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27.11.2025 à 00:17

Sarkozy condamné : tout comprendre de l'affaire Bygmalion

Cécile GALLUCCIO
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La Cour de cassation a confirmé, ce mercredi, la condamnation de Nicolas Sarkozy dans l’affaire Bygmalion, faisant de celle-ci la deuxième au casier judiciaire de l’ex-chef de l’Etat après celle dans l’affaire des écoutes.
La Cour de cassation a confirmé, ce mercredi, la condamnation de Nicolas Sarkozy dans l’affaire Bygmalion, faisant de celle-ci la deuxième au casier judiciaire de l’ex-chef de l’Etat après celle dans l’affaire des écoutes.

26.11.2025 à 23:49

Déploiement antidrogue: les Etats-Unis obtiennent d'utiliser des installations dominicaines

FRANCE24
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Cette coopération de la République dominicaine, fidèle alliée de Donald Trump, intervient alors que le président américain souffle le chaud et le froid sur la possibilité de frappes sur le territoire vénézuélien. Il a autorisé des actions clandestines de la CIA au Venezuela et rappelé qu'il n'excluait pas une intervention militaire, tout en assurant qu'il allait parler avec le chef de l'Etat vénézuélien Nicolas Maduro. "Nous avons autorisé les Etats-Unis, pour une durée limitée, à utiliser des espaces restreints dans la base aérienne de San Isidro et dans l'Aéroport international des Amériques (Saint Domingue) pour des opérations logistiques d'avions de ravitaillement en carburant, de transport d'équipements et de personnel technique", a déclaré le président dominicain Luis Abinader, lors d'une courte intervention aux côtés de M. Hegseth. Les Etats-Unis ont déployé le plus grand porte-avions du monde dans les Caraïbes, ainsi qu'une flottille de navires de guerre et d'avions de chasse, dans le cadre d'opérations antidrogue, visant particulièrement le Venezuela. Ni le ministre américain ni le président dominicain n'ont mentionné le Venezuela. "Ceux qui voient les bateaux exploser" L'administration Trump a procédé depuis septembre à une vingtaine de frappes aériennes dans les Caraïbes et le Pacifique, tuant au moins 83 personnes. "Je veux que ceux qui regardent et voient les bateaux de narco-terroristes exploser comprennent que nous prenons cette mission très au sérieux", a lancé M. Hegseth, utilisant l'expression "deadly serious" (mortellement sérieux). "Nous sommes également très sérieux dans la manière dont nous la menons. Nous avons les meilleurs renseignements, les meilleurs avocats, le meilleur processus pour savoir, à l'intérieur de ces réseaux, d'où ils partent, où ils vont, ce qu'ils transportent, quelles sont leurs intentions", a-t-il assuré. "Nous devons affronter les narco-terroristes et leurs activités illégales avec force et rapidité. C'est le seul langage qu'ils comprennent: la force et l'action rapide", a-t-il insisté alors que de nombreux experts ont mis en doute la légalité des frappes aériennes contre des suspects n'ayant été ni interceptés ni interrogés. Le procureur général vénézuélien Tarek William Saab a estimé mercredi qu'avec ces frappes, "nous sommes aux portes de l'extinction absolue du droit international", dénonçant des "actions en dehors de la loi". "Ces actions (frappes) sont un bûcher dans lequel on brûle la Déclaration universelle des droits de l'homme signée le 10 décembre 1948, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen issue de la Révolution française il y a des siècles (...) toutes les constitutions du monde", a insisté M. Saab. Interrogé sur l'existence réelle du Cartel des soleils dont le président vénézuélien Nicolas Maduro serait selon Washington l'un des chefs, le procureur a estimé que ce cartel était "une création de la CIA". M. Saab a ensuite cité de nombreux chiffres prouvant, selon lui, que son pays lutte efficacement contre le de trafic de drogue, comme le clame aussi le président Nicolas Maduro. Le "Cartel de los Soles" est une organisation dont l'existence reste à démontrer, selon de nombreux experts, qui évoquent plutôt des réseaux de corruption permissifs envers les activités illicites. Elle a été désignée lundi organisation terroriste par Washington. La visite de M. Hegseth en République dominicaine succédait à celle mardi du chef d'état-major américain, le général Dan Caine, à Trinité-et-Tobago, petit archipel anglophone situé à une dizaine de kilomètres des côtes vénézuéliennes. Le général s'est notamment entretenu avec la Première ministre Kamla Persad-Bissessar, autre alliée de Donald Trump dans la région. Interrogée mercredi sur la rencontre par des journalistes, la dirigeante a répondu: "Vous n'allez pas le croire, mais la réponse est non (...) Le Venezuela n'a pas été mentionné hier. Nous étions concentrés sur la lutte contre le trafic, le trafic d'armes, la traite des êtres humains, ce sont les problèmes qui nous préoccupent".
