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28.11.2025 à 12:45

A Marineland, orques et dauphins surnagent dans un parc en décomposition

FRANCE24
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Les pingouins, les requins ou les otaries ont rejoint d'autre zoos, ne laissant que quelques feuilles mortes dans leurs bassins à sec, et une barrière indiquant "complet" bloque l'accès au vaste parking, pourtant désert, où convergeaient des centaines de milliers de visiteurs chaque année. Désormais, le souffle caverneux des deux orques -- Wikie (24 ans) et son fils Keijo (12 ans) -- résonne dans les gradins parsemés de déjections d'oiseaux. Construit en 2000, l'espace des orques, composé de cinq bassins connectés, n'a plus fait l'objet de rénovations d'ampleur depuis 2021 et le vote de la loi sur le bien-être animal qui a scellé le sort de Marineland en interdisant à terme la détention et les spectacles de cétacés. Les orques et dauphins, étant nés dans ce parc des Alpes-Maritimes, ne survivraient pas en liberté. Pascal Picot, directeur général du parc, réclame depuis des mois de pouvoir transférer les animaux en Espagne, où les spectacles de cétacés sont autorisés. A Marineland, l'infrastructure est "en fin de vie". "Tout s'effrite. On a le fond qui se fissure. On a des morceaux de béton qui tombent, qui dégagent des fers apparents. Les animaux sont réellement en danger", insiste-t-il. En mars 2024, Inouk, le frère de Wikie, était mort de l'ingestion d'un petit morceau de métal de quelques grammes. Des travaux réguliers de maintenance permettent de colmater, mais les bruits perturbent les orques et les traces de ciment compliquent la filtration de l'eau. Dangereux selfies Parallèlement, le parc fait face depuis la fin de l'été à une multiplication d'intrusions, le plus souvent de la part de jeunes en quête de selfies. "Ils mettent en danger la vie des animaux et leur propre vie", prévient M. Picot, qui a renforcé le service de sécurité. "Les animaux sont puissants, ils peuvent vous entraîner au fond de l'eau". Même sans être agressifs, juste pour jouer. D'autant qu'ils s'ennuient. Dans le bassin -- moins fissuré -- des dauphins, en l'absence de soigneurs, il suffit d'une sonnerie de portable pour que plusieurs sortent la tête de l'eau et suivent les visiteurs, en sautant pour éclabousser. Au total, quelque 35 personnes travaillent encore dans le parc vide, dont des soigneurs qui se relaient encore sept jours sur sept pour nourrir les cétacés et les stimuler cognitivement et socialement plusieurs heures par jour. Le temps presse aussi pour eux. Ils seront licenciés au départ des cétacés et ont besoin de se projeter, que ce soit pour suivre les animaux ou entamer une reconversion. Et pour le parc désormais sans revenus, entre les salaires, l'électricité, les 800 kg de poisson quotidien, les assurances ou encore le renforcement de la sécurité, la facture va s'élever cette année à "plusieurs millions d'euros", assure M. Picot. Au printemps, l'ONG Sea Shepherd a proposé cinq millions d'euros pour rénover les bassins et prendre les orques en charge le temps qu'un sanctuaire de semi-liberté soit prêt à les accueillir. Mais le parc à décliné, faisant valoir que les projets de sanctuaires patinent depuis 10 ans. L'Espagne a refusé le transfert des orques vers un parc de Tenerife, évoquant en particulier des bassins trop petits. Mais le transfert de huit des 12 dauphins à Malaga a été validé, et le feu vert de Paris n'arrive pas. Le gouvernement met en avant un projet de structure au ZooPark de Beauval, qui ne sera cependant pas prêt avant 2027 et suscite l'opposition de nombreuses associations de défense des animaux, qui considèrent un "delphinarium de luxe" à Beauval ou un transfert en Espagne comme une violation de l'esprit de la loi sur le bien-être animal. Marketa Schusterova, cofondatrice de l'ONG TideBreakers, dont les drones inspectent régulièrement Marineland et d'autres parcs fermés avec des cétacés en attente au Canada, aux Etats-Unis ou en Argentine, se veut plus pragmatique: "L'Espagne n'est pas la solution idéale mais elle maintiendrait les orques en vie. Ces bassins (à Marineland, ndlr) vont les tuer."

