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19.11.2025 à 10:56

Narcotrafic : émotion à Marseille après le premier "crime présumé d’intimidation"

Jules BOITEAU
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À la une de la presse ce mercredi 19 novembre, le cri du cœur d’Amine Kessaci dans Le Monde, militant contre le narcotrafic dont le petit frère a été assassiné dans un premier crime présumé d’intimidation ; la situation catastrophique dans la jungle de Dunkerque ; les traces du tout premier baiser de l’Histoire remontant à 21 millions d’années et un scandale moral en Chine autour de la cryogénisation d’une défunte dont le veuf a trouvé une nouvelle partenaire.

19.11.2025 à 10:39

Russie: à Saint-Pétersbourg, la mise au pas de la culture rebelle

FRANCE24
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"On ne peut plus écrire comme avant, ni plaisanter sur certains sujets", explique à l'AFP Lioubov Beliatskaïa, patronne de la librairie "Vse Svobodne" (Tous libres, en russe), installée dans le centre de l'ex-Léningrad. "Notre liberté d'expression et d'action est fortement restreinte". Chez Lioubov, le philosophe français Michel Foucault côtoie un livre sur le grunge et Nirvana. Rien que des empêcheurs de tourner en rond - sauf ceux qui pourraient attirer les foudres des autorités russes. "Chaque semaine, nous sommes obligés de retirer des livres de la vente pour une raison ou une autre", dit la libraire. Depuis le début de l'offensive à grande échelle en Ukraine en 2022, les autorités russes ont adopté un arsenal législatif permettant de museler les voix critiquant le conflit. Certains auteurs sont interdits, comme Alexeï Navalny, opposant à Vladimir Poutine, classé "extrémiste" et mort dans des circonstances troubles dans une prison de l'Arctique en février 2024. Ceux qui ne plaisent pas mais sont tolérés à la vente portent la mention "agent de l'étranger", à l'image de l'écrivaine Lioudmila Oulitskaïa, qui vit en exil en Allemagne. Prix Nobel et rock A Saint-Pétersbourg, ville natale du président russe, cette reprise en main a un goût particulier. La métropole des tsars est traditionnellement à l'avant-garde de l'expérimentation et de la contestation. C'est le berceau du poète et lauréat du Nobel de Littérature Joseph Brodsky, forcé à émigrer en 1972. C'est ici qu'a émergé le groupe de rock Kino et son chanteur Victor Tsoï qui disait vouloir du "changement" dans une chanson de la fin des années 1980. Et de nos jours, les pionniers pétersbourgeois du rock russe Youri Chevtchouk et Boris Grebenchikov font régulièrement part de leur opposition à la guerre en Ukraine. "Il y a cette idée (…) selon laquelle on serait plus libre ici, plus décontracté, moins sujet à la peur, y compris à celle de répression", sourit Dinar Idrissov, militant local pour la défense des droits humains. "Mais je ne crois pas que ce soit le cas". Pour preuve: ce printemps, la librairie pétersbourgeoise Podpisnye Izdaniya (publications sur abonnement), a été condamnée à une amende de 800.000 roubles (environ 8.500 euros) pour avoir mis en vente des livres qui "contiennent des signes de propagande en faveur des relations sexuelles non traditionnelles et des idées du mouvement LGBT interdit en Russie", comme l'expliquait l'agence étatique Tass. Ces jours-ci, la galaxie artistique locale est agitée par l'affaire Diana Loguinova. Cette artiste de rue en est à sa troisième condamnation en quelques semaines. La jeune femme de 18 ans a été interpellée le 15 octobre avec deux membres de son groupe StopTime pour avoir chanté lors d'une performance de rue des morceaux de musiciens russes opposés à la politique du Kremlin. Elle a été emprisonnée une première fois pour "troubles à l'ordre public", puis renvoyée devant le tribunal immédiatement à sa sortie et de nouveau en prison pour "discrédit" de l'armée russe. Elle a été condamnée une troisième fois la semaine dernière à treize jours de prison pour avoir organisé un "rassemblement de masse". "Plus comme avant" "Poursuivre des musiciens de rue pour une chanson - sérieux ?", s'est indigné Seraphim, un étudiant de 21 ans venu au tribunal soutenir Diana Loguinova avec une vingtaine d’autres jeunes, lors d'une audience. Pourtant, malgré l'élan de sympathie envers elle, certains lui en veulent d'avoir attiré l'attention des autorités sur eux. A l'image d'une chanteuse qui ne souhaite pas être identifiée et qui estime auprès de l'AFP que Diana Loguinova et son groupe "savaient qu’ils mettaient en danger tout le monde", après avoir publié des vidéos de leurs concerts sur Telegram. "Les autorités nous ignoraient, mais maintenant les gens hésitent à sortir pour chanter", dit-elle. Pacha, 17 ans, se produit au bord d'un canal en centre-ville et il évoque des "raids de la police contre les musiciens" depuis l'arrestation de Diana Loguinova. Platon Romanov, propriétaire de la librairie Fahrenheit 451, carrefour de la culture underground pétersbourgeoise, juge qu'il faut "simplement comprendre dans quelle époque nous vivons. Chanter les chansons de +personnes interdites+, ça sert à quoi ? Bien sûr qu'ils vont venir et nous faire taire". "Rien n'est plus comme avant. Beaucoup de gens sont partis", dit le libraire.