Texte intégral (704 mots)
Cette coopération de la République dominicaine, fidèle alliée de Donald Trump, intervient alors que le président américain souffle le chaud et le froid sur la possibilité de frappes sur le territoire vénézuélien. Il a autorisé des actions clandestines de la CIA au Venezuela et rappelé qu'il n'excluait pas une intervention militaire, tout en assurant qu'il allait parler avec le chef de l'Etat vénézuélien Nicolas Maduro. "Nous avons autorisé les Etats-Unis, pour une durée limitée, à utiliser des espaces restreints dans la base aérienne de San Isidro et dans l'Aéroport international des Amériques (Saint Domingue) pour des opérations logistiques d'avions de ravitaillement en carburant, de transport d'équipements et de personnel technique", a déclaré le président dominicain Luis Abinader, lors d'une courte intervention aux côtés de M. Hegseth. Les Etats-Unis ont déployé le plus grand porte-avions du monde dans les Caraïbes, ainsi qu'une flottille de navires de guerre et d'avions de chasse, dans le cadre d'opérations antidrogue, visant particulièrement le Venezuela. Ni le ministre américain ni le président dominicain n'ont mentionné le Venezuela. "Ceux qui voient les bateaux exploser" L'administration Trump a procédé depuis septembre à une vingtaine de frappes aériennes dans les Caraïbes et le Pacifique, tuant au moins 83 personnes. "Je veux que ceux qui regardent et voient les bateaux de narco-terroristes exploser comprennent que nous prenons cette mission très au sérieux", a lancé M. Hegseth, utilisant l'expression "deadly serious" (mortellement sérieux). "Nous sommes également très sérieux dans la manière dont nous la menons. Nous avons les meilleurs renseignements, les meilleurs avocats, le meilleur processus pour savoir, à l'intérieur de ces réseaux, d'où ils partent, où ils vont, ce qu'ils transportent, quelles sont leurs intentions", a-t-il assuré. "Nous devons affronter les narco-terroristes et leurs activités illégales avec force et rapidité. C'est le seul langage qu'ils comprennent: la force et l'action rapide", a-t-il insisté alors que de nombreux experts ont mis en doute la légalité des frappes aériennes contre des suspects n'ayant été ni interceptés ni interrogés. Le procureur général vénézuélien Tarek William Saab a estimé mercredi qu'avec ces frappes, "nous sommes aux portes de l'extinction absolue du droit international", dénonçant des "actions en dehors de la loi". "Ces actions (frappes) sont un bûcher dans lequel on brûle la Déclaration universelle des droits de l'homme signée le 10 décembre 1948, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen issue de la Révolution française il y a des siècles (...) toutes les constitutions du monde", a insisté M. Saab. Interrogé sur l'existence réelle du Cartel des soleils dont le président vénézuélien Nicolas Maduro serait selon Washington l'un des chefs, le procureur a estimé que ce cartel était "une création de la CIA". M. Saab a ensuite cité de nombreux chiffres prouvant, selon lui, que son pays lutte efficacement contre le de trafic de drogue, comme le clame aussi le président Nicolas Maduro. Le "Cartel de los Soles" est une organisation dont l'existence reste à démontrer, selon de nombreux experts, qui évoquent plutôt des réseaux de corruption permissifs envers les activités illicites. Elle a été désignée lundi organisation terroriste par Washington. La visite de M. Hegseth en République dominicaine succédait à celle mardi du chef d'état-major américain, le général Dan Caine, à Trinité-et-Tobago, petit archipel anglophone situé à une dizaine de kilomètres des côtes vénézuéliennes. Le général s'est notamment entretenu avec la Première ministre Kamla Persad-Bissessar, autre alliée de Donald Trump dans la région. Interrogée mercredi sur la rencontre par des journalistes, la dirigeante a répondu: "Vous n'allez pas le croire, mais la réponse est non (...) Le Venezuela n'a pas été mentionné hier. Nous étions concentrés sur la lutte contre le trafic, le trafic d'armes, la traite des êtres humains, ce sont les problèmes qui nous préoccupent".

