"La cible, c'est bien de permettre à nos élèves de s'éloigner du petit écran et de développer leur esprit critique en passant au grand", a rappelé le ministre de l'Education nationale Edouard Geffray lors d'un déplacement dans un cinéma puis un lycée de Créteil, déplorant que les jeunes soient "bombardés de contenus" sur smartphone "dont la médiocrité n'est pas à démontrer".
"Nous allons faire entrer nos dispositifs dans une nouvelle ère", a affirmé lors de ce déplacement la ministre de la Culture Rachida Dati, qui promet par ailleurs que "dès 2026, 8 millions d'euros de moyens nouveaux seront engagés par le ministère de la Culture et le Centre national du cinéma et l'image animée" (CNC).
Deux millions d'élèves en bénéficient actuellement, grâce à un prix du billet préférentiel. Les ministres entendent arriver à 4 millions d'élèves.
Le gouvernement veut également "multiplier" les classes à horaires aménagés cinéma, permettant un enseignement artistique renforcé. Il en existe neuf actuellement, à titre expérimental.
Le plan prévoit aussi de former les professeurs, avec un site de ressources pédagogiques, de "créer un diplôme interuniversitaire (DIU) d'éducation au cinéma", accessible aux enseignants et "à d’autres acteurs", et de créer des "conservatoires pilotes municipaux ou départementaux de cinéma".
Ces annonces interviennent après la remise d'un rapport en septembre, écrit par Edouard Geffray, avant sa nomination comme ministre, qui préconisait que l'éducation au cinéma, "exact antidote" à l'addiction des jeunes aux écrans, soit préservée et renforcée dans les établissements scolaires.
Elles interviennent également dans un contexte de baisse de fréquentation des salles de cinéma. La fréquentation est revenue au niveau des "années 2000 en valeur absolue", avait rappelé en septembre le président de la Fédération nationale des cinémas français (FNCF), Richard Patry, présent lors du déplacement des ministres à Créteil.
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"La cible, c'est bien de permettre à nos élèves de s'éloigner du petit écran et de développer leur esprit critique en passant au grand", a rappelé le ministre de l'Education nationale Edouard Geffray lors d'un déplacement dans un cinéma puis un lycée de Créteil, déplorant que les jeunes soient "bombardés de contenus" sur smartphone "dont la médiocrité n'est pas à démontrer".
"Nous allons faire entrer nos dispositifs dans une nouvelle ère", a affirmé lors de ce déplacement la ministre de la Culture Rachida Dati, qui promet par ailleurs que "dès 2026, 8 millions d'euros de moyens nouveaux seront engagés par le ministère de la Culture et le Centre national du cinéma et l'image animée" (CNC).
Deux millions d'élèves en bénéficient actuellement, grâce à un prix du billet préférentiel. Les ministres entendent arriver à 4 millions d'élèves.
Le gouvernement veut également "multiplier" les classes à horaires aménagés cinéma, permettant un enseignement artistique renforcé. Il en existe neuf actuellement, à titre expérimental.
Le plan prévoit aussi de former les professeurs, avec un site de ressources pédagogiques, de "créer un diplôme interuniversitaire (DIU) d'éducation au cinéma", accessible aux enseignants et "à d’autres acteurs", et de créer des "conservatoires pilotes municipaux ou départementaux de cinéma".
Ces annonces interviennent après la remise d'un rapport en septembre, écrit par Edouard Geffray, avant sa nomination comme ministre, qui préconisait que l'éducation au cinéma, "exact antidote" à l'addiction des jeunes aux écrans, soit préservée et renforcée dans les établissements scolaires.
Elles interviennent également dans un contexte de baisse de fréquentation des salles de cinéma. La fréquentation est revenue au niveau des "années 2000 en valeur absolue", avait rappelé en septembre le président de la Fédération nationale des cinémas français (FNCF), Richard Patry, présent lors du déplacement des ministres à Créteil.