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26.11.2025 à 21:09

Crash du Rio-Paris: en appel, une condamnation requise contre Airbus et Air France face à l'"indécence"

FRANCE24
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Seize ans après le drame qui a coûté la vie à 228 personnes et un procès en première instance ayant conclu en avril 2023 à "des "imprudences" et "négligences" sans qu'"aucun lien de causalité certain" n'ait "pu être démontré", les avocats généraux ont soutenu en appel que "les fautes reprochées aux deux sociétés aériennes mises en causes, étaient caractérisées" et ont requis une condamnation. Dans une salle pleine et particulièrement calme, les familles des victimes ont écouté durant près de cinq heures le réquisitoire, qui dès les premières minutes avait posé sa conclusion par la voix de l'avocate générale Agnès Labreuil : "Nous conclurons à l'infirmation du jugement et à la condamnation des deux sociétés". Son confrère, Rodolphe Juy-Birmann, a conclu leur réquisitoire à deux voix en s'adressant directement aux endeuillés. Le représentant du ministère public a alors fustigé le comportement de deux compagnies mises en cause. "Rien n'est venu, aucune parole de réconfort sincère. C'est une défense en granit, un seul mot résume tout ce cirque: l'indécence", a-t-il lâché. "Seize années pour venir raconter n'importe quoi et nous sortir des arguments de la manche ou du chapeau, c'est inadmissible de la part d'une compagnie." Le représentant de l'accusation a reconnu que "quelle que soit la peine prononcée", elle "paraîtra bien dérisoire au regard de la peine" des familles. En tant que personnes morales, Airbus et Air France ne peuvent être condamnées qu'à une peine d'amende de 225.000 euros maximum. "Ca ne voudra pas dire grand chose mais néanmoins, vous aurez été entendus dans votre statut de victime". "Ce sera aussi l'occasion de mettre un nom, une cause qui a conduit à la disparition d'un être cher", a encore dit Rodolphe Juy-Birmann, insistant sur la réputation des pilotes qui "ne sont en rien responsables de cet accident". Selon le parquet général, les fautes commises par Airbus sont "la sous-estimation de la gravité des défaillances des sondes Pitot équipant l'avion", "un défaut d'information des équipages des sociétés exploitantes, qui a empêché les pilotes de réagir comme il le fallait et créé la situation conduisant à l'accident". Concernant Air France, il s'agit d'"un défaut de formation relatif à la procédure à suivre en cas de gel des sondes Pitot et des dysfonctionnements en résultant" et "un défaut d'information des équipages sur la détection du gel" de ces sondes "qui s'imposait pour assurer la sécurité des opérations aériennes". "Cette condamnation jettera l'opprobre, un discrédit sur ces deux compagnies" et "doit résonner comme un avertissement", a tancé l'avocat général, Airbus a indiqué à l'AFP avoir pris "acte du réquisitoire du parquet de Paris et y répondra lors de sa plaidoirie" jeudi. "Depuis 16 ans, Airbus a mis tous ses moyens et son expertise au service de la justice et des enquêteurs pour comprendre les causes de cet accident et faire en sorte qu’il ne puisse jamais se reproduire. Nous le devons non seulement aux familles des victimes, mais aussi aux millions de passagers qui voyagent à bord de nos avions chaque jour", a ajouté le constructeur européen. Le 1er juin 2009, le vol AF447 reliant Rio de Janeiro à Paris s'était abîmé en pleine nuit dans l'Atlantique, quelques heures après son décollage, entraînant la mort de ses 216 passagers et 12 membres d'équipage, dans l'accident le plus meurtrier de l'histoire des compagnies françaises. Le point de départ de l'accident est le givrage des sondes de vitesse Pitot alors que l'avion volait à haute altitude. Dans l'incompréhension, les trois pilotes n'avaient pas réussi à reprendre le contrôle de l'avion qui a décroché et heurté l'océan 4 minutes et 23 secondes plus tard.

26.11.2025 à 20:49

Guinée-Bissau : "un contrôle total" des militaires ?