26.11.2025 à 23:37

Au bord de la Méditerranée, l'artillerie au défi des "feux dans la profondeur"

FRANCE24
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Dans un conflit de haute intensité comme en Ukraine, il est primordial de "façonner l'ennemi, d'affaiblir considérablement sa capacité de combat avant qu'il soit au contact", explique le général de brigade Marc Galan. Pour cela, il faut viser ses batteries d'artillerie, ses postes de commandement, dépôts de munitions et centres logistiques implantés de plus en plus loin de la ligne de front. Jusqu'à vendredi, la 19e brigade d'artillerie, créée il y a un an, mène son grand exercice baptisé Toll sur un site de la Direction générale de l'armement, implanté au milieu des pins de l'Ile du Levant, sur la Côte d'Azur. Le scénario: repousser l'ennemi "en détectant ses bases de feu que nous traitons avec le LRU", le lance-roquettes unitaire capable d'envoyer une volée de 12 roquettes à près de 80 kilomètres, et en se défendant avec les moyens de défense sol-air, détaille le colonel Pierre Bernard, directeur de l'exercice. Tirer de l'île permet de "tirer face à la mer en toute sécurité" avec des munitions réelles. "Ce matin, on a tiré 10 missiles anti-aériens" Mistral d'une portée de 6 kilomètres "et 2 roquettes de LRU", confie-t-il. Détection, destruction en 3 minutes Des drones DT-46 du 61e régiment d'artillerie, tout juste entrés en service, sont déployés pour détecter les cibles. Dans la pénombre du PC, la radio égrène les coordonnées de la cible identifiée, lors d'une simulation de tir. - "Reçu Foxtrot Charlie 61.09, un coup", répond un officier, ordonnant un tir de LRU. - "5, 4, 3, 2, 1, tir... 122 secondes de temps de vol" - "Impact au sol, BDA (Battle Damage Assessment, évaluation des dommages, ndlr) en cours... Je confirme un BM30 détruit", un lance-roquettes multiple Smertch russe, rapporte ensuite un officier. De la détection de la cible à sa destruction à près de 80 kilomètres de là, trois minutes se sont écoulées. L'armée de Terre, qui ambitionne de déployer une division de 20.000 hommes en 30 jours en 2027, a besoin de cette "capacité différenciante" qu'est l'artillerie de longue portée. "La priorité la plus importante pour le futur à mes yeux, c'est celle des feux, d'être capable de détruire. C'est la dimension à travers laquelle on a le maximum d'enjeux à accélérer", confiait récemment le chef d'état-major de l'armée de Terre, le général Pierre Schill. Mais les neuf LRU en service - quatre autres ont été cédés à l'Ukraine - sont en fin de vie et il devient urgent de les remplacer, même si "des plans de prolongation sont prévus et doivent nous permettre d'attendre le renouvellement", selon le colonel Bernard. Objectif 150 kilomètres "On optimise l'emploi, les phases de maintenance, la disponibilité technique permet de s'entraîner et d'être déployé", assure le colonel Olivier Leduc, chef de corps du 1er régiment d'artillerie opérant le LRU. Une enveloppe de 316 millions d'euros est prévue en 2026 pour acquérir son successeur à l'horizon 2029-2030, qui doit être capable de tirer à 150 kilomètres. Des tirs de démonstration prévus en mai 2026 doivent évaluer les systèmes proposés par un consortium formé de Safran et MBDA et un autre d'ArianeGroup et Thales. "C'est à l'issue de cette démonstration qu'on prendra une décision, qui peut être de continuer sur cette solution souveraine, en prenant garde évidemment aux délais de livraison, ou de passer sur d'autres solutions étrangères", affirmait fin octobre devant les députés Emmanuel Chiva, alors délégué général pour l'armement. Mais les chaînes de production du Himars américain, acheté par de nombreux pays européens, tournent déjà à plein régime et l'Europuls israélien est "non approprié aujourd'hui", confiait-il. Reste potentiellement le Pinaka indien ou le Foudre, un projet de lance-roquettes développé par une entreprise française de quelques centaines de salariés, Turgis et Gaillard. Tout en rechargeant son panier de roquettes, le maréchal des logis Cassandre, chef de lanceur LRU, se veut philosophe: "On a tous forcément hâte, en même temps on est très content de ce système-là".