19.11.2025 à 10:23

Foot: le Panama, Haïti et Curaçao qualifiés pour le Mondial-2026

FRANCE24
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Ils rejoignent les Etats-Unis, le Canada et le Mexique, co-organisateurs de la prochaine Coupe du monde, parmi les nations directement qualifiées de la région. Les Panaméens ont triomphé dans le groupe A, concluant leur campagne par un 3-0 contre le Salvador, et participeront à la compétition pour la deuxième fois après 2018. "Maintenant, personne ne peut nous arrêter", a déclaré l'entraîneur panaméen, l'hispano-danois Thomas Christiansen, visiblement ému à la fin du match. Curaçao a de son côté tenu la Jamaïque en échec (0-0) dans le groupe B pour rester en tête et devenir avec ses quelque 150.000 habitants le pays le moins peuplé qualifié dans l'histoire de la Coupe du monde. Ce sera la première de la "Blue Wave". La qualification historique de cette île du sud des Caraïbes a été saluée pas des éclats de joie dans les nombreux bars et restaurants de Willemstad, la capitale de Curaçao. "Ca me fait me sentir incroyable, incroyable parce que nous sommes le plus petit pays à avoir jamais atteint la Coupe du Monde ! Nous montrerons à tout le monde que nous sommes petits, mais que nous avons un grand cœur", a expliqué à l'AFP un supporter anonyme de Curaçao croisé dans les rues de la capitale. McClaren jette l'éponge La sélectionneur de la Jamaïque Steve McClaren, qui avait pris les rênes des Reggae Boyz il y a plus d'un an en juillet 2024, a décidé de démissionner après avoir échoué à qualifier directement son équipe. "Diriger cette équipe a vraiment été l'un des plus grands honneurs de ma carrière. Mais le football est un métier basé sur les résultats et ce soir nous n'avons pas atteint notre objectif (...) Il appartient au leader (...) de prendre ses responsabilités", a expliqué en conférence de presse l'ex -sélectionneur de l'Angleterre. La Jamaïque a pourtant encore une chance d'obtenir un billet pour la Coupe du Monde. Avec le Surinam, elle figure parmi les deux meilleurs deuxièmes de la zone Concacaf et participera à ce titre en mars à un tournoi de barrages intercontinental où se disputeront deux ultimes tickets avec l'Irak, la République démocratique du Congo, la Bolivie et la Nouvelle-Calédonie. "Les Grenadiers" haïtiens ont quant à eux battu le Nicaragua (2-0) dans le groupe C, et disputeront leur deuxième Mondial, après 1974.

19.11.2025 à 10:22

Mondial 2026 de football : première qualification pour la petite île de Curaçao

FRANCE 24
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La petite île de Curaçao est parvenue mardi soir à se qualifier pour la première fois de son histoire à une phase finale de Coupe du monde de football grâce à un match nul face à la Jamaïque dans le groupe B de la zone Concacaf. Panama et Haïti se sont également qualifiés.
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La petite île de Curaçao est parvenue mardi soir à se qualifier pour la première fois de son histoire à une phase finale de Coupe du monde de football grâce à un match nul face à la Jamaïque dans le groupe B de la zone Concacaf. Panama et Haïti se sont également qualifiés.