Stéphanie ANTOINE
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En Guinée-Bissau des militaires ont annoncé prendre le "contrôle total du pays", "suspendre le processus électoral" et fermer les frontières. Le pays était dans l'attente des résultats des élections présidentielle et législatives organisées, dimanche. Les explications avec Stéphane Ballong, rédacteur en chef du journal de l'Afrique.
Texte intégral (658 mots)
En Guinée-Bissau des militaires ont annoncé prendre le "contrôle total du pays", "suspendre le processus électoral" et fermer les frontières. Le pays était dans l'attente des résultats des élections présidentielle et législatives organisées, dimanche. Les explications avec Stéphane Ballong, rédacteur en chef du journal de l'Afrique.

26.11.2025 à 20:25

Shein dans le collimateur de l'UE, après le scandale des poupées pédopornographiques en France

FRANCE24
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La controverse a débuté en novembre lorsque les autorités françaises ont condamné Shein pour avoir proposé à la vente des poupées sexuelles ressemblant à des enfants et décidé de suspendre la plateforme. Le gouvernement français a multiplié les procédures envers Shein, fondée en Chine en 2012 mais désormais basée à Singapour, pour obtenir la suspension de son site pour trois mois minimum. Paris exhortait depuis l'UE à sévir également contre la plateforme. Mercredi, l'exécutif européen est monté au créneau à son tour: "Nous avons désormais de sérieuses indications que Shein pourrait effectivement présenter des risques plus systémiques pour nos consommateurs dans toute l'Union européenne", a réagi le porte-parole de l'UE, Thomas Regnier. Le gouvernement français a "salué" cette décision de l'exécutif européen "pouvant potentiellement aller jusqu'à l'ouverture d'une enquête" et qui "expose" la plateforme "à des sanctions pouvant aller jusqu'à 6% de son chiffre d'affaire mondial". La Commission a adressé ces demandes à Shein dans le cadre du DSA (Digital services act), le règlement européen sur les contenus en ligne qui oblige les grandes plateformes à prendre des mesures renforcées pour protéger leurs utilisateurs contre les contenus illégaux et dangereux. Le DSA peut déboucher sur des enquêtes voire des amendes. Pour l'heure, Bruxelles demande à Shein de lui fournir des informations détaillées et des documents internes sur les mesures prises pour garantir que les enfants ne soient pas exposés à des contenus inappropriés pour leur âge. La Commission souhaite également en savoir plus sur les mesures prises par Shein pour empêcher la vente de produits illégaux, tels que des armes, sur sa plateforme. Mais le DSA donne à Bruxelles le pouvoir, en dernier recours, de suspendre temporairement la plateforme. Système défaillant Ajoutant leur pression à celle de la Commission, les députés européens estiment qu'il est temps pour l'Europe de plus tenir la bride aux plateformes. Mercredi, une majorité de députés européens a ainsi soutenu une résolution non contraignante stipulant que la suspension des plateformes qui enfreignent les règles "ne devrait plus être considérée comme une mesure exceptionnelle prise en dernier recours". Les députés estiment que les faits reprochés à Shein "témoignent non pas de l'existence d'incidents isolés, mais d'un système défaillant auquel il n'est pas possible de remédier par le simple retrait d'un produit ou des excuses publiques". En France, une audience de Shein qui devait se tenir mercredi devant le tribunal judiciaire de Paris a été renvoyée au 5 décembre sur demande de l'avocat de l'État, qui a regretté avoir reçu tardivement les arguments de défense de Shein. Paris veut en outre enclencher "dans les prochains jours" la même procédure de suspension envers deux autres plateformes, AliExpress et Joom, également en raison de la vente de poupées pédopornographiques. "C'est un combat qui vise à protéger les consommateurs, qui vise aussi à protéger les enfants, les adolescents", a annoncé mercredi le ministre du Commerce Serge Papin sur la chaîne française TF1. Le gouvernement a également signalé à la justice les plateformes eBay, Temu et Wish pour la vente de produits illégaux. Début novembre, le gouvernement français avait déjà essayé de suspendre Shein avec une procédure administrative. Le groupe avait retiré en conséquence les produits concernés et avait suspendu toutes les ventes réalisées sur son site français par des vendeurs tiers, sa place de marché (ou "marketplace"), ainsi que celles hors habillement. Une première "victoire" selon Paris.