Texte intégral (712 mots)
Dans un conflit de haute intensité comme en Ukraine, il est primordial de "façonner l'ennemi, d'affaiblir considérablement sa capacité de combat avant qu'il soit au contact", explique le général de brigade Marc Galan. Pour cela, il faut viser ses batteries d'artillerie, ses postes de commandement, dépôts de munitions et centres logistiques implantés de plus en plus loin de la ligne de front. Jusqu'à vendredi, la 19e brigade d'artillerie, créée il y a un an, mène son grand exercice baptisé Toll sur un site de la Direction générale de l'armement, implanté au milieu des pins de l'Ile du Levant, sur la Côte d'Azur. Le scénario: repousser l'ennemi "en détectant ses bases de feu que nous traitons avec le LRU", le lance-roquettes unitaire capable d'envoyer une volée de 12 roquettes à près de 80 kilomètres, et en se défendant avec les moyens de défense sol-air, détaille le colonel Pierre Bernard, directeur de l'exercice. Tirer de l'île permet de "tirer face à la mer en toute sécurité" avec des munitions réelles. "Ce matin, on a tiré 10 missiles anti-aériens" Mistral d'une portée de 6 kilomètres "et 2 roquettes de LRU", confie-t-il. Détection, destruction en 3 minutes Des drones DT-46 du 61e régiment d'artillerie, tout juste entrés en service, sont déployés pour détecter les cibles. Dans la pénombre du PC, la radio égrène les coordonnées de la cible identifiée, lors d'une simulation de tir. - "Reçu Foxtrot Charlie 61.09, un coup", répond un officier, ordonnant un tir de LRU. - "5, 4, 3, 2, 1, tir... 122 secondes de temps de vol" - "Impact au sol, BDA (Battle Damage Assessment, évaluation des dommages, ndlr) en cours... Je confirme un BM30 détruit", un lance-roquettes multiple Smertch russe, rapporte ensuite un officier. De la détection de la cible à sa destruction à près de 80 kilomètres de là, trois minutes se sont écoulées. L'armée de Terre, qui ambitionne de déployer une division de 20.000 hommes en 30 jours en 2027, a besoin de cette "capacité différenciante" qu'est l'artillerie de longue portée. "La priorité la plus importante pour le futur à mes yeux, c'est celle des feux, d'être capable de détruire. C'est la dimension à travers laquelle on a le maximum d'enjeux à accélérer", confiait récemment le chef d'état-major de l'armée de Terre, le général Pierre Schill. Mais les neuf LRU en service - quatre autres ont été cédés à l'Ukraine - sont en fin de vie et il devient urgent de les remplacer, même si "des plans de prolongation sont prévus et doivent nous permettre d'attendre le renouvellement", selon le colonel Bernard. Objectif 150 kilomètres "On optimise l'emploi, les phases de maintenance, la disponibilité technique permet de s'entraîner et d'être déployé", assure le colonel Olivier Leduc, chef de corps du 1er régiment d'artillerie opérant le LRU. Une enveloppe de 316 millions d'euros est prévue en 2026 pour acquérir son successeur à l'horizon 2029-2030, qui doit être capable de tirer à 150 kilomètres. Des tirs de démonstration prévus en mai 2026 doivent évaluer les systèmes proposés par un consortium formé de Safran et MBDA et un autre d'ArianeGroup et Thales. "C'est à l'issue de cette démonstration qu'on prendra une décision, qui peut être de continuer sur cette solution souveraine, en prenant garde évidemment aux délais de livraison, ou de passer sur d'autres solutions étrangères", affirmait fin octobre devant les députés Emmanuel Chiva, alors délégué général pour l'armement. Mais les chaînes de production du Himars américain, acheté par de nombreux pays européens, tournent déjà à plein régime et l'Europuls israélien est "non approprié aujourd'hui", confiait-il. Reste potentiellement le Pinaka indien ou le Foudre, un projet de lance-roquettes développé par une entreprise française de quelques centaines de salariés, Turgis et Gaillard. Tout en rechargeant son panier de roquettes, le maréchal des logis Cassandre, chef de lanceur LRU, se veut philosophe: "On a tous forcément hâte, en même temps on est très content de ce système-là".