19.11.2025 à 10:19

À Toulouse, l'opéra "Don Giovanni" de Mozart au prisme d'Agnès Jaoui

FRANCE24
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Après près de quarante ans de carrière et sept césars, la réalisatrice du "Goût des autres" (2000) a expliqué à l'AFP être restée "extrêmement humble vis-à-vis d'une partition sublimissime d'un compositeur de génie". Pour monter le chef d’œuvre du compositeur autrichien, Agnès Jaoui a dû se confronter au personnage sulfureux de Don Giovanni, qui commet dès le lever de rideau une tentative de viol puis tue le père de sa victime. "Ogre" "Don Giovanni, c'est un aristocrate qui est au-dessus des lois, qui se permet ce qui était permis à l'époque, c'est-à-dire de prendre n'importe quelle fille du peuple, de coucher avec et de la jeter après", explique la metteuse en scène, qui a cherché à "comprendre" le personnage, perdu "dans l'addiction" selon elle. "C'est une sorte d'ogre qui fascine et dégoûte, qui provoque, qui fait bouger tout son monde en rapport à lui", analyse-t-elle. "Il cherche sa perte, il cherche la limite, il cherche que quelqu'un lui dise +stop+ (...) jusqu'à ce qu'il tombe en overdose de lui-même." "Comme réalisatrice et comme scénariste, Agnès Jaoui a toujours posé ce genre de sujet, celui des rapports humains, de la séduction, du bien et du mal", explique le directeur artistique de l'Opéra national du Capitole, Christophe Ghristi. Tombée dans le chant lyrique à 17 ans, la comédienne de 61 ans exerce en tant que soprano à ses heures perdues, avec quatre albums à son actif et un Victoire de la musique en 2007. Après "Tosca" de Puccini en 2019 et "L'Uomo Femina" de Baldassare Galuppi en 2024, elle met en scène à Toulouse son troisième opéra, qui sera ensuite joué à Dijon, Montpellier, Marseille et Tours. Elle a voulu son Don Giovanni dans un magnifique décor d'époque, avec pour inspiration "un quartier gothique de Barcelone", et le spectateur découvre ainsi au lever de rideau de sombres ruelles aux murs percés de rosaces et d'alcôves, et dont l'enduit craquelé laisse par endroit apercevoir des briques ocres - clin d’œil à la Ville rose? "J'ai eu envie qu'on ressente ce qui pouvait se passer dans cette société qui était pesante", dit-elle à l'AFP de ce décor monumental. "Si on peut reconnaître une qualité à Don Juan (la graphie espagnole de Don Giovanni, ndlr), c'est qu'il n'a peur de rien et qu'il est quand même très anticonformiste. Les autres sont corsetés par le poids de cette société, des religions, des normes, etc. et lui explose tout ça. C'est en ce sens qu'il est aussi fascinant." "Puni" Au début de cet opéra créé en 1787, Don Giovanni fuit les appartements de Donna Anna, qu'il vient de tenter de violer en se faisant passer pour son fiancé, puis tue son père le Commandeur. Loin de s'en formaliser, il passe ensuite le reste de l’œuvre à mentir et manipuler tout un chacun pour mieux séduire les femmes qui passent à sa portée. "Il faut bien dire que l'opéra n'est pas une chose réaliste et que +Don Giovanni+ n'est pas un cours sur les violences sexistes et sexuelles (...) L'époque est univoque, mais les œuvres ne le sont pas", souligne Christophe Ghristi. Et même si, "à la fin, le débauché est puni" (Don Giovanni est entraîné dans les enfers par le Commandeur revenu d'entre les morts), "le fait qu'il disparaisse ou qu'il soit mis hors d'état de nuire ne résout pas tout. Ça laisse des traces dans la vie de chacun", poursuit le directeur artistique. "Le rapport de force social continue à exister. L'idée, dans la conjugalité, de se servir de la femme pour son plaisir, reste et demeure. Elle est questionnée, mais on voit bien qu'il faut beaucoup de coups de boutoirs pour changer l'ordre des choses", estime Agnès Jaoui. "J'espère que les révolutions féministes successives en arriveront à bout un jour."