Texte intégral (621 mots)
La controverse a débuté en novembre lorsque les autorités françaises ont condamné Shein pour avoir proposé à la vente des poupées sexuelles ressemblant à des enfants et décidé de suspendre la plateforme. Le gouvernement français a multiplié les procédures envers Shein, fondée en Chine en 2012 mais désormais basée à Singapour, pour obtenir la suspension de son site pour trois mois minimum. Paris exhortait depuis l'UE à sévir également contre la plateforme. Mercredi, l'exécutif européen est monté au créneau à son tour: "Nous avons désormais de sérieuses indications que Shein pourrait effectivement présenter des risques plus systémiques pour nos consommateurs dans toute l'Union européenne", a réagi le porte-parole de l'UE, Thomas Regnier. Le gouvernement français a "salué" cette décision de l'exécutif européen "pouvant potentiellement aller jusqu'à l'ouverture d'une enquête" et qui "expose" la plateforme "à des sanctions pouvant aller jusqu'à 6% de son chiffre d'affaire mondial". La Commission a adressé ces demandes à Shein dans le cadre du DSA (Digital services act), le règlement européen sur les contenus en ligne qui oblige les grandes plateformes à prendre des mesures renforcées pour protéger leurs utilisateurs contre les contenus illégaux et dangereux. Le DSA peut déboucher sur des enquêtes voire des amendes. Pour l'heure, Bruxelles demande à Shein de lui fournir des informations détaillées et des documents internes sur les mesures prises pour garantir que les enfants ne soient pas exposés à des contenus inappropriés pour leur âge. La Commission souhaite également en savoir plus sur les mesures prises par Shein pour empêcher la vente de produits illégaux, tels que des armes, sur sa plateforme. Mais le DSA donne à Bruxelles le pouvoir, en dernier recours, de suspendre temporairement la plateforme. Système défaillant Ajoutant leur pression à celle de la Commission, les députés européens estiment qu'il est temps pour l'Europe de plus tenir la bride aux plateformes. Mercredi, une majorité de députés européens a ainsi soutenu une résolution non contraignante stipulant que la suspension des plateformes qui enfreignent les règles "ne devrait plus être considérée comme une mesure exceptionnelle prise en dernier recours". Les députés estiment que les faits reprochés à Shein "témoignent non pas de l'existence d'incidents isolés, mais d'un système défaillant auquel il n'est pas possible de remédier par le simple retrait d'un produit ou des excuses publiques". En France, une audience de Shein qui devait se tenir mercredi devant le tribunal judiciaire de Paris a été renvoyée au 5 décembre sur demande de l'avocat de l'État, qui a regretté avoir reçu tardivement les arguments de défense de Shein. Paris veut en outre enclencher "dans les prochains jours" la même procédure de suspension envers deux autres plateformes, AliExpress et Joom, également en raison de la vente de poupées pédopornographiques. "C'est un combat qui vise à protéger les consommateurs, qui vise aussi à protéger les enfants, les adolescents", a annoncé mercredi le ministre du Commerce Serge Papin sur la chaîne française TF1. Le gouvernement a également signalé à la justice les plateformes eBay, Temu et Wish pour la vente de produits illégaux. Début novembre, le gouvernement français avait déjà essayé de suspendre Shein avec une procédure administrative. Le groupe avait retiré en conséquence les produits concernés et avait suspendu toutes les ventes réalisées sur son site français par des vendeurs tiers, sa place de marché (ou "marketplace"), ainsi que celles hors habillement. Une première "victoire" selon Paris.