26.11.2025 à 23:33

Ligue des champions: Mbappé relance le Real Madrid avec un quadruplé

FRANCE24
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Quatre flèches pour éviter la crise. Muet lors des trois derniers matchs, Kylian Mbappé a ressorti sa cape de sauveur pour tout renverser, une nouvelle fois, et offrir un rebond crucial à son entraîneur Xabi Alonso, même si le Real a sérieusement tremblé. L'attaquant français, auteur en première mi-temps d'un triplé supersonique en l'espace de sept minutes (22e, 24e, 29e), le deuxième le plus rapide de l'histoire de la compétition derrière Mohamed Salah avec Liverpool, a redonné de l'air aux Merengues en seconde période, signant son premier quadruplé en C1 (60e). Le capitaine des Bleus, frustré de ne pas avoir pu peser lors des trois derniers matchs sans victoire du club madrilène, a fait exploser une équipe grecque combative, pour conforter sa place de meilleur buteur de la phase régulière, avec neuf réalisations en cinq rencontres. Ces quatre éclairs, qui permettent au Roi d'Europe de prendre la 5e place du classement unifié avec douze points, ne suffiront cependant pas à chasser les doutes, ni à faire taire les critiques, à Madrid, tant le Roi d'Europe a souffert, dans l'ambiance bouillante du Pirée. Défense en souffrance Le club grec (33e, 2 points) n'avait eu besoin que de huit minutes pour prendre à défaut une défense expérimentale, privée de quatre titulaires potentiels (Carvajal, Militao, Rüdiger et Huijsen), avec un superbe jeu en triangle conclu par le Brésilien Chiquinho d'une demi-volée du droit qui a trompé Andriy Lunin (8e, 1-0). Le gardien ukrainien, titulaire en l'absence de Courtois, a ensuite évité le pire en détournant une deuxième volée de Chiquinho (19e). Cette nouvelle alerte a eu le mérite de piquer l'orgueil des stars madrilènes, et Mbappé, idéalement servi, tour à tour, par Vinicius Junior (22e, 1-1), Arda Güler (24e, 2-1) et Eduardo Camavinga (29e, 3-1), n'a pas tremblé pour ajuster le portier adverse, deux fois du droit et de la tête, rare pour être souligné. Les hommes de Xabi Alonso auraient alors pu s'envoler, mais le but de "Vini", décalé par Mbappé, a été refusé pour un hors-jeu initial du Bondynois (32e), et Aurélien Tchouaméni a trouvé la barre (36e). Trop passifs au retour des vestiaires, les Espagnols se sont laissés surprendre dans les airs par l'Irani Mehdi Taremi, entré en jeu à la place de Chiquinho (52e, 3-2). Et ils s'en sont encore remis à Mbappé, auteur de plus de 50% des buts de son équipe depuis le début de saison et qui a signé son premier quadruplé en C1 en coupant un centre de Vinicius de la pointe du pied droit (60e, 4-2). Le N.10 merengue, interrogé en zone mixte, a cependant refusé de parler de "dépendance": "C'est un terme pour les journalistes. Chaque joueur a son rôle dans l'équipe, moi mon travail c'est de marquer de buts. Mais je peux aussi dire que sans les autres joueurs nous ne gagnerions pas", a-t-il estimé. "Quand on ne gagne pas, vous avez le droit de dire que je suis l'un des reponsables, mais ne me parlez pas de +dépendance+", a poursuivi Mbappé. Malgré ce quatrième but, ses coéquipiers ont été incapables de conserver leur avantage, et ont à nouveau été battus dans leur surface, El Kaabi relançant le suspense d'un coup de tête rageur (82e, 4-3). Les supporters grecs ont retenu leur souffle jusqu'au bout, et ils ont bien cru en l'exploit, mais l'entrant Gabriel Strefezza a frôlé le poteau droit de Lunin (86e), bien heureux de ne pas encaisser un quatrième but qui aurait plongé la Maison Blanche dans la crise.