28.11.2025 à 12:37

L'ex-président philippin Duterte reste en détention provisoire à La Haye

FRANCE24
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La cour de La Haye avait déjà estimé en octobre que M. Duterte présentait un risque de fuite et pourrait être en mesure d'influencer des témoins s'il était libéré. Pour les juges, ces raisons prennent le dessus sur les éventuels problèmes médicaux dont souffre l'homme de 80 ans, selon la défense. Les accusations portées contre M. Duterte découlent de sa campagne menée pendant des années contre les consommateurs et les trafiquants de drogue et qui, selon les organisations de défense des droits humains, a fait des milliers de morts. Les personnes présentes ont laissé éclater leur joie par des applaudissements et des acclamations à chaque rejet par la cour des trois motifs d'appel soulevés par la défense. Une femme dont le fils a été tué lors de la répression sanglante s'est jétée, en larmes, dans les bras d'une militante des droits humains. "Nous avons vraiment prié pour que (Duterte) ne bénéficie pas d'une libération provisoire", a déclaré à l'AFP après l'audience Dahlia Cuartero, dont le fils, Jesus, assassiné, aurait eu 33 ans samedi. "C'est le plus beau cadeau d'anniversaire qu'on puisse lui faire", a ajouté cette femme de 61 ans. M. Duterte a été arrêté à Manille le 11 mars, transféré aux Pays-Bas le soir même et détenu depuis lors dans le quartier pénitentiaire de la CPI à la prison de Scheveningen, à La Haye. Lors de sa première audience, suivie aussi par liaison vidéo, il était apparu très affaibli, parlant à peine. Cette décision ne concerne que la question de la mise en liberté provisoire. La cour doit encore déterminer si les problèmes de santé présumés de M. Duterte le rendent inapte à être jugé lors d'un procès. "La Chambre préliminaire a estimé que la détention de M. Duterte restait nécessaire (...) et que les conditions de libération proposées n'étaient pas suffisantes pour atténuer les risques qu'elle avait identifiés en cas de libération provisoire de M. Duterte", a déclaré la juge Luz del Carmen Ibáñez Carranza. Evaluation médicale L'avocat de M. Duterte a déclaré qu'il n'entendait pas en rester là et qu'il fera bientôt une nouvelle tentative pour obtenir la libération provisoire de son client. "La défense attend les résultats de l'évaluation médicale de l'ancien président, prévus pour le mois prochain, et présentera à nouveau une demande de libération d'un homme âgé de 80 ans qui, en raison de son état de santé débilitant, est incapable de s'enfuir ou, comme allégué, de menacer des témoins", a affirmé auprès des journalistes l'avocat Nicholas Kaufman. Le bureau de la fille de Rodrigo Duterte et vice-présidente des Philippines, Sara, a déclaré que "la famille accepte sereinement la décision de la Chambre d'appel de la CPI". "Nous continuerons de collaborer avec l'équipe de la défense et d'apporter notre soutien à l'ancien président Rodrigo Duterte par nos échanges quotidiens", a-t-il ajouté. "La Cour pénale internationale a déjà rendu sa décision, et le Palais la respecte", a déclaré Claire Castro, porte-parole du président philippin Ferdinand Marcos, aux journalistes. Les procureurs de la CPI ont inculpé M. Duterte de trois chefs d'accusation pour crimes contre l'humanité, lui reprochant d'être impliqué dans au moins 76 meurtres liés à sa "guerre contre la drogue".

28.11.2025 à 12:31

Guerre en Ukraine : les drones redessinent la ligne de front

FRANCE24
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Sur le terrain, les drones ont redessiné la ligne de front. Les soldats ukrainiens ne parlent plus d'une simple ligne de front, mais d'une bande mortelle s'étendant sur au moins 20 kilomètres de large. Pour minimiser le nombre de personnes exposées à ces dangers, des petits véhicules sans pilote jouent un rôle essentiel. Cependant, ces drones restent extrêmement vulnérables aux attaques aériennes.Reportage.
Texte intégral (588 mots)
Sur le terrain, les drones ont redessiné la ligne de front. Les soldats ukrainiens ne parlent plus d'une simple ligne de front, mais d'une bande mortelle s'étendant sur au moins 20 kilomètres de large. Pour minimiser le nombre de personnes exposées à ces dangers, des petits véhicules sans pilote jouent un rôle essentiel. Cependant, ces drones restent extrêmement vulnérables aux attaques aériennes.Reportage.

28.11.2025 à 12:19

Coup d'État en Guinée-Bissau, Sonia Dahmani libérée en Tunisie, mort de Biyouna : l'hebdo Afrique

FRANCE 24
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Texte intégral (588 mots)

28.11.2025 à 12:09

Vivre au milieu des mines : le périlleux retour des habitants à la frontière syro-irakienne

Marie-Charlotte ROUPIE
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Depuis la chute du régime syrien en décembre dernier, l’ONG Handicap international a recensé 725 accidents et près de 1 400 victimes de ces engins explosifs dans tout le pays, contre 933 victimes en 2023. L’augmentation de ces derniers mois est en partie due aux retours des habitants dans des zones ravagées par la guerre, jusqu’alors occupées par les forces de Bachar al-Assad.
Texte intégral (588 mots)
Depuis la chute du régime syrien en décembre dernier, l’ONG Handicap international a recensé 725 accidents et près de 1 400 victimes de ces engins explosifs dans tout le pays, contre 933 victimes en 2023. L’augmentation de ces derniers mois est en partie due aux retours des habitants dans des zones ravagées par la guerre, jusqu’alors occupées par les forces de Bachar al-Assad.
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