26.11.2025 à 20:21

Un "emprunt forcé" auprès des riches ? La nouvelle proposition du PS divise au gouvernement

FRANCE24
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La France n'en a "pas besoin", a lancé le ministre de l'Economie Roland Lescure sur France Inter. Le gouvernement la regarde avec "bienveillance", a au contraire affirmé la porte-parole Maud Bregeon après le Conseil des ministres. Les troupes gouvernementales étaient questionnées sur une nouvelle proposition du Parti socialiste, matérialisée par un amendement des sénateurs PS au budget de l'Etat. Le dispositif vise à instaurer un "emprunt obligatoire d'une durée de cinq ans", à taux zéro, pour environ 20.000 des contribuables les plus aisés. Ces derniers seraient donc remboursés à terme par l'Etat, mais sans les intérêts qu'ils auraient pu obtenir s'ils avaient placé cet argent ou s'ils l'avaient investi. "Patriotisme fiscal" "Ce n'est pas une taxe, ce n'est pas un impôt. C'est du patriotisme fiscal, certes obligatoire, mais qui ne va impacter qu'à la marge les plus grandes fortunes", a plaidé auprès de l'AFP le président du groupe socialiste au Sénat Patrick Kanner, ravi de voir que cette proposition "interpelle" le gouvernement. "C'est une contribution exceptionnelle, de l'argent frais qui rentre et qu'on n'ira pas emprunter sur les marchés à des taux élevés", a ajouté le sénateur PS du Nord. La proposition pourrait rapporter entre 6 et 9 milliards d'euros, selon les dernières estimations du groupe socialiste au Sénat. Les médias se sont rapidement fait l'écho de la mesure, déjà rebaptisée "amendement Mauroy" au Palais du Luxembourg, en référence à un emprunt obligatoire similaire lancé par le gouvernement de Pierre Mauroy en 1983. Après l'échec de la taxe Zucman sur les hauts patrimoines, les socialistes, que le gouvernement doit convaincre s'il veut permettre l'adoption du budget, continuent d'attendre une concession du Premier ministre sur la question très sensible de la justice fiscale. Un amendement identique avait été déposé par le groupe écologiste au Sénat, mais celui-ci y a finalement renoncé. Même le groupe centriste aurait été "sollicité par Matignon" pour le porter, ont indiqué à l'AFP plusieurs sénateurs centristes, assurant que l'idée émanait en fait du gouvernement. L'Union centriste, alliée des Républicains au Sénat, a opposé une fin de non recevoir. Sollicité par l'AFP, Matignon a au contraire maintenu qu'il s'agissait d'un amendement socialiste. Le Premier ministre selon son entourage conteste surtout l'aspect obligatoire de la mesure, et estime que le débat fiscal "doit être aussi un débat sur l'emploi et la croissance". La députée Insoumise Claire Lejeune assimile cette proposition à une "capitulation" des socialistes, a-t-elle dit à l'AFP. L'idée a aussi rapidement fait réagir au sein du gouvernement. "Le ministre des Finances, quand il se lève le matin, il a quand même pas mal de problèmes à régler. Heureusement, il y en a un qui ne lui pose pas de problème, c'est le financement de la dette", a déclaré M. Lescure sur France Inter. Rejet certain au Sénat "Aujourd'hui, les gens continuent à prêter à la France, et c'est tant mieux. Donc a priori pas besoin d'un emprunt", a-t-il ajouté. "Surtout s'il est forcé" car "cela ne donnerait pas forcément un message très positif". Plus mesurée, la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a affirmé que le gouvernement n'avait "pas tranché de position" sur une proposition qu'il regardait "avec bienveillance". "Il faut qu'on regarde avec les socialistes les modalités de mise en œuvre", a-t-elle ajouté lors du compte-rendu du Conseil des ministres. Une source sénatoriale a néanmoins relaté à l'AFP avoir entendu Sébastien Lecornu reconnaître que la mesure risquait de "ne pas prospérer" au Parlement, en marge de la séance de questions au gouvernement au Sénat mercredi. La mesure sera soumise au vote des sénateurs vendredi ou samedi, selon l'avancement de l'examen du budget de l'Etat. Avec un rejet quasi-certain. "Il faut oublier cette mesure", a balayé auprès de l'AFP le rapporteur général LR Jean-François Husson, jugeant la proposition "inacceptable" et dénonçant la "chasse aux riches" du PS. mpa-ama-lum-are-leo/dch