Texte intégral (617 mots)
Quatre flèches pour éviter la crise. Muet lors des trois derniers matchs, Kylian Mbappé a ressorti sa cape de sauveur pour tout renverser, une nouvelle fois, et offrir un rebond crucial à son entraîneur Xabi Alonso, même si le Real a sérieusement tremblé. L'attaquant français, auteur en première mi-temps d'un triplé supersonique en l'espace de sept minutes (22e, 24e, 29e), le deuxième le plus rapide de l'histoire de la compétition derrière Mohamed Salah avec Liverpool, a redonné de l'air aux Merengues en seconde période, signant son premier quadruplé en C1 (60e). Le capitaine des Bleus, frustré de ne pas avoir pu peser lors des trois derniers matchs sans victoire du club madrilène, a fait exploser une équipe grecque combative, pour conforter sa place de meilleur buteur de la phase régulière, avec neuf réalisations en cinq rencontres. Ces quatre éclairs, qui permettent au Roi d'Europe de prendre la 5e place du classement unifié avec douze points, ne suffiront cependant pas à chasser les doutes, ni à faire taire les critiques, à Madrid, tant le Roi d'Europe a souffert, dans l'ambiance bouillante du Pirée. Défense en souffrance Le club grec (33e, 2 points) n'avait eu besoin que de huit minutes pour prendre à défaut une défense expérimentale, privée de quatre titulaires potentiels (Carvajal, Militao, Rüdiger et Huijsen), avec un superbe jeu en triangle conclu par le Brésilien Chiquinho d'une demi-volée du droit qui a trompé Andriy Lunin (8e, 1-0). Le gardien ukrainien, titulaire en l'absence de Courtois, a ensuite évité le pire en détournant une deuxième volée de Chiquinho (19e). Cette nouvelle alerte a eu le mérite de piquer l'orgueil des stars madrilènes, et Mbappé, idéalement servi, tour à tour, par Vinicius Junior (22e, 1-1), Arda Güler (24e, 2-1) et Eduardo Camavinga (29e, 3-1), n'a pas tremblé pour ajuster le portier adverse, deux fois du droit et de la tête, rare pour être souligné. Les hommes de Xabi Alonso auraient alors pu s'envoler, mais le but de "Vini", décalé par Mbappé, a été refusé pour un hors-jeu initial du Bondynois (32e), et Aurélien Tchouaméni a trouvé la barre (36e). Trop passifs au retour des vestiaires, les Espagnols se sont laissés surprendre dans les airs par l'Irani Mehdi Taremi, entré en jeu à la place de Chiquinho (52e, 3-2). Et ils s'en sont encore remis à Mbappé, auteur de plus de 50% des buts de son équipe depuis le début de saison et qui a signé son premier quadruplé en C1 en coupant un centre de Vinicius de la pointe du pied droit (60e, 4-2). Le N.10 merengue, interrogé en zone mixte, a cependant refusé de parler de "dépendance": "C'est un terme pour les journalistes. Chaque joueur a son rôle dans l'équipe, moi mon travail c'est de marquer de buts. Mais je peux aussi dire que sans les autres joueurs nous ne gagnerions pas", a-t-il estimé. "Quand on ne gagne pas, vous avez le droit de dire que je suis l'un des reponsables, mais ne me parlez pas de +dépendance+", a poursuivi Mbappé. Malgré ce quatrième but, ses coéquipiers ont été incapables de conserver leur avantage, et ont à nouveau été battus dans leur surface, El Kaabi relançant le suspense d'un coup de tête rageur (82e, 4-3). Les supporters grecs ont retenu leur souffle jusqu'au bout, et ils ont bien cru en l'exploit, mais l'entrant Gabriel Strefezza a frôlé le poteau droit de Lunin (86e), bien heureux de ne pas encaisser un quatrième but qui aurait plongé la Maison Blanche dans la crise.

