore possible de commander mercredi pour avoir le cadeau sous le sapin. Pour le promettre, Amazon compte sur cette fourmilière au sud-est de Paris, où plusieurs centaines de milliers d'articles transitent chaque jour. Dans ce premier site robotisé d'Amazon en France, construit en 2019, jusqu'à un million de colis sont gérés en 24 heures, avec "en cette période de pic d'activité, 33% d'articles en plus", explique à l'AFP le directeur des lieux, Jean-Stéphane Phinera-Horth. Sous la lumière artificielle et le vrombissement des machines, c'est bouchons aux oreilles qu'il explique faire appel à 1.700 saisonniers en CDD pour prêter main forte aux 4.500 salariés. Jour et nuit, sept jours sur sept, ils répondent à la demande frénétique de consommation entre le Black Friday et Noël. 4.000 robots autonomes Des articles entrent par cartons ou sur des palettes, ils ressortent individualisés, emballés, étiquetés, prêts à être distribués. Dans l'intervalle, ils sont trimballés, selon des règles d'optimisation décidées par l'algorithme, sur dix kilomètres de tapis roulants coupant l'espace en large et en travers, sur trois niveaux de 70.000 m2 chacun. Les 2e et 3e étages composent le "cœur technologique" du réacteur, sourit M. Phinera-Horth. "C'est là que vous avez toute la zone de stockage. Vous avez 40.000 armoires qui sont transportées par 4.000 unités autonomes d'un point A à un point B." Il faut s'imaginer un immense hangar où les rayonnages ne sont pas fixés au sol, comme dans un supermarché, mais attendent d'être portés par des sortes d'aspirateurs-robots. Ces machines courtes sur pattes suivent des QR codes au sol, le long d'"autoroutes" et d'"allées", passent sous les armoires, collées les unes aux autres, avant d'en cueillir une pour l'acheminer. Un ballet millimétré. Sur cet échiquier géant, les humains ne rentrent pas, sauf pour réparer des robots ou ramasser des articles tombés. Ils attendent que l'armoire vienne à eux. Un ordinateur leur dit alors quels produits ils doivent déposer, ou à l'inverse récupérer, et ce dans quel compartiment de l'armoire. Là des éponges partagent un espace avec du dentifrice, ici des jouets avec des biscuits. "Chantage" et "pression" Alexandre, 24 ans, est salarié ici depuis trois ans. Il fait partie d'une rotation entre les différents postes de la chaîne. Ce jour-là, il doit prendre des produits et les ranger dans les armoires jaunes qui viennent à lui. Debout, de 13H20 à 20H50, avec une pause de 16H30 à 17H. "C'est fatigant, au niveau du dos surtout, ce sont des mouvements répétitifs", concède-t-il, sans vouloir s'étendre sur les conditions de travail. D'autres salariés croisés, habillés de doudoune et bonnet Force ouvrière, sont plus causants. S'ils reconnaissent des avancées technologiques au service des salariés et une bonne gestion du pic d'activité, Teoman Sarica et Nathan Ouayekolo, délégués syndicaux, regrettent une "pression" et un "chantage" des managers. De nombreux salariés signent des "avenants" à leur contrat initial afin de travailler la nuit ou le week-end, des postes mieux payés. Or ces délégués syndicaux affirment que si un salarié n'est pas assez productif, la direction utilise le renouvellement des avenants comme levier. Un retour vers des horaires de jour en semaine peut parfois être brusque. Des méthodes qu'ils qualifient de "pression psychologique". Ces méthodes, niées par la direction, seront l'un des sujets de discussion, avec les salaires et la sécurité, lors des négociations annuelles qui commenceront en février. D'ici là, les colis de millions de Français seront passés entre les mains de ces employés.

23.12.2025 à 08:47

Pour le réalisateur Josh Safdie, "Marty Supreme" et Timothée Chalamet ne font qu'un

FRANCE24
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Comment faire d'un film autour d'une histoire de tennis de table l'évènement cinéma de la fin d'année aux Etats-Unis ? En embauchant l'acteur de 29 ans, taillé pour le rôle-titre selon Josh Safdie, et dont l'engagement absolu dans le projet suscite autant de fascination que d'agacement. Dès sa première rencontre avec Timothée Chalamet, le cinéaste américain perçoit "une énergie différente". "Il ne tenait pas en place", se remémore-t-il lors d'un entretien avec la presse. "Il était vraiment intense". "Il avait cette idée de lui-même, il était +Timmy Supreme+", détaille le réalisateur, admiratif de la confiance absolue de l'acteur dans son talent et de sa fusion avec le personnage. Avant la sortie du film, prévue jeudi aux Etats-Unis et le 18 février en France, Timothée Chalamet a multiplié les happenings entouré de mystérieux personnages à la tête en forme balle de ping pong orange et fait d'une veste rétro siglée "Marty Supreme" un accessoire mode qui s'arrache. "Plus qu'un acteur" L'acteur, qui est également producteur du film, a endossé pour "Marty Supreme" un rôle de promoteur et influenceur comme jamais vu à Hollywood, assumant une ambition décomplexée dans sa quête de l'Oscar. Quitte à brouiller les lignes entre la réalité et la quête sans limites de son personnage, dans une opération de communication bien rodée. "C'est un film sur le sacrifice et la poursuite d'un rêve. C'est quelque chose auquel je m'identifie profondément. Nous vivons une époque sombre, surtout pour les jeunes, et ce film est une tentative d'y apporter un antidote et un appel à rêver grand", a-t-il lâché avec aplomb dans l'émission de Jimmy Fallon. "Marty Supreme", librement inspiré de la vie de Marty Reisman, un champion de tennis de table américain des années 1950, raconte l'ambition d'un homme convaincu de pouvoir atteindre la gloire et la richesse grâce à ce sport, méconnu aux Etats-Unis. "Marty a un but, il a un rêve (...) il est au service de cette chose, de faire du ping pong un sport majeur, c'est ce qui le rend génial", explique Josh Safdie. Quitte à parfois se fourvoyer dans une voie sans issue. "Filmer un sport qui n'a jamais vraiment été porté à l'écran" a représenté un défi de taille, confie le réalisateur. Chalamet "s'est impliqué très tôt" dans le film, rembobine-t-il, "avant même l'existence du scénario" il y a six ans. "Il a aidé à développer le projet, il nous aidait dans nos rendez-vous avec les studios", ajoute le réalisateur, qui l'a régulièrement consulté tout au long de l'écriture du film. Matchs chorégraphiés "Il a été un collaborateur, bien plus qu'un simple acteur", soutient le cinéaste qui jusqu'ici réalisait ses films avec son frère Benny, lui aussi parti mener une carrière en solo - il a réalisé "The Smashing Machine", sorti en octobre, sur une star de MMA. Chalamet, superstar de "Dune" et récemment interprète de Bob Dylan dans "Un parfait inconnu", est un acteur "très drôle et très physique à la fois", "c'est un danseur", souligne Josh Safdie. Le comédien s'est sérieusement entraîné au ping-pong pour le rôle et les scènes de matchs atteignent des sommets de tension et d'intensité inattendus pour un tel sport. "Cela a impliqué beaucoup de chorégraphie", explique le réalisateur, qui confesse avoir eu quelques sueurs froides en préparant le tournage. Josh Safdie a avalé des heures de vidéos de matchs des années 1940 à 1970, décortiquant par le menu chacun des points qui l'intéressaient. Ensuite, se souvient-il, "on jouait ces points" lors de prises interminables, avec ou sans la balle, répétant une chorégraphie qui se jouait "à la microseconde".
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