Texte intégral (686 mots)
La France n'en a "pas besoin", a lancé le ministre de l'Economie Roland Lescure sur France Inter. Le gouvernement la regarde avec "bienveillance", a au contraire affirmé la porte-parole Maud Bregeon après le Conseil des ministres. Les troupes gouvernementales étaient questionnées sur une nouvelle proposition du Parti socialiste, matérialisée par un amendement des sénateurs PS au budget de l'Etat. Le dispositif vise à instaurer un "emprunt obligatoire d'une durée de cinq ans", à taux zéro, pour environ 20.000 des contribuables les plus aisés. Ces derniers seraient donc remboursés à terme par l'Etat, mais sans les intérêts qu'ils auraient pu obtenir s'ils avaient placé cet argent ou s'ils l'avaient investi. "Patriotisme fiscal" "Ce n'est pas une taxe, ce n'est pas un impôt. C'est du patriotisme fiscal, certes obligatoire, mais qui ne va impacter qu'à la marge les plus grandes fortunes", a plaidé auprès de l'AFP le président du groupe socialiste au Sénat Patrick Kanner, ravi de voir que cette proposition "interpelle" le gouvernement. "C'est une contribution exceptionnelle, de l'argent frais qui rentre et qu'on n'ira pas emprunter sur les marchés à des taux élevés", a ajouté le sénateur PS du Nord. La proposition pourrait rapporter entre 6 et 9 milliards d'euros, selon les dernières estimations du groupe socialiste au Sénat. Les médias se sont rapidement fait l'écho de la mesure, déjà rebaptisée "amendement Mauroy" au Palais du Luxembourg, en référence à un emprunt obligatoire similaire lancé par le gouvernement de Pierre Mauroy en 1983. Après l'échec de la taxe Zucman sur les hauts patrimoines, les socialistes, que le gouvernement doit convaincre s'il veut permettre l'adoption du budget, continuent d'attendre une concession du Premier ministre sur la question très sensible de la justice fiscale. Un amendement identique avait été déposé par le groupe écologiste au Sénat, mais celui-ci y a finalement renoncé. Même le groupe centriste aurait été "sollicité par Matignon" pour le porter, ont indiqué à l'AFP plusieurs sénateurs centristes, assurant que l'idée émanait en fait du gouvernement. L'Union centriste, alliée des Républicains au Sénat, a opposé une fin de non recevoir. Sollicité par l'AFP, Matignon a au contraire maintenu qu'il s'agissait d'un amendement socialiste. Le Premier ministre selon son entourage conteste surtout l'aspect obligatoire de la mesure, et estime que le débat fiscal "doit être aussi un débat sur l'emploi et la croissance". La députée Insoumise Claire Lejeune assimile cette proposition à une "capitulation" des socialistes, a-t-elle dit à l'AFP. L'idée a aussi rapidement fait réagir au sein du gouvernement. "Le ministre des Finances, quand il se lève le matin, il a quand même pas mal de problèmes à régler. Heureusement, il y en a un qui ne lui pose pas de problème, c'est le financement de la dette", a déclaré M. Lescure sur France Inter. Rejet certain au Sénat "Aujourd'hui, les gens continuent à prêter à la France, et c'est tant mieux. Donc a priori pas besoin d'un emprunt", a-t-il ajouté. "Surtout s'il est forcé" car "cela ne donnerait pas forcément un message très positif". Plus mesurée, la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a affirmé que le gouvernement n'avait "pas tranché de position" sur une proposition qu'il regardait "avec bienveillance". "Il faut qu'on regarde avec les socialistes les modalités de mise en œuvre", a-t-elle ajouté lors du compte-rendu du Conseil des ministres. Une source sénatoriale a néanmoins relaté à l'AFP avoir entendu Sébastien Lecornu reconnaître que la mesure risquait de "ne pas prospérer" au Parlement, en marge de la séance de questions au gouvernement au Sénat mercredi. La mesure sera soumise au vote des sénateurs vendredi ou samedi, selon l'avancement de l'examen du budget de l'Etat. Avec un rejet quasi-certain. "Il faut oublier cette mesure", a balayé auprès de l'AFP le rapporteur général LR Jean-François Husson, jugeant la proposition "inacceptable" et dénonçant la "chasse aux riches" du PS. mpa-ama-lum-are-leo/dch