26.11.2025 à 23:27

Ligue des champions: Arsenal s'offre le scalp du Bayern et de Kane

FRANCE24
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Les Londoniens ont muselé l'ancien attaquant ennemi de Tottenham, d'habitude intenable, et prolongé leur parcours de rêve sur la plus grande scène avec une cinquième victoire en autant de matches. Celle-ci vaut sûrement plus cher que les précédentes car elle survient face au roi tout puissant de la Bundesliga, arrivé dans la capitale britannique avec l'élan de 17 victoires, un nul et 64 buts marqués. Seulement voilà, le leader de la Premier League dispose d'une défense redoutable, d'une arme de destruction massive (les coups de pied arrêtés) et d'un banc de remplaçants de haut niveau capable de faire la différence. "Les joueurs ont réalisé un match incroyable contre, à mon avis, la meilleure équipe d'Europe. Individuellement, nous avons été immenses pour relever tous les défis qu'elle propose", a applaudi l'entraîneur vainqueur, Mikel Arteta, en conférence d'après-match. Pas question de se reposer sur ses lauriers, cependant. "Nous avons été très réguliers dans cette compétition jusqu'à présent, mais ce n'est que le début", a-t-il prévenu. La saison dernière a montré que la meilleure équipe de l'automne (Liverpool) n'était pas forcément celle du printemps (le Paris SG), certes. Mais en attendant les beaux jours, les Gunners ont frappé fort dans ce sommet très attendu, verrouillé d'abord puis excitant ensuite. Corner Kings Arsenal a l'habitude d'attendre patiemment et d'exploiter la moindre vulnérabilité adverse et il l'a encore montré en convertissant la première véritable occasion de la rencontre. L'histoire était presque écrite à l'avance puisque le but de Jurriën Timber est venu d'une phase de jeu arrêtée, à la fois l'arme fatale des Gunners et le petit péché mignon de la défense du Bayern. Sur un corner de Bukayo Saka, l'arrière droit est parti du second poteau pour repiquer vers l'axe et placer une tête décroisée devant Manuel Neuer, qu'il venait de légèrement toucher au passage (22e, 1-0). Les "Corner Kings" ont encore frappé, avec un peu de vice et surtout une combinaison bien travaillée, et les supporters ont repris leur chant habituel "Set piece again (coups de pied arrêtés, ndlr), allez allez". Il fallait bien cela pour animer une première période vraiment avare en actions et en grands frissons. L'ambiance s'est même refroidie sévèrement dix minutes après quand les visiteurs ont égalisé par leur étoile montante, Lennart Karl, devenu à 17 ans le premier joueur à marquer cette saison contre Arsenal en Ligue des champions. Joshua Kimmich a déclenché l'action depuis le rond central en allongeant superbement sur sa droite vers Serge Gnabry, l'ailier a centré en première intention pour l'attaquant qui a ajusté David Raya du gauche avec sang froid (32e, 1-1). Le jeune phénomène n'en est pas à son coup d'essai. Il avait frappé pour sa première titularisation européenne contre Bruges (4-0), il y a un mois, avec feinte, accélération et frappe en pleine lucarne à la clé, et récidivé samedi contre Fribourg (6-2) avec un but et une passe décisive. Arsenal a perdu son avantage, puis son ailier Leandro Trossard sur blessure (38e), mais il a retrouvé du peps et tout son élan après la mi-temps, dominant plus nettement la partie. Neuer a eu chaud sur un coup de casque de Mikel Merino (58e), il a sorti une tête à bout portant de Cristhian Mosquera (60e) et mis fin, de la jambe, à un raid en solitaire de Declan Rice (62e). Mais le gardien allemand a fini par s'incliner, et deux fois en l'espace de six minutes, devant les entrants Noni Madueke (70e, 2-1) et Gabriel Martinelli (76e, 3-1). Le premier a profité d'un bon centre de Riccardo Calafiori, après une mauvaise relance de Dayot Upamecano interceptée par Rice. Lancé dans la profondeur par Eberechi Eze, le second a infligé un grand pont, de la cuisse, à Neuer avant de marquer dans le but déserté.