Texte intégral (666 mots)
Après près de quarante ans de carrière et sept césars, la réalisatrice du "Goût des autres" (2000) a expliqué à l'AFP être restée "extrêmement humble vis-à-vis d'une partition sublimissime d'un compositeur de génie". Pour monter le chef d’œuvre du compositeur autrichien, Agnès Jaoui a dû se confronter au personnage sulfureux de Don Giovanni, qui commet dès le lever de rideau une tentative de viol puis tue le père de sa victime. "Ogre" "Don Giovanni, c'est un aristocrate qui est au-dessus des lois, qui se permet ce qui était permis à l'époque, c'est-à-dire de prendre n'importe quelle fille du peuple, de coucher avec et de la jeter après", explique la metteuse en scène, qui a cherché à "comprendre" le personnage, perdu "dans l'addiction" selon elle. "C'est une sorte d'ogre qui fascine et dégoûte, qui provoque, qui fait bouger tout son monde en rapport à lui", analyse-t-elle. "Il cherche sa perte, il cherche la limite, il cherche que quelqu'un lui dise +stop+ (...) jusqu'à ce qu'il tombe en overdose de lui-même." "Comme réalisatrice et comme scénariste, Agnès Jaoui a toujours posé ce genre de sujet, celui des rapports humains, de la séduction, du bien et du mal", explique le directeur artistique de l'Opéra national du Capitole, Christophe Ghristi. Tombée dans le chant lyrique à 17 ans, la comédienne de 61 ans exerce en tant que soprano à ses heures perdues, avec quatre albums à son actif et un Victoire de la musique en 2007. Après "Tosca" de Puccini en 2019 et "L'Uomo Femina" de Baldassare Galuppi en 2024, elle met en scène à Toulouse son troisième opéra, qui sera ensuite joué à Dijon, Montpellier, Marseille et Tours. Elle a voulu son Don Giovanni dans un magnifique décor d'époque, avec pour inspiration "un quartier gothique de Barcelone", et le spectateur découvre ainsi au lever de rideau de sombres ruelles aux murs percés de rosaces et d'alcôves, et dont l'enduit craquelé laisse par endroit apercevoir des briques ocres - clin d’œil à la Ville rose? "J'ai eu envie qu'on ressente ce qui pouvait se passer dans cette société qui était pesante", dit-elle à l'AFP de ce décor monumental. "Si on peut reconnaître une qualité à Don Juan (la graphie espagnole de Don Giovanni, ndlr), c'est qu'il n'a peur de rien et qu'il est quand même très anticonformiste. Les autres sont corsetés par le poids de cette société, des religions, des normes, etc. et lui explose tout ça. C'est en ce sens qu'il est aussi fascinant." "Puni" Au début de cet opéra créé en 1787, Don Giovanni fuit les appartements de Donna Anna, qu'il vient de tenter de violer en se faisant passer pour son fiancé, puis tue son père le Commandeur. Loin de s'en formaliser, il passe ensuite le reste de l’œuvre à mentir et manipuler tout un chacun pour mieux séduire les femmes qui passent à sa portée. "Il faut bien dire que l'opéra n'est pas une chose réaliste et que +Don Giovanni+ n'est pas un cours sur les violences sexistes et sexuelles (...) L'époque est univoque, mais les œuvres ne le sont pas", souligne Christophe Ghristi. Et même si, "à la fin, le débauché est puni" (Don Giovanni est entraîné dans les enfers par le Commandeur revenu d'entre les morts), "le fait qu'il disparaisse ou qu'il soit mis hors d'état de nuire ne résout pas tout. Ça laisse des traces dans la vie de chacun", poursuit le directeur artistique. "Le rapport de force social continue à exister. L'idée, dans la conjugalité, de se servir de la femme pour son plaisir, reste et demeure. Elle est questionnée, mais on voit bien qu'il faut beaucoup de coups de boutoirs pour changer l'ordre des choses", estime Agnès Jaoui. "J'espère que les révolutions féministes successives en arriveront à bout un jour."
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