26.11.2025 à 20:21

Renaud Dutreil défend les "abeilles" de la production face aux "frelons" politiques

FRANCE24
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Il a repris sur Radio Classique la métaphore des abeilles et des frelons, du philosophe du 19e siècle Claude-Henri de Saint-Simon : celui-ci explique en substance que les gouvernants ou élus (les frelons) vivent sur "le miel" produit par les industriels (les abeilles). Aujourd'hui "les abeilles sont consternées par les frelons qui ne semblent plus servir l’intérêt du pays mais leur propre intérêt" a dit M. Dutreil, "elles en ont ras-le-bol et ont le sentiment que la classe politique ne les comprend plus et est devenue assez ignorante". Évoquant les députés, il a estimé qu'on devrait "leur faire passer un examen d'économie de base pour qu'ils atteignent le niveau bac avant de décider pour l'ensemble des Français ce qui est bon et pas bon". "Il faut que les abeilles s'organisent, développent un programme politique et, peut-être, aient un candidat à l'élection présidentielle car elles ne trouvent pas de solutions dans les partis politiques. Elles savent s'organiser et je suis sûr qu'elles trouveront leur bon candidat", a-t-il ajouté. L'ancien ministre devenu homme d'affaires, plus présent dans les médias depuis quelques semaines, notamment à l'occasion de la publication par la Cour des comptes ce mois-ci d'un rapport critique sur le Pacte Dutreil, a par ailleurs considéré qu'il y avait "énormément d'hypocrisie" sur le sujet de Shein. "Chez Michel-Edouard Leclerc vous trouvez les mêmes produits fabriqués dans les mêmes usines", a-t-il dit. Pourquoi s'en prendre à Shein parce que c'est un nom chinois et pas à Michel-Edouard Leclerc qui est français?". "C'est plutôt le problème de la réindustrialisation de la France qu'il faut mettre sur la scène", selon lui. M. Dutreil a jugé en outre "intéressant que "M. (Frédéric) Merlin - le patron du BHV qui vient d'ouvrir une boutique Shein dans ses murs parisiens - souhaite amener Shein à la pratique du commerce de centre-ville". D'autres ouvertures sont prévues à Dijon, Reims, Grenoble, Angers ou Limoges. Le géant chinois du commerce est actuellement la cible de nombreuses critiques, et d'une assignation judiciaire de l'Etat français pour avoir vendu sur sa plateforme des poupées sexuelles figurant des enfants.
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Il a repris sur Radio Classique la métaphore des abeilles et des frelons, du philosophe du 19e siècle Claude-Henri de Saint-Simon : celui-ci explique en substance que les gouvernants ou élus (les frelons) vivent sur "le miel" produit par les industriels (les abeilles). Aujourd'hui "les abeilles sont consternées par les frelons qui ne semblent plus servir l’intérêt du pays mais leur propre intérêt" a dit M. Dutreil, "elles en ont ras-le-bol et ont le sentiment que la classe politique ne les comprend plus et est devenue assez ignorante". Évoquant les députés, il a estimé qu'on devrait "leur faire passer un examen d'économie de base pour qu'ils atteignent le niveau bac avant de décider pour l'ensemble des Français ce qui est bon et pas bon". "Il faut que les abeilles s'organisent, développent un programme politique et, peut-être, aient un candidat à l'élection présidentielle car elles ne trouvent pas de solutions dans les partis politiques. Elles savent s'organiser et je suis sûr qu'elles trouveront leur bon candidat", a-t-il ajouté. L'ancien ministre devenu homme d'affaires, plus présent dans les médias depuis quelques semaines, notamment à l'occasion de la publication par la Cour des comptes ce mois-ci d'un rapport critique sur le Pacte Dutreil, a par ailleurs considéré qu'il y avait "énormément d'hypocrisie" sur le sujet de Shein. "Chez Michel-Edouard Leclerc vous trouvez les mêmes produits fabriqués dans les mêmes usines", a-t-il dit. Pourquoi s'en prendre à Shein parce que c'est un nom chinois et pas à Michel-Edouard Leclerc qui est français?". "C'est plutôt le problème de la réindustrialisation de la France qu'il faut mettre sur la scène", selon lui. M. Dutreil a jugé en outre "intéressant que "M. (Frédéric) Merlin - le patron du BHV qui vient d'ouvrir une boutique Shein dans ses murs parisiens - souhaite amener Shein à la pratique du commerce de centre-ville". D'autres ouvertures sont prévues à Dijon, Reims, Grenoble, Angers ou Limoges. Le géant chinois du commerce est actuellement la cible de nombreuses critiques, et d'une assignation judiciaire de l'Etat français pour avoir vendu sur sa plateforme des poupées sexuelles figurant des enfants.
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