Texte intégral (679 mots)
Les Londoniens ont muselé l'ancien attaquant ennemi de Tottenham, d'habitude intenable, et prolongé leur parcours de rêve sur la plus grande scène avec une cinquième victoire en autant de matches. Celle-ci vaut sûrement plus cher que les précédentes car elle survient face au roi tout puissant de la Bundesliga, arrivé dans la capitale britannique avec l'élan de 17 victoires, un nul et 64 buts marqués. Seulement voilà, le leader de la Premier League dispose d'une défense redoutable, d'une arme de destruction massive (les coups de pied arrêtés) et d'un banc de remplaçants de haut niveau capable de faire la différence. "Les joueurs ont réalisé un match incroyable contre, à mon avis, la meilleure équipe d'Europe. Individuellement, nous avons été immenses pour relever tous les défis qu'elle propose", a applaudi l'entraîneur vainqueur, Mikel Arteta, en conférence d'après-match. Pas question de se reposer sur ses lauriers, cependant. "Nous avons été très réguliers dans cette compétition jusqu'à présent, mais ce n'est que le début", a-t-il prévenu. La saison dernière a montré que la meilleure équipe de l'automne (Liverpool) n'était pas forcément celle du printemps (le Paris SG), certes. Mais en attendant les beaux jours, les Gunners ont frappé fort dans ce sommet très attendu, verrouillé d'abord puis excitant ensuite. Corner Kings Arsenal a l'habitude d'attendre patiemment et d'exploiter la moindre vulnérabilité adverse et il l'a encore montré en convertissant la première véritable occasion de la rencontre. L'histoire était presque écrite à l'avance puisque le but de Jurriën Timber est venu d'une phase de jeu arrêtée, à la fois l'arme fatale des Gunners et le petit péché mignon de la défense du Bayern. Sur un corner de Bukayo Saka, l'arrière droit est parti du second poteau pour repiquer vers l'axe et placer une tête décroisée devant Manuel Neuer, qu'il venait de légèrement toucher au passage (22e, 1-0). Les "Corner Kings" ont encore frappé, avec un peu de vice et surtout une combinaison bien travaillée, et les supporters ont repris leur chant habituel "Set piece again (coups de pied arrêtés, ndlr), allez allez". Il fallait bien cela pour animer une première période vraiment avare en actions et en grands frissons. L'ambiance s'est même refroidie sévèrement dix minutes après quand les visiteurs ont égalisé par leur étoile montante, Lennart Karl, devenu à 17 ans le premier joueur à marquer cette saison contre Arsenal en Ligue des champions. Joshua Kimmich a déclenché l'action depuis le rond central en allongeant superbement sur sa droite vers Serge Gnabry, l'ailier a centré en première intention pour l'attaquant qui a ajusté David Raya du gauche avec sang froid (32e, 1-1). Le jeune phénomène n'en est pas à son coup d'essai. Il avait frappé pour sa première titularisation européenne contre Bruges (4-0), il y a un mois, avec feinte, accélération et frappe en pleine lucarne à la clé, et récidivé samedi contre Fribourg (6-2) avec un but et une passe décisive. Arsenal a perdu son avantage, puis son ailier Leandro Trossard sur blessure (38e), mais il a retrouvé du peps et tout son élan après la mi-temps, dominant plus nettement la partie. Neuer a eu chaud sur un coup de casque de Mikel Merino (58e), il a sorti une tête à bout portant de Cristhian Mosquera (60e) et mis fin, de la jambe, à un raid en solitaire de Declan Rice (62e). Mais le gardien allemand a fini par s'incliner, et deux fois en l'espace de six minutes, devant les entrants Noni Madueke (70e, 2-1) et Gabriel Martinelli (76e, 3-1). Le premier a profité d'un bon centre de Riccardo Calafiori, après une mauvaise relance de Dayot Upamecano interceptée par Rice. Lancé dans la profondeur par Eberechi Eze, le second a infligé un grand pont, de la cuisse, à Neuer avant de marquer dans le but déserté.
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